Le poème, son enfant
La plume aspire ses sentiments
Des larmes d’encre content sa peine
Le stylo est ivre de ses émotions
Il zigzague à travers ses maux
Son crayon pointe la blanche innocence
La feuille vierge se marie à son esprit
Le crayon valse au rythme de sa main
Sur la musique des mots doux
Un bonheur prend forme
Dans le ventre d’un chagrin
Au sein d’un espoir
Le sang d’une émotion fait battre son cœur
Le lait d’un sentiment coule dans ses veines
La langue millénaire le berce
Le rythme le met sur pied
Quand le bonheur s’entoure de lettres
La joie se met en vers
Le bonheur a grandi
Il est devenu un poème
Qui verse l’allégresse dans l’harmonie
Qui moule les pensées sur l’image
Il vole de ses propres ailes
Il ne lui appartient plus
Le bonheur en prose se partage
Le bonheur versifié arrose autrui
Il glisse sur l’indifférence
Il se rit du dédain
Car il lui écrit des cieux
Le poème son enfant
Est un bonheur qui lui fait du bien
Le bonheur n’a pas d’âge
Il vit à jamais dans une page
Les mots sont les muscles du bonheur
Quand les phrases soulèvent l’admiration
Le poème est l’âme d’un ravissement
Quand il sculpte l’indicible
David Frenkel publié aussi sur le site De Plume en Plume qui recommande :
https://www.youtube.com/watch?v=QKGuhgNWdRU