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Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir v

Les premiers printemps

Les premières rosées de l'aurore
Sont le printemps du firmament,
L'éveil de l'astre rayonnant de clarté.
L'empyrée s'embrase de gaieté :
Le soleil s'est emparée de l'ombre du temps
Qui fond en gouttelettes depuis l'azur.

Les premiers sourires d'un bébé
Sont le printemps d'un foyer,
L'arc-en-ciel du mariage.
Les mines s'éclaircissent
Aux couleurs d'une tendresse
Après un hymen orageux.

Les premiers grains des nuages échauffées
Sont le printemps d'une terre brûlante,
La bonté dégoulinante des nues.
La manne aquatique pleut
Sur la morne végétation,
Assoiffée d'ondes divines.

La première musique que l'on entend
C'est le printemps d'un dialogue,
Les paroles de l'âme du compositeur.
Ses sentiments se sont musicalisés ;
Joies et peines se déploient en mouvements
Dans les bras des musiciens.

La première fleur champêtre
C'est le printemps de la nature,
La pastorale magique.
Tant de variétés florales vont bourgeonner
Dans l'imagination agreste
Qui s'étale sur l'univers d'une saison.

Le premier baiser de l'amour,
C'est le printemps de la passion,
La flamme qui caresse.
Sous le feu des amoureux,
La chair se consume en jours heureux,
En cendres éternelles.

David Frenkel

 

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