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UN PEU DE TOUT - Page 185

  • Vous en voulez encore ?

    Selon un article de l’AFP paru le 25 novembre sous le titre Le blocus par Israël a coûté presque 17 milliards de dollars à Gaza, selon l'ONU, et qui a paru dans plusieurs journaux français1), on peut lire  cette phrase sibylline citée d’un rapport de l’ONU établi en août dernier : « ...Le coût économique cumulé de l'occupation israélienne à Gaza imputable au bouclage prolongé, aux restrictions sévères en matière d'économie et de circulation et aux opérations militaires est estimé à 16,7 milliards de dollars (dollars constants de 2015), ... ». Mais que diable, le rédacteur ayant repris tel quel le rapport de l’ONU peut-il ne pas savoir :

    °qu’Israël s’étant unilatéralement retiré de Gaza en 2005, elle n'ont donc pas occupée.

    °Qu’il n’y a pas de bouclage. D’autant plus que l’AFP, elle même, dans un article repris par le journal Le Temps2), en septembre dernier, dont je cite un passage :  « ...le Bureau de coordination des activités du gouvernement israélien dans les Territoires palestiniens (Cogat) a confirmé la ouverture de Kerem Shalom (ndr: par où passent des camions livrant aux Gazaouis des tonnes de marchandises, et qui est le poste frontière permettant à des Gazaouis de se rendre en Israël pour y travailler, ET CE, DEPUIS 2005, SAUF EVIDEMMENT LORSQU'ISRAEL ESSUIE DES TIRS DE ROQUETTES ET D'AUTRES ATTAQUES), la livraison dès mardi de carburant à Gaza, et la reprise de la pêche en Méditerranée à l’intérieur de 15 milles nautiques... » Aussi informé-je les lecteurs que selon selon ce même Bureau de coordination), on vient de coordonner l’exportation par Gaza de tonnes de framboises 3).

    °Que le coût économique imputable aux opérations militaires résulte des tirs de roquettes et de ballons incendiaires qui sont lancés sur l’État hébreu depuis un territoire que celui-ci a libéré.

    °Qu'Israël a décrété un embargo, mais non un blocus, sur certaines matières premières pouvant servir à  la fabrication des roquettes et de tunnels d'attaque, car la charte du Hamas prône l’éradication de l’État juif.

    °Que si la population souffre de précarité, c’est parce que l’aide internationale perçue par le groupe terroriste sus-nommé, et reconnu comme tel par l`U.E. et les USA, est détournée pour renforcer son arsenal militaire et pour enrichir ses dirigeants.

    Conclusion

    Alors que bien des personnes fustigent Dreuz info, un site d’information qui enrichit le journalisme par la pertinence des faits rapportés, ces mêmes personnes gobent les information que l’AFP rapporte, alors que cette dernière, et comme je l’ai démontré à maintes reprises dans mes différents billets, véhicule, le plus souvent qu’à son tour, les mensonges par omission, si ce n’est les fausses nouvelles.

    David Frenkel

    1) https://www.lorientlejour.com/article/1242418/le-blocus-par-israel-a-coute-presque-17-milliards-de-dollars-a-gaza-selon-lonu.html

    2)https://www.letemps.ch/monde/israel-hamas-concluent-un-accord-mettre-fin-un-mois-dechanges-tirs-gaza

    3) https://www.gov.il/en/departments/news/strawberrypickgazaeng

     

     

     

  • Le mensonge éhonté de l'Agence France Presse

    Voici la légende scandaleuse mise par l'AFP sous cette photographie, en titre de l'article intitulé "En Syrie, le rêve du retour au camp palestinien de Yarmouk" 1)

    Issa al-Loubani, un réfugié palestinien de 48 ans marche avec sa fille et sa femme dans les rues de Yarmuk en Syrie. Un lieu qu’ils avaient quitté en 2012.
    AFP

    Issa al-Loubani, un réfugié palestinien de 48 ans marche avec sa fille et sa femme dans les rues de Yarmuk en Syrie. Un lieu qu’ils avaient quitté en 2012.

    Je m'interroge gravement : cet homme de 48 ans né en 1972 comment peut-il être un réfugié palestinien ? Depuis son année de naissance jusqu'à ce jour, nous n'avons pas connaissance que des arabes palestiniens aient quitté une des régions où ils habitaient. Cet homme est donc de par sa naissance en territoire syrien, un citoyen de ce pays.

    Par ailleurs, en lisant l'article sus-nommé, je tombe sur cette phrase :

    Établi dans les années 1950, Yarmouk était initialement un camp de réfugiés créé pour les Palestiniens chassés de leurs terres après la création d’Israël en 1948.

    Or, voici ce qui s'est réellement passé :

    °Après le plan de partage de l'ONU en 1948 attribuant à Israël une partie du territoire sous mandat britannique et aux arabes la Judée Samarie, et après que les arabes refusèrent ce plan, contrairement aux juifs qui l'acceptèrent, les armées égyptienne, syrienne, irakienne, jordanienne et libanaise déclarèrent la guerre à l’État nouveau-né, sous le slogan funeste "Jetons les juifs à la mer".

    °Dans ce contexte, les débuts de victoire israélienne provoquèrent une énorme panique et une débandade chez les Palestiniens, ce qui arrive dans toutes les guerres du monde (ex-Yougoslavie, Afghanistan, etc.).

