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UN PEU DE TOUT - Page 31

  • Que l'on se le dise !

     

    L’intifada médiatique contre Israël

    Par Israël 24/7

    5 janvier 2023

    L’intifada médiatique contre Israël

    Le nouveau livre de mon ami, l’historien Richard Landes, rédigé en anglais, montre comment une guerre menée avec des mensonges et avec le langage, met en danger non seulement l’Etat juif, mais aussi l’Occident lui-même.

    A partir du moment où Yasser Arafat a lancé sa deuxième intifada contre Israël en 2000, qui était prévue de longue date, les mensonges les plus éhontés sur les Juifs et Israël ont été racontés de manière implacable, et ils ont été largement crus, « parce qu’ils sont tombés dans des oreilles bienveillantes et sur un terreau fertile », pour reprendre l’expression de Bat’Ye or. Pendant des années, les maîtres propagandistes du cyberespace, des médias occidentaux et de la science ont réussi à déformer la réalité de manière diabolique. Le monde entier a cru à un récit totalement faux.

    Le nouvel ouvrage de Richard Landes Can the Whole World Be Wrong ? documente cette histoire de manière minutieuse, implacable et brillante.

    Landes est historien. Il étudie les mouvements apocalyptiques. Il est l’auteur de huit livres et d’innombrables articles. Il gère un site internet, The Augean Stables. C’est lui qui a inventé le terme « Pallywood » (contraction de Hollywood et Palestinien) pour décrire la tactique des Arabes consistant à fabriquer des fausses images que les médias les reprennent, et alimenter la propagande anti-israélienne déguisée en informations. Vous pouvez découvrir leurs exploits sur le site Pallywood.com.

    Mort iconique de Mohammed al-Dura

    Dans son livre, Landes traite une à une les « légendes de meurtres rituels » modernes, en commençant évidemment par la mort emblématique de Mohammed al-Dura, un enfant de la bande de Gaza qui aurait été assassiné intentionnellement par de cruels soldats israéliens. Sa mort ayant été filmée et immédiatement attribuée à Israël, bien que la vidéo ne prouvât rien de tel, al-Dura est devenu le garçon dont l’image orne des milliers de tasses et de T-shirts, a mis le monde entier en émoi et a donné lieu à d’innombrables atrocités musulmanes, notamment des attentats-suicides, des fusillades, des attaques au couteau et des attaques à la voiture-bélier contre des civils israéliens.

    Philippe Karsenty a été poursuivi en justice pendant plusieurs années par France Télévision pour avoir publiquement dénoncé le mensonge al-Dura. Le gouvernement israélien a fini par déclencher une enquête qui montra qu’il s’agissait d’une falsification orchestrée par le journaliste communiste franco-israélien Charles Enderlin, qui refusa d’enquêter et de respecter les règles les plus élémentaires du journalisme.

    Comme le note Landes, la couverture médiatique initiale de l’incident était malveillante et incendiaire :

    « Le film (partiel) et le récit qui l’accompagnait sont immédiatement devenus viraux et sont ensuite devenus mythiques. Le matériel filmé était spectaculaire, émotionnellement aussi fort que les chiens qui attaquaient les manifestants noirs à Birmingham (1963) ou la jeune vietnamienne apeurée qui courait dans la rue, nue et enflammée par le napalm (1972). … Malgré de gros problèmes avec le matériel cinématographique … les journalistes se sont précipités sur l’histoire. … Elle est devenue l’icône de la haine au 21e siècle. On ne peut pas surestimer son impact ».

    « Le rôle d’al-Dura en tant qu’agitateur est clair », écrit Landes, « et si les dégâts ont été moins importants que lors des anciens pogroms européens, c’est uniquement parce que les Israéliens ont pu se défendre, ce que les Juifs de Kichinev n’ont pas pu faire ».

    Landes nous rappellent également qu’Oussama ben Laden a utilisé al-Dura dans une vidéo de recrutement pour le djihad mondial et que les premiers kamikazes arabes ont montré al-Dura dans les vidéos qu’ils ont laissées derrière eux.

    « La honte de l’holocauste n’existe plus ! »

    Ils ont eu des collaborateurs enthousiastes dans les médias. Landes note :

    « La présentatrice du journal télévisé Catherine Nay (Europe News, Decryptage, 2003) a commenté : « Avec la force symbolique de cette photo, la mort de Mohammed annule, efface la mort du garçon aux mains levées devant les SS dans le ghetto de Varsovie ».

