dfrenkel

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

UN PEU DE TOUT - Page 189

  • Nouvelles précisions sur les fraudes électorales américaines {X}, article sur Dreuz info que je désire partager

     
    Publié par Jean-Patrick Grumberg le 18 novembre 2020
    Page d’Eric Coomer, une célébration de la haine de Trump, depuis supprimée

    Dans une interview, Joe Oltmann, le fondateur de FEC, une association conservatrice qui défend le mode de vie traditionnel de l’Amérique, explique avoir infiltré les Antifa.

    C’est là qu’il a découvert par hasard – cela se passait en septembre dernier, qu’une des personnes présentes dans une conversation entre membres du groupe extrémiste était Eric Coomer, le fondateur et vice-président de Dominion Voting Systems, qui est utilisé dans de nombreux Etats américains et d’Amérique latine pour compter les élections.

    Et au cours de la conversation, alors qu’à l’époque Joe Oltmann n’avait jamais entendu parler de Dominion (nous non plus d’ailleurs, ne connaissions pas leur nom avec l’élection) Coomer a déclaré « Ne vous inquiétez pas pour l’élection, Trump ne va pas gagner. Je m’en suis assuré ! »

    Oltmann a ensuite fouillé sur internet, il a retrouvé le profil Facebook de Coomer, et a découvert qu’il est un respectable cadre d’entreprise le jour, et un antifa haineux le soir – ce n’est pas un cas unique, une avocate de New York a été arrêtée en mai pendant une émeute des Antifa et reconnue sur des photos.

    Depuis, Coomer a effacé de ses comptes dans les médias sociaux les éléments qui montrent son extrême haine de Trump.

    En appui de ce qui est peut-être un sale coup organisé par le dirigeant de Dominion, je suis allé plus loin, j’ai enquêté. Voici ce que j’ai trouvé :

    Carte où les machines Dominion sont installées (tirée de leur site internet)

    1 Le premier est qu’aucun journaliste n’a enquêté sur Dominion : ils ne veulent pas savoir, et c’est très suspect car c’est leur raison d’être. Ils défendent Dominion au lieu de douter de Dominion. Ils ne veulent pas faire leur métier, alors que c’est le seul métier qui soit mentionné dans la constitution des Etats-Unis, parce qu’il a un rôle important à jouer dans les équilibres du pouvoir : il est supposé être le contre-pouvoir. Les journalistes, en réalité, ne veulent pas risquer que Joe Biden ne soit pas déclaré élu, ou qu’il soit vu comme un président de république bananière. C’est un peu tard, et les apparences sont accablantes, multiples, étouffantes.

    2 L’une des avocates de Donald Trump, Sidney Powell, a publié un témoignage sous serment concernant la fraude électorale au moyen des systèmes informatiques de Smartmatic par Hugo Chavez au Venezuela, systèmes qui font fonctionner les machines de Dominion.

    3 Jack Nicas a démenti ces accusations dans le New York Times – car les journalistes dressent un mur de défense de Dominion alors qu’ils devraient enquêter pour connaître la vérité. Mais son démenti est plutôt l’aveu d’un refus de regarder sous le capot. Il dit en fait, « circulez, il n’y a rien à voir » :

    Le logiciel Dominion n’était utilisé que dans deux des cinq comtés qui avaient des problèmes dans le Michigan et en Géorgie, et dans chaque cas, il y avait une explication détaillée de ce qui s’était passé. Dans tous les cas, le logiciel n’a pas affecté le décompte des votes.

    https://www.nytimes.com/2020/11/11/technology/no-dominion-voting-machines-did-not-delete-trump-votes.html

    4 Le directeur de Smartmatic admettait en 2017 que leur système était capable de créer « au moins un million » de votes fantômes lors des élections au Venezuela. Voici la vidéo de sa déclaration :

    5 Sidney Powell a ouvertement accusé Dominion de fraude. Une semaine avant les élections, la chaîne PBS avait elle aussi enquêté sur Dominion, et découvert des choses troublantes. Voici les vidéos :

    6 Autre élément de réflexion : un enregistrement d’Eric Coomer, que nous devons à Sharon Meroni de l’organisation DefendTheVote.com. Coomer admet que Dominion ne met pas ses logiciels à jour pour les protéger contre la fraude.

