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  • Être gouverné par les élus du peuple dans la nuit éternelle ?

    Le Conseil d’État a annoncé avant-hier matin que le second tour des élections municipales aura bien lieu le 5 avril. Et cela malgré les mesures de semi-confinement liées à l’épidémie de coronavirus, il faudra aller voter.

    On ne peut qu’être outré par une telle mesure. En effet, alors que les écoles ferment, que les commerces, à l’exception de l’alimentation, sont bouclés, que les bistrots doivent cesser leurs activités, etc, etc, voilà que le Conseil d’État enfreint les règles sanitaires les plus strictes au motif, dixit Céline Amaudruz, présidente de l’UDC Genève, que l’on ne sait pas combien de temps cela va durer. Alors que doivent dire ceux dont l’interdiction de fournir leurs services à la population occasionne des manques à gagner considérables ? Savent-ils, eux, combien de temps cela va durer ?  Là où l’on interdit tout rassemblement de personnes afin d’annihiler les risques de contamination, on autorise contre toute logique que des personnes infectées puissent par hasard transmettre un virus dans un local de vote ! C’est comme si on leur disait "Ne faites pas défection à cause du risque d’infection, allez voter, même si votre vie devait vous être ôtée" Pourtant, je ne pense pas, que ceux qui mourraient avaient l’intention d’être gouverné par les élus du peuple dans la nuit éternelle !

     

     

     

  • Gaza, au temps du coronavirus

    Alors que le coronavirus sévit également au Moyen-Orient, les dirigeants du groupe terroriste Hamas tentent de rassurer les personnes dont ils ont la charge dans la Bande de Gaza. Ils ont beau régulièrement leur assurer que le virus qui fait rage en Israël et dans les territoires sous l’autorité palestinienne ne s’est pas introduit dans l’enclave gazaoui, les habitants n’y croient guère, et pour cause. Ils sont informés par les réseaux sociaux que les milliards de dollars reçus de l’étranger, et qui auraient dû servir à développer les infrastructures liées à leur bien-être, ont été utilisés par le Hamas à fabriquer des roquettes, à creuser des tunnels d’attaque et à entretenir une armée de milice, et tout cela dans le but de pouvoir un jour annihiler Israël, ou encore pour enrichir les poches des gens à la tête du groupe terroriste. Les Gazaouis se rendent donc très bien compte que leurs hôpitaux déjà en pénurie de médicaments élémentaires ne pourraient faire face au coronavirus, faute d’être équipés de soins médicaux spécialisés. Même les testes de dépistage du virus y font défaut. A Gaza, en cas de doute, les médecins se contentent de faire appel en catimini, à l’hôpital israélien le plus proche, et cela, par l’intermédiaire de la Croix Rouge qui se charge de transmettre un diagnostique qui n’est jamais officiellement divulgué.

    Le sang d’encre est grandissant parmi la population, et le courroux contre le Hamas gronde et monte par degrés, jusqu’où ?

    A Ramallah on a compris : une importante entraide sanitaire a été mise en place avec Israël pour vaincre le coronavirus. En effet, on a a appris dernièrement que plus de 250 kits de tests de dépistage ont été fournis à l'Autorité Palestinienne par le biais de la coordonnatrice du gouvernement israélien dans les territoires chargée de la santé, ainsi que du matériel médical. Des informations sont dispensées par Israël afin que les équipes médicales et paramédicales palestiniennes puissent combattre efficacement le virus. Aussi Jérusalem informe-elle en temps réel Ramallah du développement de l'épidémie et  fourni aussi aux palestiniens la traduction en arabe des instructions du ministère israélien de la santé sur l'auto-quarantaine et les précautions à prendre pour prendre en charge les personne soupçonnées d'avoir été contaminée 1).

    Mais le Hamas, groupe terroriste, et rappelons le, considéré comme tel, par l’U.E. préfère mettre en danger les individus sous son égide que de trahir sa raison d’être, car collaborer officiellement avec Israël trahirait sa volonté de le détruire.

    On ne peut que s’indigner devant la couardise internationale qui non seulement n’exige pas de l’entité terroriste qu’elle rende compte de la bonne utilisation des fonds reçus, mais n’insiste pas non plus sur la nécessité de coopérer avec Israël en matière de coronavirus.

    1) Source :  http://www.actuj.com/2020-03/israel/8554-front-commun-contre-le-coronavirus

     David Frenkel

     

     

     

     

     

     

     

  • Deux leçons à tirer du coronavirus

    Je vois deux leçons à tirer du virus qui s’est introduit subrepticement dans nos cellules.

    La première leçon à tirer, et cela s'adresse à tous les gouvernements de la planète, c’est qu’il conviendrait de produire local. Il est inconcevable de mettre les citoyens-consommateurs d’un pays sous la dépendance du bon vouloir d’une nation exportatrice. Importer de l’étranger des biens de consommations au motif qu’ils y sont meilleur marché relève d’une cupidité de courte vue. Qu’ils soient alimentaires ou pharmaceutiques, leurs approvisionnement est à la merci d’une politique gouvernementale ou pire, comme nous le voyons maintenant, à la merci d’un intrus lilliputien. En parlant de biens de consommation pharmaceutiques, il est inadmissible que des pharmacies soient en ruptures de stock parce que la Chine qui produit certains médicaments est atteint du Coronavirus. Chaque État à la responsabilité de fournir à ses citoyens le minimum vital de survie. Alors de grâce, à l’heure où beaucoup de jeunes sont en quête d’emplois, que la Suisse encourage fiscalement la création d’entreprises pharmaceutiques et agricoles chez elle afin de parer aux aléas de la pénurie.

    La deuxième leçon à tirer s’adresse à chacun de nous. Habitués à fuir le face à face avec nous-même en se distrayant à qui mieux mieux, ce virus minable nous enferme dans notre être. Le moi est donc présent avec plus d’acuité lorsque le septième art, les spectacles, les manifestations sportives sont aux abonnés absents. Cela nous oblige à puiser dans notre intérieur pour avoir, malgré les circonstances, une vie bien remplie. On découvrirait alors que nous sommes sensibles à des choses dont nous n’avions pas l’idée. Que ce soit aux arts, aux créations artistiques, aux relations familiales approfondies, aux beautés de la nature, peu importe, l’essentiel est de s’enrichir de valeurs auxquelles notre vie faite que de distractions et de loisirs nous avaient pas habitués. Il conviendrait de s’en rappeler lorsque le coronavirus aura disparu de nos contrées.

    David Frenkel