    Emmanuel Brenner (Naibed, 2007) a argumenté comme suit : « En réalité, ‘ces gens’ [les Juifs] se comportent aussi mal que nous. La honte de l’holocauste n’existe plus ! La mort de Mohammed a effacé le garçon du ghetto ».

    Le poète arabe Mahmoud Darwish est allé jusqu’à écrire une ode sur le « tireur de sang-froid », a décrit des scènes « devant la caméra » – qui n’existaient pas – et a évoqué « l’enfant Jésus ».

    Selon Landes, la manière dont les journalistes occidentaux ont traité l’histoire constitue « l’un des échecs les plus monumentaux du journalisme professionnel dans la longue et mouvementée histoire du journalisme de guerre ». En effet, une analyse balistique a révélé plus tard que les balles qui ont tué al-Dura n’ont pas pu être tirées par des soldats de Tsahal. Il n’est donc pas surprenant que les médias aient refusé d’en parler.

    Landes explique que cela n’a pas seulement eu des répercussions sur le conflit israélo-palestinien. Il affirme que le langage a été rendu « apte aux armes » et « dévalorisé » afin de « susciter l’indignation et la panique morale ». Il constate à juste titre

    qu' »Israël a été la première manifestation forte et globale de cette hystérie morale déclenchée par des récits, la première désorientation morale massive de ce siècle. Depuis, l’absence de contact avec la réalité sur laquelle elle se fonde n’a fait qu’accroître son ampleur. … Actuellement, nous essayons de penser avec un vocabulaire profondément corrompu, avec des termes qui ont été vidés de leur substance, même s’ils restent chargés d’émotion ».

    Existe-t-il un Dôme de fer contre les légendes de meurtres rituels ?

    Au début du 21e siècle, plusieurs départements de l’United Jewish Appeal se sont concentrés sur la restructuration de leur mission et ont gardé le silence sur l’antisémitisme. En revanche, la campagne de dons actuelle de l’UJA de New York se concentre fortement sur l’antisémitisme, tout comme les pages de dons de la Conference of Presidents et de l’ADL.

    Mais les organisations juives américaines ont-elles vraiment un plan pour ériger un Dôme de fer contre les légendes de meurtres rituels ?

    Landes a-t-il des suggestions ? Il m’avait proposé, il y a quelques années, ainsi qu’à quelques intellectuels francophones, de créer un groupe de réflexion et de lutte contre le biais et les mensonges antisémites dans les médias. Il affirme que nous devons relire l’intifada médiatique qui a commencé avec al-Dura pour comprendre comment les faits et la réalité ont été échangés par la gauche et les médias contre des mensonges, et que cela a conduit à la représentation dominante d’Israël comme une puissance intrinsèquement mauvaise et des Arabes comme des victimes éternelles.

    Choisis la vie, même si elle est difficile

    « Une relecture du début des années 2000 peut donc amorcer un processus de réorientation morale et cognitive, un alignement sur un credo progressiste davantage fondé sur la réalité et donc plus efficace à long terme », affirme-t-il.

    Landes propose également le « courage », la volonté d’accepter la « honte » publique et même les dommages physiques au nom de la vérité, comme seul moyen de résister à la barbarie anti-occidentale.

    « Nous sommes dans le combat de notre vie », dit-il, « un combat pour la civilisation qui a rendu possible la vision de Blake d’un monde de querelles spirituelles et non de massacres charnels. Nous nous battons contre ceux qui croient que la vérité et l’honneur sont basés sur les cadavres et la domination ».

    Landes nous invitent à préférer la vie à la mort :

    « Embrasser la vie, c’est accepter la vulnérabilité, mais c’est aussi demander la réciprocité. … S’engager ouvertement et sans protection avec des personnes qui méprisent de tels principes et aspirent à la domination, tout en s’opposant à ceux qui s’y sont consacrés depuis près de quatre millénaires, définit la folie et incarne une étonnante stupidité. Si l’on s’engage dans la vie, les récompenses sont à la hauteur des exigences. Choisis la vie, aussi difficile soit-elle ».

    Ce livre est une leçon d’histoire importante, surtout pour ceux qui n’étaient pas encore nés lorsque les nouvelles légendes de meurtres rituels ont commencé, mais qui sont maintenant confrontés à la haine métastasée des Juifs sur les campus et dans les rues.

    Cet article est largement repris et inspiré dune critique publiée dans le Jewish News Syndicate.