    Eric Coomer

    Cela se passe vendredi 26 août 2016, au cours d’une réunion au Conseil des élections de l’État de l’Illinois.

    • Quelqu’un demande au vice-président de Dominion, Dr Eric Coomer, s’il est possible de contourner le logiciel des systèmes électoraux et d’accéder directement aux bases de données qui gèrent les systèmes gérant les élections en Illinois.
    • Sa réponse a été : « Oui, si quelqu’un a l’accès. »

    Le contournement des logiciels des systèmes électoraux signifie que quiconque y a accès peut manipuler le vote sans grand risque de détection.

    Nous avons donc demandé à Coomer qui a accès à ces bases de données. Voici sa réponse :

    « Les employés [de Dominion], les responsables des élections et les autres personnes qui doivent recevoir un accès ».

    C’est une révélation explosive. La déclaration de Coomer est une admission que divers employés, fonctionnaires électoraux et autres ont accès aux bases de données, ce qui permet de contourner la configuration du système d’exploitation.

    Cela commence à partir de 6:11

    Avant de travailler pour Dominion Voting, le Dr. Coomer était directeur des services d’information de Smartmatic Corporation – la société qui fournissait les machines de vote à Hugo Chavez.

    Les mêmes qui affirment qu’il n’y a pas de fraude, dénonçaient la fraude en décembre 2019

    7 Comme tout ceci n’est qu’une « vaste conspiration d’extrême droite », je dois rappeler que les sénatrices Elizabeth Warren et Amy Klobuchar ainsi que Ron Wyden ont déposé une plainte officielle le 6 décembre 2019 auprès de Dominion Voting Systems. Parmi les plaintes ? Allégations de « commutation de vote ».

    8 Autre témoignage qu’il sera difficile de mettre sur le dos de l’extrême droite, cette fois rapporté par Associated Press (1) en janvier 2020 suite à une audition du Congrès des trois principaux fabricants (Election Systems & Software, Dominion Voting Systems et Hart InterCivic) sur la sécurité des machines de vote.

    Extrait :

     

    Les dirigeants ont reconnu qu’il n’existe aucune méthode de vote qui soit sûre à 100 %.

    …/…

    Les trois entreprises ont également reconnu que certains de leurs équipements permettent de transmettre les décomptes des votes de nuit par modem, une vulnérabilité que les pirates informatiques pourraient exploiter, selon les experts en sécurité. Ils ont déclaré que certains bureaux électoraux locaux et d’État l’exigent, bien que certains États et juridictions interdisent cette pratique.

    « Il y a des risques supplémentaires qui sont posés lorsque vous avez la transmission des résultats à distance », a déclaré M. Poulos. « Nous travaillons pour les atténuer avec les fonctionnaires de l’Etat et des collectivités locales. »

    9 Associated Press, dans un rapport publié le 30 octobre 2018 (2) a révélé que les principales entreprises liées aux élections avaient longtemps lésiné sur la sécurité au profit de la commodité et opéraient sous le voile du secret financier et opérationnel malgré leur rôle critique dans les élections.

    Associated Press : De nombreux systèmes de vote utilisés aujourd’hui dans les plus de 10 000 juridictions électorales américaines sont sujets à des problèmes de sécurité. Les informaticiens universitaires ont commencé à les pirater avec facilité il y a plus de dix ans, et peu de choses ont changé. Les pirates ont pu introduire des logiciels qui font basculer les votes d’un candidat à l’autre

    Voici ce qu’il écrit – c’est très inquiétant :

    Un trio d’entreprises – ES&S d’Omaha, Nebraska ; Dominion Voting Systems de Denver et Hart InterCivic d’Austin, Texas – vend et entretient plus de 90 % des machines sur lesquelles les votes sont exprimés et les résultats compilés.

