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UN PEU DE TOUT - Page 74

  • Une publicité mal venue

    A une époque où l'antisémitisme est exponentiel en Europe et que le salut nazi continue d'être pratiqué par les groupes terroristes comme le Hamas dont la charte prévoit l'anéantissement de l’État juif, promouvoir un livre  qui met en avant le nazisme me laisse pantois. Déjà le titre de l’ouvrage écrit par Johann Chapoutot, et qui s’intitule "la révolution culturelle nazie" me fait frémir. "Culture", mais quelle culture, parbleu ? L’abomination est-elle une culture ? Les jeunes générations devraient absolument garder à l'esprit que la folie d'Hitler vouant à l’extermination 6 millions de gens dont le seul tort fut d'être juif ou d'avoir eu des parents et des grands-parents juifs (loi de Nuremberg) a pris racine dans deux mille ans d'antisémitisme où le juif était considéré comme le bouc émissaire de tous les malheurs du monde. La terreur nazie fut las l'aboutissement de siècles et de siècles de pogroms et de persécutions envers les juifs. Alors, si l'ont désire comprendre, comme tente de le faire Monsieur Chapoutot, ce n'est pas dans le nazisme instauré par le moustachu, que l'on trouvera la réponse, mais en s'attardant sur l'antisémitisme double-millénaire. C'est pourquoi, à mon humble avis, tenter d'appréhender le nazisme, synonyme de la pire horreur mondiale (de par l'importance du génocide et des moyens utilisés),c'est justifier subrepticement, l'injustifiable, et surtout remettre au goût du jour ce nazisme dont certains se font aujourd'hui le porte parole. Que l’on permette au petit fils de grands-parents, victime du nazisme, d’en être outré.

    David Frenkel

  • L'inconscience mystérieuse

    L’ONU nous a fait part de son inquiétude. Le nord-est de l’Ukraine est chancelant. Des furieux combats livrés par les Russes s’étendent jusqu’aux environs de Kiev et assiègent les citadins. Ceux-ci doivent faire face à des situations calamiteuses. La nourriture, l’eau et l’électricité y font grandement défaut. Aussi Stéphane Dujarric, le porte parole du secrétaire général de l’ONU a-t-il fait savoir que depuis lundi 475 tués et 861 blessés sont à déplorer parmi les victimes civiles. Les agressions contre la population ne s’interrompent pas. Et toujours selon l’organisation onusienne  2,5 millions de personnes ont fui l’Ukraine devant l'invasion russe. C’est une catastrophe humanitaire aux relents despotiques. De plus, et on l'apprend en dernière minute, le ministre britannique de l’Intérieur, Priti Patel, a accusé Poutine de nettoyage ethnique et le député conservateur britannique Bob Blackman a ajouté aux remarques du ministre de l’Intérieur en disant : « Le président Poutine n’a pas seulement envoyé la mort et la destruction au peuple ukrainien, mais il est également impliqué dans des nettoyages ethniques et nous devons y faire face. Beaucoup de ceux qui fuient par peur pour leur vie voudront revenir après que les forces de Poutine aient quitté le pays, d’autres voudront se réinstaller ailleurs. »

    Insurgeons-nous contre un despote qui est non seulement prêt à tout, met qui met grandement à mal des personnes qui n'en ont rien à ficher des causes belliqueuses . Nourrit aux mamelles de la grandeur nationale, Poutine n’a non plus cure d’un suicide nucléaire entraînant toute l’Europe, si ce n'est le monde entier; il n’a également que faire d’une pénurie de choses vitales provoquée par la folie revancharde menant à l’autodestruction collective.

    Que l’Ukraine ne soit pas un enfant de chœur, soit. Toutefois, elle n'a jamais menacé d'envahir la Russie. Alors, vouloir justifier l’invasion de ce pays souverain avec toutes les horreurs qui en découlent, par les horreurs commises en Ukraine et ailleurs, et cela, par une logique explicative, contorsionniste, relève de l’inconscience mystérieuse.

    David Frenkel

  • La violence aujourd'hui dans notre société

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    La violence, c’est ce déchaînement d’élans, qui se traduit soit par le geste soit par la parole. Elle est propre au règne animé. Toutefois, si le monde animal subsiste grâce à elle, car la loi du plus fort y dicte ses règles, le genre humain, quant à lui, obéit en plus à des lois immatérielles. L’immatérialité englobe tout ce qui se situe en dehors des contingences de survie, comme les sentiments envers autrui. Ceux-ci se manifestant pour le pire et le meilleur, les hommes y sont soumis selon les tendances innées de chacun d’eux. C’est pourquoi lorsque les humains ne doivent pas se battre entre eux pour manger à leur faim, ils peuvent exprimer de la violence pour des raisons immatérielles. L’ambition d’accaparement des ressources économiques ou des territoires à des fins égotiques, le rejet de l’autre pour des motifs de foi font partie de ces raisons.

    Arrêtons-nous sur celles-là. Jadis, les victimes dues à la guerre se comptaient uniquement parmi les soldats. A notre époque, ce sont aussi des civils en nombre qui subissent les ravages des conflits armés. Par ailleurs, par le passé, les religions canalisaient la violence contre les mécréants ou contre ceux qu’un dieu vouait aux gémonies, voir à l’extermination. Le nationalisme, le racisme, l’antisémitisme, lui servaient aussi d’exutoire. Aujourd’hui, dans le monde occidental, alors que les religions tombent en désuétude aux yeux de la plupart des individus, que le patriotisme s’extériorise principalement dans les stades, que le racisme et l’antisémitisme passent sous l’éteignoir de la bien-pensance officielle, la violence s’y agite et s’y déverse à tout-va. Pour la contenir, il conviendrait de censurer les films, les jeux et les autoroutes de l’information qui font son apologie. Transformons cette agressivité qui est innée dans l’humain en volonté d’arriver au but que l’on s’est fixé. Transfigurons la en sentiments ardents envers toutes choses ayant soulevé l’intérêt.

    les parents, les éducateurs, y ont un grand rôle à jouer, et c’est aussi à eux qu’incomberait le devoir d’enseigner le respect sous toutes ses coutures. Mais que de houles monstrueuses déferleront encore sur l’humanité avant qu’émerge un monde non-violent. La métaphore du déluge dans l’Ancien Testament, cela vous parle-t-il ?

    David Frenkel (illustration De Plume en Plume)