     

  • Des nouvelles de Gaza qui pourraient inspirer certaines...

    Un Arabe de 21 ans a fui l’enfer du Hamas à Gaza pour une vie meilleure en Europe, il est revenu chez lui … dans un cercueil

    Par Israël 24/7

    5 janvier 2023

    Un Arabe de 21 ans a fui l’enfer du Hamas à Gaza pour une vie meilleure en Europe, il est revenu chez lui … dans un cercueil

    Famille arabe de Gaza

    Il était l’un des nombreux Arabes qui ont risqué le périlleux voyage à travers la Méditerranée.

    Il s’est noyé aux côtés de sept autres habitants de Gaza, dont les corps ont été rapatriés en décembre, s’ajoutant au bilan de près de 2 000 personnes mortes ou portées disparues l’année dernière en Méditerranée par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

    La mort a frappé sa mère Samira al-Shaer comme un « tremblement de terre », a-t-elle déclaré à l’AFP au domicile familial à Rafah, dans le sud de Gaza.

    « Je connaissais les dangers de l’émigration, mais à un moment donné, j’ai renoncé à cause de son insistance à partir. Chaque jour, j’attendais des nouvelles de sa mort », a-t-elle dit.

    Embrassant une photo de son fils décédé, elle a déclaré que c’était « le manque de travail et la pauvreté qui ont poussé Younis à partir », du fait que le Hamas, qui contrôle bande de Gaza, investit les milliards de dons qu’il reçoit en armement et infrastructure terroristes, et prend une commission au passage pour ses dirigeants, au lieu d’améliorer le sort de ses citoyens.

    Pas moins de deux tiers des 2,3 millions d’habitants de la bande de Gaza vivent dans la pauvreté, selon les chiffres du Bureau central palestinien des statistiques, malgré les sommes colossales versées par les riches donateurs du Golfe, qui sont détournées pour le terrorisme et la corruption.

    Shaer a étudié la comptabilité pendant deux ans avant de décider de quitter l’enclave arabe, en compagnie d’un groupe de parents.

    Gaza n’est pas soumis à un blocus économique par Israël, seulement sécuritaire, et la frontière avec l’Egypte dépend des rapports que le Hamas, qui a pris le pouvoir en 2007, entretient avec le gouvernement al Sissi. Cela signifie que les habitants peuvent pas sortir par voie aérienne ou maritime en passant par l’Egypte, mais les infiltrations et attentats de l’Etat islamique dans la péninsule du Sinaï ont encouragé les autorités égyptiennes à un contrôle très strict des accès, contrôle dont toute la population subit les conséquences. Ajoutez à cela les bombardements répétés sur Israël qui déclenchent les ripostes de l’Etat juif, et vous comprenez le désespoir des jeunes arabes de la bande.

    En février dernier, Shaer s’est rendu en Libye, qui est une plaque tournante des traversées de migrants clandestins par la Méditerranée. Il espérait atteindre la Belgique et, tout au long de cette route ardue, il appelait sa mère.

    Il m’a dit : « Ne t’inquiète pas, si Dieu le veut, nous arriverons » », a-t-elle déclaré, ajoutant que d’autres membres de sa famille avaient déjà fait le voyage avec succès.

    Pourtant, le plan a rapidement commencé à s’effilocher, a déclaré à l’AFP son frère Mohammed al-Shaer.

    En arrivant en Libye, le groupe s’est fait voler son argent et ses biens par de gentils arabes amis du « peuple palestinien ».

    Le groupe a été arrêté par l’un des nombreux gangs de trafiquants d’êtres humains en Libye, lesquels sont encouragés dans leurs traite d’êtres humains par les ONG « humanitaires » qui militent pour qu’aucune loi ne soit appliquée en Europe, et qu’ils soient accueillis avec toutes les aides financières possibles et imaginables.

    Des trafiquants encaissent deux fois le passage

    Les trafiquants enlèvent souvent les clandestins pour obtenir une rançon, et encaissent ensuite le prix du passage en mer. Ca, les humanitaires s’en fichent, car ce sont des humanitaires. Le frère de Shaer a déclaré que le gang avait forcé sa famille à payer 1 500 dollars.

    Pire encore, le groupe a payé pour traverser la Méditerranée, mais a été piégé car il n’y avait « pas de bateau, pas d’abri, pas de nourriture », a déclaré Shaer.