    Les experts affirment qu’ils ont longtemps lésiné sur la sécurité au profit de la commodité, rendant plus difficile la détection d’intrusions telles que celles survenues lors de l’ingérence dans les élections de 2016 en Russie.

    Les entreprises ne font pas non plus l’objet d’une surveillance fédérale importante et opèrent sous le sceau du secret financier et opérationnel, malgré leur rôle central dans la démocratie américaine.

    Dans une grande partie du pays, en particulier là où l’expertise technique et les budgets sont maigres, les entreprises organisent effectivement les élections, soit directement, soit par l’intermédiaire de sous-traitants.

    « Elles bricolent du mieux qu’elles peuvent », a déclaré Alexander Schwartzman, expert en technologie électorale de l’Université du Connecticut, à propos des leaders du secteur.

    « Construire des systèmes vraiment sécurisés les rendrait probablement non rentables », a-t-il dit.

    Les coûts d’une sécurité inadéquate peuvent être élevés. Il n’a pas été mentionné lors de l’audition de Chicago [où les noms, adresses dates de naissance et numéro de sécurité sociale d’environ 1,8 millions d’électeurs étaient exposés sur un serveur Amazon visible du public pendant des mois].

    Le cache de données exposé sur Amazon comprenait environ une douzaine de mots de passe cryptés pour les comptes des employés de l’ES&S. Dans le pire des cas, un attaquant sophistiqué aurait pu les utiliser pour infiltrer les systèmes de l’entreprise, a déclaré Chris Vickery de la société de sécurité Upgard, qui a découvert l’absence de données.

    Le responsable de la cybersécurité du ministère de l’Intérieur pendant l’administration Obama avait fait part de ses inquiétudes sur la fiabilité des machines de vote. « L’industrie continue à faire de l’obstruction », a déclaré Bruce McConnell.

    « Les responsables des fournisseurs de logiciels électoraux donnent régulièrement des assurances, mais n’encouragent pas les étrangers à inspecter leur code ou à offrir des « primes de bug » aux chercheurs pour qu’ils recherchent les défauts de leurs logiciels »

    https://apnews.com/article/f6876669cb6b4e4c9850844f8e015b4c

    Le sénateur Ron Wyden, un Démocrate de l’Oregon, a longtemps critiqué ce qu’il appelle le « grave sous-investissement de l’industrie dans la cybersécurité ».

    Lors d’une audience en juillet 2018 (2), il a accusé les entreprises de « se défiler et de botter en touche » sur une série de questions de sécurité basiques qu’il leur avait posées. Wyden avait peu après déposé plainte contre Dominion.

    En 2014, Jacob Stauffer de l’entreprise de sécurité Coherent Cyber, a découvert (3) dans la Democracy Suite de Dominion « de multiples vulnérabilités critiques » qui permettent à des pirates informatiques de compromettre le résultat d’une élection.

    « Ces systèmes sont essentiellement le monstre de Frankenstein », a déclaré M. Stauffer.

    https://www.chicagotribune.com/business/ct-biz-voting-machine-security-20181029-story.html

    Une faille gigantesque dans l’intégrité des élections américaines

    • Au niveau fédéral, aucune autorité n’accrédite les vendeurs de machines de vote ni ne les contrôle, eux ou leurs sous-traitants.
    • Aucune loi fédérale ne les oblige à signaler les tentatives de piratage, les compromissions de la sécurité de leurs machines, ni à effectuer des vérifications d’antécédents sur leurs employés ou leurs sous-traitants.
    • Les vendeurs de machines de comptage de vote ne doivent même pas être des entreprises américaines. Dominion était une entreprise canadienne jusqu’à ce qu’une entreprise de capital-investissement new-yorkaise a acquis une participation majoritaire en juillet 2018/
    • La surveillance fédérale se limite à la minuscule Commission d’assistance électorale, un organisme de 30 employés qui certifie le matériel de vote mais dont les recommandations sont strictement volontaires. Elle n’a aucun pouvoir de surveillance et ne peut pas sanctionner les fabricants en cas de défaillance.
    • Dominion est le petit dans cette sombre affaire digne des républiques bananières. ES&S est le géant du marché, avec près de 50 % des machines de vote installées, et des problèmes jusqu’à là. Le 28 octobre 2019, Jessica Huseman écrivait sur ProPublica (4) :

    « Le marché des machines de vote est brisé. Cette entreprise [ES&S] en a profité pour prospérer. De nombreux experts et responsables électoraux affirment que ce fabricant reste dominant parce qu’il y a peu de réglementation gouvernementale et presque aucune surveillance. »

    Cerise sur le gâteau, l’agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA) du département de la Sécurité intérieure des Etats-Unis a publié la semaine dernière une déclaration défendant l’intégrité des élections de 2020.

