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UN PEU DE TOUT - Page 219

  • Réflexions (IV) Tout dépend...

    La qualité n’est pas toujours une vertu, et le défaut n’est pas toujours un vice. Je vous en donne quelques exemples. Être magnanime envers un malfrat relève de l’inconscience criminelle quand on connaît le risque de récidive de l’individu. la jalousie émanant d’un homme doté de grandeur morale devient émulation, elle peut engendrer de nobles choses. Il en est de même de la haine, elle peut être vilaine ou saine. Elle est vile lorsqu’elle est gratuite, qu’elle se déploie contre autrui sans que son auteur ait eu à pâtir de celui-ci. Le racisme se définit par la détestation arbitraire d’un non-moi perçu à travers la couleur d’une peau, la foi d’une croyance ou d’une nationalité, bref, par tout ce qui est perçu à travers le prisme des différences culturelles et physiques. Et il est du devoir de tout humaniste de honnir les prêcheurs de haine apposant leurs étiquettes discriminatoires sur certains. En revanche, s’élever avec véhémence contre ceux qui faillissent à leurs obligations n’est nullement haineux. Tout homme dont la fonction est de fournir ce qui est dû contractuellement peut être dénoncé abruptement par celui qui a été lésé. Aussi peut-on contester sans ménagement toute personne qui a été élue pour exercer une fonction au sein d’un État, et dont les décisions et les comportement ne nous siéent guère. Et ce n’est non plus faire preuve de haine que de stigmatiser une corporation dont les membres manquent de conscience professionnelle. De grâce, ne confondons pas l’objurgation avec la détestation. Ce n’est qu’en séparant le bon grain de l’ivraie que notre conduite sonnera vraie.

     

     

     

     

  • Les propos de l'ancien patron de l'armée de l'air israélienne : un prêté pour un rendu !

    Lu sur https://www.swissinfo.ch/fre/politique-ext%C3%A9rieure_pourquoi-la-suisse-irrite-isra%C3%ABl/45711464 (23.04.2020)

    Lors de la session de printemps des Chambres fédérales, la conseillère nationale socialiste Brigitte Crottaz s’est adressée au Conseil fédéral pour savoir «Comment faire respecter les droits de l’enfant dans le conflit israélo-palestinien». Des centaines d’enfants palestiniens ont été mis en prison par Israël, dans certains cas juste pour avoir jeté des pierres, affirmait la députée. Certains n’ont que 10 ans et passent plusieurs mois en prison sans bénéficier d’une représentation juridique ou d’une assistance médicale.

    Dans sa réponse, le Conseil fédéral a dit être «préoccupé par la situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé, y compris celle des enfants palestiniens dans les prisons militaires israéliennes». Le gouvernement a encore rappelé qu’il rappelle régulièrement les obligations découlant de la Convention relative aux droits de l’enfant dans le cadre de ses échanges bilatéraux avec les autorités israéliennes.

    Le gouvernement israélien a réagi immédiatement: par l’intermédiaire de son ambassade en Suisse, il a publié une prise de position officielle, qui a été envoyée au gouvernement suisse par le biais du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Le document nie les accusations de Brigitte Crottaz. Par exemple, il n’est pas vrai que des enfants de moins de 12 ans sont emprisonnés, et cela ne se produit certainement pas sans représentation légale ou assistance médicale, écrit l’ambassade israélienne.

    «Nous espérons que cette prise de position contribue à formuler une politique fondée et équilibrée qui tienne compte de la complexité de la situation», a indiqué une porte-parole de l’ambassade d’Israël en Suisse contactée par swissinfo.ch.

    Walter Blum, de l’Association Suisse-Israël, estime aussi que la réponse du Conseil fédéral est incompréhensible. Selon lui, il s’agissait d’une action concertée de la part du Parlement: «À l’heure des questions, quatre questions concernant Israël ont été soumises par des représentants écologiques et socialistes du Conseil national».

    Alors, de grâce, ne nous offusquons pas outre mesure des propos tenus par Zvika Haimovich sur la SSR qui critiquait l'achat d'avions de combat par la Suisse. Si son intervention est effectivement maladroite et inappropriée, cela est toutefois beaucoup moins grave que de s'immiscer dans la sécurité des israéliens en portant  de fausses accusations contre leur gouvernement. Ce n'est qu'un prêté pour un rendu.

    David Frenkel

  • Pourquoi cette insistance ?

    A nouveau l’ATS sous le titre À Jérusalem, un homme abattu après une attaque au couteau multiplie la formule éculée et stéréotypée. « L’attaque s’est déroulée au cœur de la Vieille ville de Jérusalem, située dans la partie orientale de la ville sainte occupée et annexée par Israël depuis 1967… nous dit la dépêche. Or, aux termes du droit international, la Judée Samarie (faussement renommée « Cisjordanie) et « Jérusalem-Est » appartenaient toujours, le 23 décembre 2016, date de la résolution UNSC 2334, à la Palestine, selon le traité de San Remo du 25 avril 1920, et selon le mandat de la Société des Nations (SDN) adopté le 24 juillet 1922. Cette Palestine est explicitement décrite dans ces deux documents comme le Foyer National du peuple juif. l’État d’Israël en est donc depuis 1948 le seul successeur légal. La résolution (UNSC 2334) déclarant illégales toutes les mesures en termes d’aménagement du territoire, d’urbanisme, de peuplement ou de développement économique prises par Israël dans les territoires dont il a pris le contrôle à l’issue de la guerre des Six Jours, est donc manifestement contraire au droit international. Pourtant, les deux agences de presse n'en ont cure, et répète à satiété les termes de cette résolution onusienne.

    Par ailleurs, il est à se demander pourquoi l’ATS et l'AFP à chaque fois quand la partie orientale de Jérusalem ou la Judée Samarie font l’actualité rappellent-elles que ce sont des territoires occupés. Elles l'évoquent guère lorsque, de par le monde, d’autres territoires illégalement occupés, et il y en des dizaines, font l’objet d’événements dramatiques. Cette insistance qui met en relief l’occupation de l’État juif des territoires, qui pourtant lui appartiennent depuis les temps bibliques, fait partie des mesures d'exception qui définissent l'antisémitisme.

    PS on vient d'apprendre qu'à Berlin, la ville tant prisée par une certaine frange d’Israéliens, a été le théâtre d’une attaque antisémite. Un bar ouvert par un Israélien a été incendié par des inconnus qui ont même tenté d’immoler son propriétaire, Emile Gililov. Avant de quitter les lieux, les criminels ont collé des stickers anti-israéliens sur la devanture. Les agences de presse, qui ne cessent de nous rabâcher la soit disant occupation israélienne, uniquement, en porte une part de responsabilité. Dans les yeux de bien des quidams être contre Israël, c'est être contre les juifs.

    David Frenkel