    °Dans deux cas marginaux, l'armée israélienne fit évacuer une partie de la population arabe des villes de Ramleh et Lod. Et voici un témoignage du journaliste de gauche Tibor Mende, article paru da le journal Le Monde en 1951, à une époque disparue où les journalistes faisaient leur métier en tenant la déontologie en très haute estime :

    On peut poser mille fois la question de savoir pourquoi ces gens ont quitté leurs foyers de Palestine, on obtiendra mille réponses différentes. Certains ne voulaient pas vivre dans un État juif ; d’autres ont fui la bataille et, une fois celle-ci terminée, n’ont jamais trouvé l’occasion de rentrer chez eux. Beaucoup plus nombreux sont ceux qui sont partis parce qu’on leur avait dit que c’était pour quelques jours, quelques semaines au plus, et qu’ils reviendraient avec les armées arabes triomphantes pour retrouver plus qu’ils n’avaient jamais possédé 2).

    Au vu donc de ce qui précède, je fais de l'esclandre à l'AFP qui pervertit des faits historiques en formulant que les Palestiniens ont été chassés de leurs terres après la création d’Israël en 1948. Une agence de presse probe, dont les dépêches sont reprises par des médias, et faisant preuve d'une approche rigoureuse quant aux faits aurait ainsi formulé l'épisode ayant trait à l'exode des arabes, appelés à l'époque comme les juifs, palestiniens :   Établi dans les années 1950, Yarmouk était initialement un camp de réfugiés créé pour les Palestiniens ayant dans leur grande majorité fui leurs terres après que cinq armées arabes eurent déclaré la guerre à l'Etat d'Israël nouvellement créée.

    Je déplore qu'aucun journal n'ait rectifié la fausse allégation de l'AFP !

    David Frenkel

    1) https://www.tdg.ch/en-syrie-le-reve-du-retour-au-camp-palestinien-de-yarmouk-730186725847

    2)

     

      

     

  • Triste époque, qui traite de complotistes les gens qui dérangent.

    J’apprends par Infoequitable qu’une journaliste nommée Barri Weiss vient de rendre public le motif de sa démission l’été dernier du journal New York Times. Ma démission a été motivée, dit-elle, parce que mon opinion favorable sur Israël dérangeait1). En lisant cela je ne peux m’empêcher de penser à une personne, que je connais personnellement, qui a été méprisée par les rédacteurs en chef d’un journal suisse ainsi que par ses collègues parce qu’elle était une journaliste qui défendait l’État d’Israël. Bien des articles pro-Etat hébreu lui ont été refusés. Après avoir été mise sur une voie de garage, elle a été licenciée...

    De nos jours, soutenir Israël, défendre Donald Trump, mettre en doute le réchauffement climatique, bref ne pas entrer dans le moule d’un courant de pensée conformiste, c’est se vouer aux gémonies. Cette bien-pensance a été adoptée par une certaine presse écrite et audio-visuelle qui est soit en quelques mains privées soit en mains de l’État. Il va sans dire que les gens qui dirigent les sociétés détentrices de cette presse dictent ce qui doit être publié et ce qui ne doit pas l’être. Ladite presse qui est souvent largement subventionnée par l’État, subit par lui une influence indirecte et subreptice sur ce qui doit être dit et cru. On le voit aussi bien, par exemple, avec la notion « de territoires palestiniens occupés » qui n’en sont pourtant juridiquement et pratiquement pas, qu’avec les fraudes électorales avérées aux USA, où la quasi-totalité des médias bien-pensants n’informent pas le public du détail des éléments y relatifs (voir mes précédents billets).

    La malhonnêteté atteint son comble avec ceux qui prétendent que divulguer les fraudes massives électorales ayant eu lieu lors de la présidentielle du 3 novembre relève du complot ! Triste époque, qui traite de complotistes ceux et celles qui dérangent.

    David Frenkel

    1) https://infoequitable.org/la-derive-anti-israelienne-du-new-york-times/

    PS

    Bien des blogueurs ici vendent la peau de Trump avant que Biden ait sa peau. Pourtant, l’épisode Al-Gore/Bush en 2000 devrait leur boucher un coin.

    Et pour ceux qui ne le sauraient pas, car n'attendez guère que nos médias nous en informe :« l’élection de Pennsylvanie semble avoir violé la constitution », dit le tribunal, et je cite Jean Patrick Grumberg :

    je pense que Dreuz mérite vos applaudissements.

    Vous avez sans doute noté dans notre couverture des élections en temps réel – un travail journalistique rigoureux comme il n’en existe plus nulle part dans aucun média – que nous avons très vite affirmé que les élections de Pennsylvanie étaient probablement inconstitutionnelles, et que les chances pour Donald Trump de faire annuler les résultats de cet Etat étaient très fortes.

    La présente décision ne surprend pas Dreuz, elle est conforme à nos analyses, parce que Dreuz ne fait pas du journalisme militant, il ne cherche pas à « protéger les citoyens contre la peste brune » ou les « éduquer aux dangers de la montée du populisme ». Dreuz fait du journalisme à l’ancienne : les faits, tous les faits, et notre analyse honnête des faits.

    Citez-moi un seul média, un seul expert, un seul journaliste, un seul commentateur, un seul journal télévisé, qui a mentionné que le vote par correspondance en Pennsylvanie était probablement illégal et inconstitutionnel.