    Petit problème, deux des principales sociétés de machines et logiciels électoraux qui sont mises en question dans cette élection – Dominion Voting Systems et Smartmatic – siègent dans cette agence gouvernementale.

    Conclusion

    Ce n’est pas bien compliqué de faire sérieusement son travail d’enquête journalistique. Il est regrettable que vous ne trouviez pas cela ailleurs que sur Dreuz.info.

    Ce que je viens de faire, c’est Le Monde, le New York Times, The Guardian et les journaux télévisés du soir qui devraient le faire. Ce n’est pas difficile, il suffit d’être honnête, curieux, vouloir connaître la vérité, et ne pas avoir peur de la dévoiler, quelle que soit l’issue.

    Toute cette histoire ressemblerait à un grossier récit conspirationniste de droite si les craintes des Démocrates n’y étaient pas intimement mêlées.

    Il existe une différence importante mais jamais expliquée, entre une théorie conspirationniste inventée par des complotistes traumatisés par les désordres du monde, et les vrais complots, qui existent.

    La différence ? Un complot commence toujours par des indices douteux. Un évènement se produit, un récit est proposé par les médias, les responsables officiels, le gouvernement. Mais des zones d’ombres, des incohérences ou des questions sans réponse logique apparaissent rapidement dans le récit. Elles demandent des recherches approfondies.

    Comme le fait que 600 000 votes pour Trump le 3 novembre au soir, disparaissent par magie le lendemain matin, et donnent la victoire à Biden, simultanément dans plusieurs Etats, particulièrement des Etats clés qui peuvent donner la victoire à Trump.

    C’est le travail des journalistes que d’enquêter – ils ne le font plus. Le journalisme est mort. Les rédactions se débarrassent des journalistes qui voudraient faire du zèle. Les autres refusent de faire leur travail dès l’instant où cela pourrait servir la cause de ce qu’ils appellent « l’extrême droite », qu’ils considèrent, sans doute en toute sincérité, comme le plus grand danger que court notre société, et contre lequel ils sont le dernier rempart.

    Une question reste en suspens, cependant : si les machines peuvent être compromises par des pirates, les bulletins papier devraient permettre de valider les élections. C’est là que les pratiques douteuses des Démocrates sont douloureuses : recouvrir les salles de dépouillement de panneaux pour qu’on ne voie pas ce qui se trame à l’intérieur, expulser les observateurs républicains lors des comptages, ou obtenir de la Cour que les observateurs soient à 30 mètres des tables de vérification – parce que la loi dit que les observateurs de tous les partis doivent être présents, mais ne fixe pas la distance à laquelle ils doivent se trouver, ne peut pas renforcer la confiance dans les élections, dans cette élection, et dans la démocratie américaine. Cette page a été tournée.

    Conclusion de ma conclusion

    Rien de tout ce qui précède ne prouve la fraude électorale. Je montre seulement qu’elle est possible, et qu’elle préoccupait bien avant cette élection, contrairement aux déclarations des médias qui agissent comme des chiens de garde.

    Je remercie Dreuz d’exister, et de me permettre de faire ce noble et indispensable travail d’information, honnêtement, à l’ancienne, sans me censurer ou me demander de m’auto-censurer. Cette enquête n’était pas difficile à conduire. N’importe quel journaliste pas trop fainéant aurait pu la faire. J’espère qu’une génération prendra la relève et que ce travail les inspirera.

