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UN PEU DE TOUT - Page 71

  • la monstruosité, comme la beauté, se constate par elle-même

    Regardons les choses en face : un homme, un seul, décide pour des raisons qui sont pourtant indécentes à officialiser, et cela par égard aux victimes, d’envahir un pays souverain. Aussi, ceux qui subissent le drame causé par des soudards n'ont que faire des histoires assassines, de passé criminels, pour tenter de justifier la conduite égotique, le comportement détaché d’un despote. La gent écrivante qui cherche une explication à la décision scélérate, et cela tout en se faisant le chantre de la dénonciation de celles ou de ceux qu’elle considère être des hypocrites perpétuent inconsciemment cette tare qui mènera ce bas-monde à son anéantissement. Si une certaine religion met au summum de la récompense paradisiaque l’acte terroriste en faisant fi de la souffrance humaine, cette gent qui met au pinacle de l’argumentation l’acte délictueux d’un autocrate place l’horreur au tréfonds de la géhenne en faisant abstraction de ceux qui croupissent dans l’actuelle abomination.

    Chers humains, gardons à l’esprit que la monstruosité, comme la beauté, se constate par elle-même, l’expliquer c’est la réduire.

    David Frenkel

     

  • Lassitude et révolte

    Pour invoquer le profond écœurement face aux attentats qui ne cessent d’ensanglanter un monde devenu immonde par la faute d’endoctrineurs ayant chrétiens et juifs dans le collimateur (en une dizaine de jours, Israël a eu à déplorer 11 morts suite à des attaques terroristes 1)), voici :

    Les professeurs de la haine

    La haine tisse sa toile

    Pour saisir avec malice

    Les ententes qui s’étoilent

    Autour des esprits qui glissent

    Sur bien des contrariétés

    De l’existence ici-bas;

    Gorgée de malignité,

    Faussement elle combat

    Les naïfs qui s’aventurent

    Dans cette atmosphère vile

    Qui gravement déstructure

    La communauté civile.

     

    Avec des slogans simplistes,

    Bien des tribuns s’évertuent

    A mettre autrui sur la liste

    Des personnes sans vertu,

    Des hommes mis au rebut

    Par une haine ancestrale;

    Et ce n’est que le début

    Des aversions magistrales

    Qui vont enfoncer le monde

    Dans le marasme gluant

    De l’agissement immonde

    Réduisant l’âme à néant.

     

    Sus aux livres dit sacrés;

    Ces professeurs de la haine

    Dont les mots iront s’ancrer

    En tant et tant d’âmes naines

    Prenant pour paroles saintes

    Celles qui sont prononcées

    Dans de vénérées enceintes

    Et vont les influencer.

     

    Que la haine se recouvre

    Du duvet du sentiment

    Afin que l’humain découvre

    L’amour bleu du firmament.

                                                  David Frenkel

    1) Solidarité face à l’adversité : De nombreux ultra-orthodoxes assisteront aux funérailles du policier chrétien Read more https://infos-israel.news/solidarite-face-a-ladversite-de-nombreux-ultra-orthodoxes-assisteront-aux-funerailles-du-policier-chretien/

  • Vers les insoupçonnées Hauteurs

    Toi le violoniste des rues

    L’allégro s’extrait du boucan

    De la circulation urbaine

    Flattant les oreilles férues

    D’un mouvement les embarquant

    Dans la jubilatoire aubaine

     

    Le tendre timbre de la flûte

    Éparpille dans une ruelle

    L’adagio combien langoureux

    Un déferlement de volutes

    Emplissent de sons sensuels

    Le cœur soudainement poreux

     

    L’andante que joue le pianiste

    Dans l’antichambre d’une gare

    Accompagne des afflictions

    Les sonorités humanistes

    Sèchent les humides regards

    En quête de consolation

     

    Honorons l’instrumentaliste

    Ayant mis tous ses sentiments

    Dans la divine performance

    Pour que tant d’adieux réalistes

    Enclenchant de tristes tourments

    La joyeuse paix ensemence

     

    Gloire au musicien amateur

    Toi qui de façon anonyme

    Transporte mains individus

    Vers les insoupçonnées Hauteurs

    Où l’exaltation magnanime

    Transporte l’esprit éperdu

     

    Bénis sois-tu le musicien

    Qui par tes notes a soufflé

    Une sentimentalité

    Dans la plume du parnassien

    Les sentiments vont s’envoler

    Vers un amour d’éternité

     

    David Frenkel