En ces moments ils fêtent

un amour sans défaite

Au parfum d’une rose

Leur mariage s’arrose

D’effluves de tendresse

Des rosées d’allégresse

Ruissellent sur les cœurs

Leur amour en liqueur

Enivre les conjoints

D’un amour qui rejoint

A la Saint-Valentin

La splendeur du satin

L’éclat d’une passion

Aux mille sensations

Enveloppent deux corps

D’un amour qui décore

l’hymen resplendissant

Rempli d’amoureux sang

Quatorze février

Jour du Calendrier

Où l’amour fait honneur

Dans toute la teneur

D’une fidélité

Cousant la volupté

Sur les peaux de caresses

Sur les lits de tendresse

En ce jour on festoie

L’hyménée qui tutoie

L’enchantement divin

Ce spirituel vin

Issus des sentiments

Étreignant les amants

Saint-Valentin est là

Pour marquer le gala

D’un couple d’amoureux

Au bonheur plantureux

David Frenkel (publié aussi sur le site De Plume en Plume sous le pseudonyme Benadel)

L'homme creuse sa propre tombe

Les moteurs pétaradent

Dans la cité dortoir ;

Devant les murs blafards,

Maintes motos paradent.

Les gens sur les trottoirs

Vous filent leur cafard.

Respirant l'air vicié

Des pots d’échappement

Leur mines vous diffusent

Le zombie émacié

Acceptant gentiment

Les crasses qui vous usent.

Sur les ailes volantes,

La pollution voyage

L'énergie d'un avion

Souille de façon lente

L'air qui dans son sillage

Charrie les alluvions

De notre société.

La terre est dénudée.

On déboise à tout va ;

Tant de voracités

Fortement débridées

Comblent le Dieu Shiva.

Le réfrigérateur,

Les calottes glacières,

Conservent notre terre.

L'homme, le prédateur,

De manière grossière,

Creuse l'affreux cratère.

Les montagnes d'ordures

Que la terre engloutit

Causeront l'hécatombe.

La nature, elle endure,

Et l'homme, l'abrutit,

Creuse sa propre tombe.

David Frenkel (Publié aussi sur le site De Plume en Plume)