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  • La responsabilité du général Charles De Gaulle

    Alors que l’Égypte sous la férule de Gabal Abdel Nasser avait provoqué un casus belli en fermant en mai 1967 le détroit de Tiran aux navires israéliens, le général Charles de Gaulle, décréta le 2 juin de cette année là, un embargo sur la vente d'armes à destination d'Israël. Comment le général en homme avisé pouvait-il priver le seul État lilliputien et démocratique du Moyen-Orient du nécessaire pour survivre face aux armées arabes dont l'un des chefs d’États, Nasser, n'avait de cesse de s'époumoner en disant "Jetons les juifs à la mer"? L’enivrement du pétrole n'explique pas tout. L'explication profonde aurait été sous-entendue lorsqu'en date du 27 novembre 1967, après qu'Israël vainquit 6 mois plutôt les trois armées arabes, De Gaulle lors d'une conférence de presse affirma : « Les juifs... Peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur ». Pourtant, Israël n'occupait, avant la guerre des six jours, aucun autre territoire que celui qui lui fut attribué par l'ONU . Est-on "dominateur" lorsqu'un pays conquiert les territoires d'ennemis désirant l'annihiler ? Et pourquoi en étiqueter tous les juifs sans distinction, alors que tous n'ont pas combattu et que même certains d'entre-eux ne reconaissent pas l'Etat d'Israël (la secte des Neturei Karta, juifs ultraorthodoxe, par exemple) ? Si ce n'est parce que le général était imbu de ce racisme qui s'applique envers les juifs en général ? Ainsi s'expliquerait les motifs de l'embargo qu'il avait décrété peu avant que n'éclate la guerre des six-jours. Il est à déplorer que la phrase prononcée de manière officielle sécréta ce racisme judéophobe qui infeste encore aujourd'hui une grande partie du monde européen.

    De Gaulle enfonça derechef le clou lors d'un entretien qu'il eut en 1968 avec le rabbin Jacob Kaplan en se fendant de cette phrase : « notre sympathie pour les Juifs est indiscutable, mais faudrait-il encore que certains ne se sentent pas plus israéliens que français. Leur prise de position en faveur de l’État d’Israël est inadmissible.» Je me pose la question : ne peut-on pas être à la fois juif et être un bon français tout en soutenant un pays que certains désirent anéantir ? Et n'y avait-t-il pas alors des Français de souche, chrétiens, protestants ou laïques, qui soutenaient l’État hébreu, sans que De Gaulle ne leur ait intenté un procès d'intention en prétendant qu'ils se sentaient plus israéliens que français ? A cette époque, l’Européen, et le monde entier en général, contrairement à de nos jours, avaient une grande empathie pour ce pays qui devait se battre seul contre tous. Avoir dénié aux seuls juifs français le droit de soutenir Israël fait partie de ces mesures d'exception qui définissent l'antisémitisme. Lors du procès d'Alfred Dreyfus, à la fin de l'avant siècle dernier, la vox populi reprochait à celui-ci d'être plus juif que français; De Gaulle, lui, a substitué le mot juif par Israël.

    Le crachat antisémite du général éclabousse encore la réputation de ceux qui soutiennent l’État hébreu. La France, elle, s'est fait fort de donner dernièrement sa voix à une résolution mensongère déposée par la Syrie, la Turquie, le Qatar, l’OLP et Cuba, à l'OMS accusant Israël de violer les droits à la santé des Palestiniens! Selon Meyer Habib, vice-président de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale française, C'est le  comble de l'infamie, je le cite :

