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UN PEU DE TOUT - Page 72

  • Poser ces questions, ce n'est pas y répondre

    Monsieur Décaillet, vous qui vous vous en prenez au monde libre en couvrant vos incriminations par d’anciennes exactions dont le monde libre, et je vous l’accorde, a été coupable, ne vous vient-il pas à l’esprit que votre diatribe scie la branche sur laquelle vous êtes assis ? S’en prendre à ce monde libre dans lequel vous pouvez vous exprimer sans qu’un dictateur vous jette en prison dépasse ma logique. Vitupérer contre ce monde libre dans lequel vous pouvez élire démocratiquement un gouvernement outrepasse mon entendement, Avez-vous oublié les horreurs qui ont été commises par ce monde qui semble ne pas avoir attiré votre attention ? Ne vivons-nous pas dans un monde qui est parsemé de crimes contre l’humanité depuis qu'il est monde ? Alors pourquoi soulever de manière sélective le passé du monde libre ?

    Par ailleurs, affirmer comme vous le faite, que La guerre en Ukraine est un conflit territorial, sur un ancestral contentieux qui évolue, au fil des siècles, n’est-ce pas faire fi des déclarations de Poutine ayant allégué de manière officielle que, et je cite certaines phrases dans l'ordre où elles ont été prononcées : «Mon objectif était de "démilitariser et dénazifier l'Ukraine"; "ce n'est pas notre plan d'occuper le territoire ukrainien"; "nous n'avons pas l'intention d'imposer quoi que ce soit à qui que ce soit par la force."» ?1)

    Monsieur Décaillet, poser ces questions ce n’est pas y répondre !

    Mais avouez quand même qu’après des semaines de bombardements causant des milliers de morts et le déplacement de 10 millions de personnes à l'intérieur de l'Ukraine et au-delà, cela fait beaucoup pour un Poutine qui a nommé l’invasion ukrainienne "opération militaire spéciale" 1), et n'en soyez par surpris, que les médias russes contrôlés par l'État sont tenus d'adopter, car ils sont dans un pays qui ne fait pas partie du monde libre.

    David Frenkel

    1) Paul Kirby BBC News

  • On ne justifie pas une horreur par une autre horreur

    Ceux qui dénigrent l’OTAN, les États-Unis, les pays libres et démocratiques ---et rien n'est parfait ici-bas---, en remontant dans le temps pour dévoiler leurs criminels agissements, cherchent bien souvent, sciemment ou inconsciemment, à occulter les faits et gestes d’un despote qui tue ou emprisonne ses opposants. C’est la Russie et non pas l’Otan ni un État démocratique qui a envahi l’Ukraine, un pays souverain. Sus à la dénonciation unilatérale et sélective, et il ne sert à rien de remuer un passé sanglant, et celui-ci existe depuis que le monde est monde, pour justifier subrepticement l’agression russe. Qui a dit que le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas ? Hélas, de nos jours, il est conflictuel. Alors, de grâce, concentrons-nous sur l’horrible actualité qui se déroule présentement sous nos yeux en hurlant l’abomination, sans chercher à la minimiser sous prétexte que d’autres ont également été aussi odieux dans d’autres contextes. On ne justifie pas une horreur par une autre horreur. Toute atrocité commise contre des civils innocents relève de la folie, et on ne justifie pas un dérèglement de l’esprit, car cela relève de la maladie. Un homme bénéficiant de ses facultés mentales ne commet pas des actions létales.

    David Frenkel

  • Le printemps sonne le réveil (un peu de poésie dans ce monde de...)

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    La candeur blanche des narcisses

    Qui se développent par six

    Les pétales ensoleillés

    Qui sont divinement taillés

    Nous mettent en face du temps

    Qu’on appelle toujours printemps

     

    L’aube chamarrée de couleurs

    Peignant les ramages en fleurs

    D’airs exaltés et joyeux

    Scintillant de reflets soyeux

    Trace ce printemps ambitieux

    Descendant au réveil des cieux

     

    La fève revêtue de vert

    Consolide cet univers

    Qui métaphore notre ardeur

    Par une image de verdeur

    Une éloquence printanière

    Nous sort de l’hivernale ornière

     

    Le susurrement régulier

    D’un ruisseau si particulier

    Abreuvant le verger naissant

    A flanc d’un dénudé versant

    Envoûte la butte d’avril

    D’une allégresse puérile

     

    Le parfum de l’herbe coupée

    Gisant sur la terre trempée

    Embaume la belle saison

    D’un printemps coulant à foison

    Dans les sillons de la campagne

    Menant au pays de cocagne

     

    Le printemps sonne le réveil

    Des choses qui nous émerveillent

    Sur les froideurs de la nature

    Le monde à nouveau se structure

    Au ciel de l’imagination

    Fleurissent maintes créations

    David Frenkel (illustration De Plume en Plume)