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UN PEU DE TOUT - Page 33

  • Puisse l'année à venir...

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    Débarrassons-nous du fardeau

    Que nous avons eu sur le dos

    Jetons au rebut les tracas

    D’une année charriant le fracas

    Des conflits résonnant en nous

    Et qu’aucune paix ne dénoue

    Faisons chanter l’année nouvelle

    D’espoirs qui se renouvellent

    Dans la musique de l’entente

    Tant de joies y sont en attente

    Puisse une année d’espérance

    S’élever des nuits de souffrances

     

    Lâchons prise d’une année sombre

    Où le deuil nous a fait de l’ombre

    La perte des personnes chères

    Laissent notre esprit en jachère

    Les désirs en nous disparaissent

    Embrumés qu’ils sont de détresse

    Que l’année naissante déchire

    La brume qui nous fait fléchir

    Que ses journées ensoleillées

    Rendent nos esprits éveillés

    Afin d’admirer la splendeur

    Gommant les obscures laideurs

     

    Oublions les maux de la terre

    Les jaillissement des cratères

    Sous les effets d’un tremblement

    La nature et ses éléments

    Ont endeuillé bien des familles

    Notre cœur d’angoisses fourmille

    Laissons-nous nous abandonner

    A l’euphorie d’une autre année

    Sur la plage de l’insouciance

    Loin des secrets de l’omniscience

    Gouttons à la félicité

    D’une année sans calamités

    David Frenkel (Publié également sur le site De Plume en Plume, qui en a fait l'illustration,, sous le pseudonyme Benadel)



     

     

     

     

     

     

  • Lettre d'amour

    Depuis que tu t’es un jour en allée.
    La couleur rouge de mon azalée
    A pâli, mon grand chagrin l’a flétrie.
    L’abandon de ton amour m’a meurtri.

    Ta passion reste imprégnée dans l’alcôve,
    Pour toi, tout cela c’est  de la guimauve ;
    A tes yeux, je n’étais qu’une passade,
    Tes sentiments n’étaient qu’une façade.

    Lorsque quelqu’un prononce ton prénom,
    Je me remémore, fille canon,
    L’étreinte protectrice de tes bras ;
    Il flottait autour de toi cette aura
    Qui me projetai vers ta joliesse,
    D’un univers, d’une nature en liesse.

    Ta voix résonne toujours dans mon cœur ;
    J’entends l’écho d’une passion en pleurs.
    L’éclat de tes yeux illumine encore
    Les lieux que nous fréquentions alors ;
    Ces endroits reflètent la nostalgie
    D’un amour sombré dans la léthargie.
    Le zéphyr qui parcourait l’atmosphère
    Lorsque ta présence remplissait l’air
    S’est transformé par ta si longue absence
    En aquilon qui souffle en permanence.

    Aujourd’hui je me morfonds sous mon toit
    J’ai peur des journées qui passent sans toi
    Car le temps éloigne immanquablement
    L’attirance des séparés amants.

    Dans ma demeure, je crie et supplie,
    Je bois le calice jusqu’à la lie ;
    L’esprit chante toujours la même antienne ;
    Je prie le Seigneur pour que tu reviennes.

    Chérie, même si tu ne point souhaites,
    Te blottir contre moi sous la couette,
    Veuille bien réintégrer mon foyer
    Pour qu’à nouveau je puisse te choyer.
    Si tu me gratifiais de ton retour,
    Ta vénusté embellirait mes jours.

    J’aimerais tant que ces vers languissants
    Traversent les mers et les océans
    En te criant : « regarde ! Quelqu’un t’aime,
    Rejoins-le, ramène-lui son poème ! »

    David Frenkel (Publié également sur le site De Plume en Plume sous le pseudonyme Benadel)

     

  • Cette semaine nous fêtons Hanoukka !

    L’ardente flamme s’élève du candélabre.
    Célébrant le miracle de la fiole d’huile,
    Durant un moment l’homme pieux tait les palabres ;
    Rendant les grâces, maintes gens oublient leurs tuiles.


    Hanoukka, c’est une célébration joyeuse ;
    Sous les lumières de la glorification, 
    S’épanchent les réminiscences mélodieuses
    Qui leur rappelle la réinauguration


    De l’autel des offrandes dans le second temple
    Dont le mur, aujourd’hui, bien des juifs contemplent.
    Ce vieux vestige ancre à jamais l’appartenance 


    De Jérusalem au pays tant décrié.
    Puisse le monde entier en garder souvenance 
    Afin que la paix y puisse à jamais briller.

    David Frenkel