    Ils ont fini par embarquer sur un canot pneumatique en octobre, mais celui-ci a rencontré des difficultés et le bateau n’a jamais atteint la côte italienne.

    Le corps de Younis al-Shaer et ceux de sept autres Gazaouis ont été retrouvés plus tard sur la côte tunisienne, à l’ouest de la Libye.

    De Gaza, les migrants visent toujours à atteindre la Libye pour tenter leur chance en mer, aux côtés d’autres migrants alléchés par la vie gratuite en Europe.

    Le nombre de personnes atteignant l’Europe par la mer Méditerranée est en hausse depuis trois ans, selon les données du HCR, pour atteindre plus de 146 000 en 2022.

    Pour Samir Zaqout, directeur adjoint du Centre Al-Mezan pour les droits de l’homme, une ONG basée à Gaza, « le chômage, la pauvreté et la frustration sont les principaux moteurs de la migration des jeunes de Gaza ». Il ne peut pas dire que le Hamas, qui règne sur la bande de Gaza, est responsable de ces maux, sans quoi il se retrouverait les deux genoux fracassés à coup de crosse de fusil. Simple avertissement.

    Selon Masarat, un institut de recherche basé à Gaza, environ 36 000 personnes ont quitté la bande au cours des cinq dernières années pour tenter d’émigrer.

    Le voyage peut coûter très cher. Shaer estime que le voyage de son frère a coûté environ 9 000 dollars, dont les deux tiers sont allés aux passeurs.

    La famille est restée 20 jours sans nouvelles de lui, avant que son frère ne contacte les passeurs sur Facebook.

    « Ils m’ont dit que tout allait bien… mais ils m’ont menti », a-t-il déclaré.

    Shaer, désespéré, a alors contacté des militants tunisiens et s’est associé à eux pour tenter de retrouver Younis et les autres Gazaouis.

    « Ils ont trouvé son passeport enveloppé dans du nylon parmi des cadavres rejetés par la mer sur la côte », soupire Shaer.

    Les rêves de Younis lui ont coûté la vie, a déclaré sa famille. Mais les rêves du Hamas sont intacts.

    © Equipe de rédaction Israel247.org

  • Vive la morale !

    Non, Monsieur Décaillet, désoler de vous contredire par un billet. Vous m’en astreignez étant donné que vous m’avez banni de commentaires sur le blog que vous teniez à la TDG, car lèse majesté. Et vous conviendrez, cher Monsieur, que la la liberté d’expression ne s’arrête pas aux frontières de l’ego de quiconque.

    Après ce préambule venons en aux faits. Une société, qui selon une de ses définitions est un ensemble de personnes réunies dans un lieu, doit être régie selon des lois qui l’empêche d’être soumise à cette loi de la jungle, dite la loi du plus fort. Ces lois édictées dans le code civil et pénal est une morale institutionnalisée. Aucun citoyen n’a donc le droit, sous peine d’être sévèrement sanctionné, de pénétrer armes en mains dans la propriété de son prochain en invoquant des motifs personnels n’ayant rien à voir avec la possession du bien. Il devrait en être de même pour l’ensemble des États réunis dans de ce bas monde. Nul Nation ne devrait pouvoir envahir une autre nation, lui faire la guerre, sous un quelconque prétexte étranger à la légitimité qui lui a été conférée par l’ONU. En revanche, l’envahissement pacifique d’un pays, comme le fait l’impérialisme US, par exemple, n’est pas condamnable. Et dût-il commettre des crimes, l'horreur passée ne peut décharger l'horreur commise présentement par un autre acteur.

    Je m’inscris donc en faux contre vos allégations, Monsieur Décaillet.  « Elles s'articulent, aussi, autour d'un rejet sans appel de la morale, lorsqu'on on se prononce sur une période historique, au profit de l'impératif premier qui est pour moi la lucidité. Établir les chaînes de causes et de conséquences, dégager les intérêts économiques, démanteler le jeu des masques, bref s'inspirer de l'historien athénien Thucydide, dans son chef d’œuvre écrit il y a 25 siècles, La Guerre du Péloponnèse », écrivez vous. Non, cher Monsieur, aucune atrocité, et l’envahissement de l’Ukraine décidée par l'autocrate Poutine, et les exactions des soudards ainsi que les bombardements d'infrastructures civiles qui vont avec, ne peuvent être expliquées, car elles relèvent des bas-instincts humains n’ayant aucune justification. Seule la morale aurait pu l’empêcher.

    David Frenkel