    "Quelle infamie : aucun pays au monde ne respecte l’éthique médicale avec autant de conscience qu’Israël ! Aucun! Les hôpitaux Israéliens soignent sans aucune distinction tous les patients, qu’ils soient israéliens, palestiniens, juifs, musulmans, chrétiens ou autres! En 2014, en pleine guerre contre le Hamas à Gaza, la propre fille du chef de l’organisation terroriste Ismail Haniyeh a été prise en charge par des médecins israéliens en Israël ! Tout récemment, le Chef de l’OLP Saëb Erekat a choisi l’Hôpital Hadassah de Jérusalem pour soigner son infection au Coronavirus. Des centaines de Syriens blessés pendant la guerre civile ont été pris en charge par les médecins Israéliens, qui ne voient pas des étrangers ou des ennemis mais des hommes, des femmes, des enfants à soigner. Début novembre, Israël a immédiatement offert son assistance à la Turquie frappée par un séisme meurtrier. Idem il y a quelques mois pour l’Iran, qui affiche pourtant son objectif d’effacer l’Etat juif de la carte…Il n’est pas acceptable que des diplomates souillent l’image de la France en vautrant notre pays dans le mensonge, la manipulation, la falsification. Ce mensonge éhonté rappelle la fake news colportée sur France Inter en avril dernier, accusant Israël de détruire des installations médicales palestiniennes destinées aux malades du Covid…J’avais saisi le CSA à l’époque, qui a rappelé à l’ordre Radio France. Pire, c’est la preuve que rien n’a changé au Quai d’Orsay depuis le soutien apporté à des résolutions délirantes de l’Unesco islamisant le Mont du Temple et le Kotel à Jérusalem, le Tombeau de Rachel ou le Caveau des Patriarches à Hebron. Quel est le but? Remercier Erdogan qui insulte le Président Macron? Encourager la « rue palestinienne » qui s’est massivement mobilisée pour manifester sa haine de la France dans l’affaire des caricatures ? Rendre hommage à l’imam palestinien Issam Amira qui a appelé il y a 15 jours dans son sermon du vendredi à la Mosquée Al-Aqsa au djihad contre notre pays ? Un à un, les États arabes modérés – Émirats Arabes Unis, Bahreïn, Soudan… – normalisent leurs relations avec Israël mais le Quai d’Orsay s’accroche à son logiciel anti-israélien périmé! Désolant!"

    Hélas, le crachat antisémite du général De Gaulle enfle toujours la malhonnêteté crasse ! Elle se confond souvent avec un anti-israélisme primaire. A l'heure où en Europe l'antisémitisme est exponentiel, et est imputé en plus de l'islamisme, à la gauche radicale antisioniste, la responsabilité en incombe à ce général qui, alors que l'Europe n'avait pas encore plus de vingt ans après la guerre nettoyé le sentiment de culpabilité envers les juifs, a éjecté avec sa langue la souillure qui éclabousse toujours un peuple millénaire.

    David Frenkel

     

     

     

     

    Lire la suite

  • Une grue… Qui l’eut cru ? Nouvelle {XII}

          Mes collègues de bureau trouvaient bizarre que je reste en retrait lorsqu’ils parlaient du beau sexe. Avait-il un problème avec la gent féminine ? Souffrait-il de complexes ? se demandaient quelques personnes bien intentionnées. Sans être un adonis, je n’étais pas vilain à regarder. Lors des sorties de bureau, les pipelettes avait surpris plus d’une fois — par hasard, évidemment — des secrétaires qui me faisaient des yeux de gazelle. Je me plaisais à dire quand elles m’invitaient à danser : «je danse comme un pied, c’est pourquoi personne ne prend son pied en dansant avec moi.» On pouvait penser que, moi, Paul, j’étais un célibataire endurci, content et fier de l’être, qui ne se laissait pas tenter par la pomme d’une fille d’Eve de peur de devenir sa bonne poire. Mais de là à se montrer si peu intéressé quand des voix s’extasiaient devant le galbe d’une jeune fille en photo, eux, les collègues, n’en revenaient pas. Ils ne se doutaient pas que, si je ne m’excitais pas avec eux, c’était parce que leur admiration s’accompagnait de propos qui n’allaient pas de pair avec une beauté. Était-il alors porté sur le troisième sexe ? finissaient-ils par se demander. Pour en avoir le cœur net, mes compères décidèrent de m’offrir pour mon cinquantième anniversaire un cadeau très spécial Un cadeau qu’on n’emballe point, mais un cadeau qui emballe en tous points. Un cadeau qui ne se débouche pas, mais qui débouche sur des appas. Un cadeau que je ne mangerai guère, car cela me démangera de se le faire. Vous l’avez compris, mes amis, rongés par la curiosité, décidèrent de confronter ma sexualité à une beauté. Chacun mis la main à la pâte, pardon, dans son porte-monnaie ; on ne lésine pas sur les moyens quand on veut tout savoir sur la vie intime de son proche citoyen. Les gais lurons dénichèrent rapidement et facilement l’heureuse élue, car bien des grues courent nos rues, certaines prennent même pied dans les innombrables chantiers de la ville, mais ceci est une autre histoire. Mes collègues avaient bien fait les choses : ils m’avaient épié quelques temps et avaient constaté que je me rendais durant la pause de midi dans un restaurant à toque, à l’abri des regards indiscrets de mes camarades, mais sous l’œil vigilant d’un cuisinier qui, des rognons de veau au bœuf tartare en passant par une bonne cave, m’emmenait vers les raffinements gastronomiques. Pour eux, cela valait la peine d’assaisonner ma gourmandise de sensualité. Tout au plus, se bidonnaient les joyeux drilles, ne sera-t-il pas porté sur la chose, et pour une fois, la jolie demoiselle ne risquera pas d’avaler des couleuvres en exécutant les basses œuvres.

