dfrenkel

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

UN PEU DE TOUT - Page 217

  • Les fantasmes anti-Trump

    Monsieur Schindler, est-ce la faute de Donald Trump, si les USA sont au prise avec le coronavirus ? Bien des économies de part le monde sont touchées, alors, de grâce ne vous focalisez pas sur l'économie américaine. Par ailleurs, le virus a surtout frappé les États qui sont dirigés par les démocrates, voir par exemple, New-York. Et les errements de Donald Trump face au covid19 n'ont rien à envier aux errements des dirigeants européens, n'est-ce pas Monsieur Macron ?

    Vous vous insurgez contre le racisme anti-noir de certains policiers, mais voici des statistiques qui devraient aussi vous faire réfléchir : Les chiffres suivants sont tirés d’un rapport (1) du Bureau des statistiques de la justice sur la période 1976-1998. Le rapport examine les cas où la police a tué des suspects.

    Dans 81% des homicides justifiables contre des noirs commis par la police entre 1976 et 1998, l’officier qui a tué un suspect était lui-même noir.

    En 1998, le nombre de policiers noirs qui ont tué un suspect noir était de 32 par 100 000 officiers noirs.

    La même année, le nombre de policiers blancs qui ont tué un suspect noir était de 11 par 100 000 officiers blancs.

    Les policiers tuent plus de blancs que de noirs (2)

    En 2017, 457 Blancs, 223 Noirs et 179 Hispaniques ont été tués par des policiers dans l’exercice de leurs fonctions.

    En 2018, 399 Blancs, 209 Noirs et 148 Hispaniques ont été tués par des policiers dans l’exercice de leurs fonctions.

    En 2019, les totaux étaient de 370 blancs, 235 noirs et 158 hispaniques.

    Si ces chiffres montrent bien une chose, c’est le racisme anti-blanc, puisque les noirs représentent 57% des meurtres, et que deux fois moins d’entre eux sont tués que les blancs.  D'où cette évidence : les policiers noirs tuent trois fois plus souvent des suspects noirs que les policiers blancs.

    Toujours la même année, le nombre de policiers blancs qui ont tué un suspect blanc ou hispanique était de 28 par 100 000 officiers blancs.  Cela démontre que les policiers blancs tuent deux fois et demie plus de suspects blancs et hispaniques que des suspects noirs

    Que ceux qui sont atteints du syndrome anti-Trump et qui s’abreuvent aux sources de l'AFP sachent donc raison garder !

    David Frenkel

    1) http://bjs.ojp.usdoj.gov/content/pub/pdf/ph98.pdf

    2) https://www.statista.com/statistics/585152/people-shot-to-death-by-us-police-by-race/

     

  • Naplouse n'est pas occupée !

    Par ce billet je fais part de mon écœurement de ne cesser de lire les mensonges que profère l’AFP et qui sont reportés sans autre par maints et maints journaux imprimés ou numérisés.

    Sous le titre Un Israélien poignardé à mort près de Tel-Aviv1), je lis "«Un homme est décédé à l’hôpital après avoir été poignardé par un suspect palestinien qui a été arrêté sur place», a déclaré à l’AFP le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld, précisant que le suspect était originaire de Naplouse, en Cisjordanie occupée, et avait obtenu un permis pour travailler en Israël. Or, selon les accords d’Oslo qui ont été signés à Washington le 28 septembre 1995, la Judée Samarie est découpée en trois zones. Les zones A comprenant les grandes villes palestiniennes : Jénine, Tulkarem, Naplouse, Qalqilya, Ramallah, Bethléem et Jéricho sont entièrement sous administration et sous contrôle sécuritaire de l’Autorité palestinienne. Les zones B sont sous contrôle civile de cette dernière, mais sont sous contrôle sécuritaire conjoint israélo-palestinien. Les zones C, quant à elles, sont entièrement sous administration et sous contrôle israélien.

    Il est donc mensonger d'écrire que Naplouse est située en Cisjordanie occupée. Non seulement l’AFP (l’ATS aussi) passe à la trappe le nom biblique « Judée Samarie » écrire que la Judée Samarie est occupée, si, sous-entendu qu'elle le soit par Israël, aurait été un non sens—, mais va à l’encontre d’une réalité factuelle qui est l’effet d’une réalité de droit.

    Je fais de l'esclandre aux responsables des rubriques «Monde» de tant de rédactions. Comment peuvent-ils déontologiquement  recopier une menterie pareille, et  contrevenir ainsi à l’article 5 de La Déclaration des devoirs et des droitsdu/de la Journaliste, je cite : Rectifier toute information publiée qui se révèle matériellement inexacte ?

    1) https://www.tdg.ch/un-israelien-poignarde-a-mort-pres-de-tel-aviv-219446249500

  • Les joies et les peines du football

    On a appris que seize agents des forces de l'ordre ont été blessés, 12 magasins ont été attaqués, et une quinzaine de véhicules ont été dégradés, dimanche soir durant et après le match Paris-SG– Bayern Munich comptant pour la finale de la ligue des champions qui a vu le club allemand l’emporter par 1 à 0. Lors de la victoire du PSG contre Leipzig, 36 personnes ont été arrêtées par les forces de l'ordre pour divers actes de violence. Que le PSG gagne ou qu'il perde, il draine une faune ayant envie d’en découdre. Cela m'a amené à faire la réflexion suivante :

    Les stades sont les temples du football dans lesquels on communie avec sa foi inébranlable lorsque les dieux tout en couleur se battent pour un ballon tacheté. Sus aux ennemis voulant violer les  pénates de onze preux. les joutes remplacent les fêtes religieuses. la foule implore l’appui des jambes musclées afin qu’elles frappent un ballon diabolique, afin qu’elles terrassent par un goal magique, l’adversaire ce Satan d’un jour. L’arbitre est le diable ou l’ange suivant l'équipe qu'on supporte. L’imprécation siffle l’ardeur belliqueuse, le chant fouette le cœur des idoles. La balle fait rouler les cris d’un orgasme lorsqu’elle pénètre l’arrière-garde. La croix du martyr rend au vaincu sa vertu. Tête froide ne cherche pas l’homme, sa grandeur s’échappe par les trous du chauvin, son esprit se recouvre d’un drapeau. Les individus gomment bien des différences lorsqu’ils évoquent les « allez, hop ! » Le vainqueur a pu compter sur les poteaux, le ballon a touché du bois. Le perdant allonge sur le gazon sa peine. Ses pleurs n’éteignent pas le feu de son enfer, l’objet tant convoité est du mauvais côté. La souffrance est clouée sur un ballon, la joie tourne en boucle autour d’un succès. Les foudres de la déception et les éclairs du bonheur tombent des esprits embrumés et s’abattent aveuglement. Quand la clameur cesse, lorsque la déception s’évapore, la foule exhorte les pères du ballon de servir derechef la messe du football.

    David Frenkel