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  • Annie Ernaux : l'écriture, et quelque chose de très grave

    S'il convient de distinguer l'auteur de son œuvre, et le tant admiré Jean-Jacques Rousseau, par exemple, n’a-t-il pas abandonné ses cinq enfants ? Il convient toutefois de rappeler, comme le fait Daniel Horowitz sur https://benillouche.blogspot.com/2022/06/annie-ernaux-et-la-bete-immonde-par.html#moreque que Annie Ernaux a cosigné dans le quotidien Le Monde une tribune de soutien à Houria Bouteldja, antisémite notoire, et a appelé au boycott d’une manifestation culturelle franco – israélienne. Son amie Bouteldja juge que Miss Provence était indigne de participer à Miss France, parce qu’elle avait un père israélo-italien. Elle trouve d’ailleurs d’une manière générale qu’on «ne peut pas être israélien innocemment» et suggère d’envoyer tous les sionistes au Goulag. C’est cette... (terme censuré par l'auteur de ce billet)  proche des pires ennemis de Juifs que soutient Annie Ernaux, qui n’a même pas l’excuse de l’ignorance. 

    Les œuvres de feu Messieurs Amos Oz et A.B Yehoshua ont toujours la cote auprès d’un grand public littéraire, cependant, ces deux écrivains n’ont jamais été couronnés du Nobel. Et il est peu probable que l’Israélien David Grossman, un pacifiste libéral ayant écrit des ouvrages marqués du sceau de la contestation, le soit un jour. Pourtant déjà, a-t-il été le lauréat de nombreux prix littéraires de renom. Cherchez donc l'erreur...

    David Frenkel

     

     

  • Pour Yom kippour (tombant cette année le mercredi 5 octobre)

    Aujourd'hui, c’est le jour du Grand Pardon.

    Bon Dieu, pardonne nous notre égoïsme ;

    Oui, nous avons manqué de charité

     

    Et n’avons pas daigné faire le don

    De notre personne ; aucun altruisme

    N’a rehaussé notre moralité,

     

    Car nous avions le nez dans le guidon ;

    Nos égocentrismes, nos narcissismes

    N’ont point laissé place à l’humilité.

     

    Tous ensembles, aujourd’hui, nous demandons,

    Que le Ciel fasse preuve d’humanisme

    Car incommensurable est sa bonté.

     

    Nous nous comportons comme des lardons ;

    Nous cultivons l’individualisme

    En fructifiant notre médiocrité.

     

    Nous sommes impénétrables au bourdon

    De notre égaré spiritualisme

    Enfoncé dans la matérialité.

     

    Nous nous pavanons comme des dindons

    En faisant preuve d’un bel crétinisme

    Empreint du sceau de la vulgarité.

     

    Demandons nous tous, mes frères, quand donc

    Allons-nous comprendre que le clanisme

    Est source de conflictualité ?

     

    De notre cœur s’échappent des brandons

    Qui vont enflammer les obscurantismes

    De ces gens fidèles, qu’on a flattés.

     

    Face à divers sentiments d’abandon

    Acheminons nos irrationalismes

    Vers des actes de générosités.

     

    Nous nous présentons avec nos bedons

    Nourris et engraissés par les laxismes

    Installés dans nos quotidiennetés.

     

    En ce jour saint, lions nous en cordon

    Afin de former un collectivisme,

    Propres aux gens de bonne volonté.

    David Frenkel

  • Ô solitude

    Dans le creux de ma main,

    Pose-toi solitude

    Sous le gris ennuyeux

    J'aperçois des demains

    D'hostiles attitudes ;

    Leurs mains sont pleins d'adieux.

     

    Dans le creux de mes reins,

    Je te sens solitude ;

    L'amitié pétrifiée

    Sur leur regard d'airain

    Renvoie la turpitude

    Des âmes tuméfiées.

     

    Dans le creux de mon âme,

    Sanglote solitude ;

    Mon amour a passé.

    Le crève-cœur infâme

    Pleure la plénitude

    D'un amour effacé.

     

    Au creux de mon oreille,

    Loge-toi, solitude.

    Le luth, ma fantaisie,

    A mon cœur s'appareille.

    Douce béatitude,

    Bienfaisante amnésie.

     

    Dans le creux d'un dimanche

    la vile solitude

    S'étale sur l'ennui;

    Je la prends par la manche

    Et prends de l'altitude

    En survolant mes nuits.

     

    Dans le creux de la terre,

    S'endort la solitude.

    Dans les bras de Morphée,

    L'esprit se désaltère

    Aux flots de la quiétude

    Des peines étouffées.

    David Frenkel

    (Publié aussi sur le site De Plume en Plume)