          Le jour de mon anniversaire, le patron de l’établissement, qui me connaissait depuis belle lurette, se mit en quatre pour me satisfaire, car j’étais exigeant comme pas deux. Pour clore sur la note 6 ce repas gargantuesque, le chef cuisinier me servit une forêt noire appétissante entourée de cinquante bougies allumées. Je les éteignis en deux souffles sous le chant traditionnel qui s’élevait d’un cédérom. Après que le garçon eut découpé la pâtisserie, je distribuai les tranches à ceux qui me félicitaient. Soudain j’entendis :

          – Dites donc, vous avez un sacré souffle !

    Une jeune femme, vêtue d’un fourreau qui moulait une taille mannequin se tenait devant moi. Elle s’était servie effrontément d’une tranche de gâteau qu’elle mangea avec volupté tout en me parlant.

          – Et vous non plus, vous n’en manquez pas, lui répondis-je du tac au tac.

          – Excusez-moi, mais le parfum de cette pâtisserie m’enivre à ce point, que je ne contrôle plus ma main.

          – Si ce n’est que votre main… Vos pieds trouveront le chemin. Par là, la sortie !

    – Justement, aujourd’hui, je suis de sortie !

    – Vous croyez que vous pouvez tout vous permettre parce que vous êtes bien roulée !

         – Mais vous aussi, vous vous mettez en boule !

         Je ne pus m’empêcher d’esquisser un sourire.

          – Alors, continua-t-elle, le fait de ne vous avoir pas félicité et de vous avoir piqué une tranche, doit-il aussi entamer votre bonne humeur en ce jour anniversaire ?

          La malice se déversait de ses beaux yeux noisette. Elle avait secoué ses longs cheveux soyeux, noirs d’ébène, comme pour ponctuer son insolence. Je remarquais que si sa robe épousait son corps, les traits de son visage se mariaient à un port de déesse. Et si elle était la cerise sur le gâteau ? ne pus-je m’empêcher de penser.

          – Bon, allez, prenez place. Garçon ! Une bouteille de champagne ! Vous prendrez bien un verre avec moi ? A moins que je ne sois déjà, à vos jolis yeux, qu’une bulle prétentieuse.

          – D’accord. J’avais l’intention de rejoindre une amie sur le bateau dansant, mais j’ai encore du temps. Je bullerai avec vous quelques instants.

          – C’est drôle, dis-je, je ne vous ai pas remarquée auparavant ; vous venez souvent dans ce restaurant ? Comment se fait-il que vous ne m’ayez jamais montré jusqu’ici la monture d’un si beau bijou ? lui demandai-je en pointant mon index sur elle.

         – Mais qui veut voyager loin ménage sa monture, me dit-elle en me faisant une œillade. Trêve de plaisanterie, je suis entrée ici, attirée par le chant d’anniversaire.

         – Et moi, croyez-vous que je sois attiré par le chant des sirènes ?

         – Cela dépend de vous, de votre capacité de distinguer un signal d’alarme d’une sirène déployant ses charmes.

         – En ce moment, dois-je me tenir sur les gardes ou dois-je baisser ma garde devant votre répartie ? Les paroles qui sortent de votre bouche aux lèvres trempant dans une sensualité pourpre me frappent comme la foudre surgissant après l’éclair d’une vénus.

          J’étais dans tous mes états. Cette jeune femme qui était assise devant moi allait-elle empoisonner ma petite vie de célibataire ? Diable, personne n’a trouvé jusqu’ici l’antidote de l’amour. Surtout quand l’antipathie mute. Le virus s’installe alors dans votre cœur. Il peut être votre ennemi mortel s’il fait sa vie, s’il se fond en vous, il vous ravit. Le sommelier arriva et déboucha une bouteille de champagne millésimé. A peine eut-il rempli nos verres que je les levai en m’exclamant :

        – Santé…

        – Vanessa, santé  …

        – Paul.

        – On peut vivre sans thé, sans café ! Mais jamais sans un verre d’alcool ; c’est ce qui rend la vie cool, joyeux anniversaire, merci pour le dessert, se gaussait Vanessa.

        – A part rire, que faites-vous dans l’existence ?

        – Je suis décoratrice

        – Que décorez-vous ?

        – je décore les hommes. Je dessine des sourires sur des visages placides. Je donne de la lumière à un regard triste.

         – Et comment faites-vous pour illuminer un regard triste ?

         – Je plonge certains yeux dans un bain de soleil ou dans une gorge qui allume.

         – Je ne comprends pas très bien.

         – Vous comprendrez peut être si je vous dis que je teins en rose la vie des hommes lorsque leur pouls bat à cent à l’heure.

         – Pourquoi attendez-vous que leur pouls batte à cent à l’heure ?

         – Vous me cherchez des poux ! dit-elle en s’esclaffant.

          J’étais désorienté. Jouait-elle avec moi en meublant une heure creuse avant d’aller rejoindre son amie ? Comment lui faire comprendre qu’elle m’avait ensorcelé ? Je décidai de ne pas tourner autour du pot, lui faire sentir que je l’avais dans la peau.

         –Vanessa, votre corps vous avantage, il égale votre langage, c’est pourquoi je ne peux plus manier la langue de bois. Si vous saviez comme je vous aime, depuis tout à l’heure, je ne suis plus le même. Bien que votre profession m’échappe, moi, je fais profession de ma passion pour vous.

         – Chéri, ne me place pas sur un autel, viens plutôt avec moi à l’hôtel !

         Cette fois je m’attirais les foudres d’un homme qui se sentait ridicule. Je n’étais vraiment pas un foudre de guerre. Comment ai-je pu me laisser piéger par celle qui décorait les hommes en faisant commerce de ses charmes ? Cependant, un doute subsistait, car elle ne m’avait pas demandé de l’argent. Alors pourquoi était-elle venue à moi ? Fut-ce malgré tout par émoi ? Je lui demandai :

         – Mais toi, Vanessa, m’aimes-tu ?

         – Non, pas du tout, je ne suis pour toi qu’un cadeau d’anniversaire qu’on a hâte de découvrir mais qui ne s’ouvre pas. Un présent qu’on peut effleurer mais qu’on ne peut plus déflorer. Tant d’homme m’ont passé dessus mais ils m’ont à peine aperçue. Allez, viens ! Vous les hommes, vous confondez amour et glamour. Une femme glamoureuse n’est de loin pas une femme amoureuse ! surtout dans notre métier où l’on sonne le glas de l’amour. Laisse-toi aller. Prends-moi sans arrière-pensées car tes collègues m’ont bien récompensée.

          Nous avions à peine goûté au champagne, que notre affaire fut rapidement consommée. Après cela, Vanessa a dû mener à bien un autre rapport afin que mes camarades soient fixés une fois pour toutes sur mes penchants. C’est un collègue imbu de bière qui m’a rassuré un soir au sujet de leur noble intention.

    David Frenkel