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  • Le poème, son enfant

    La plume aspire ses sentiments

    Des larmes d’encre content sa peine

    Le stylo est ivre de ses émotions

    Il zigzague à travers ses maux

    Son crayon pointe la blanche innocence

    La feuille vierge se marie à son esprit

    Le crayon valse au rythme de sa main

    Sur la musique des mots doux

     

    Un bonheur prend forme

    Dans le ventre d’un chagrin

    Au sein d’un espoir

    Le sang d’une émotion fait battre son cœur

    Le lait d’un sentiment coule dans ses veines

    La langue millénaire le berce

    Le rythme le met sur pied

    Quand le bonheur s’entoure de lettres

    La joie se met en vers

     

    Le bonheur a grandi

    Il est devenu un poème

    Qui verse l’allégresse dans l’harmonie

    Qui moule les pensées sur l’image

    Il vole de ses propres ailes

    Il ne lui appartient plus

    Le bonheur en prose se partage

    Le bonheur versifié arrose autrui

    Il glisse sur l’indifférence

    Il se rit du dédain

    Car il lui écrit des cieux

    Le poème son enfant

    Est un bonheur qui lui fait du bien

     

    Le bonheur n’a pas d’âge

    Il vit à jamais dans une page

    Les mots sont les muscles du bonheur

    Quand les phrases soulèvent l’admiration

    Le poème est l’âme d’un ravissement

    Quand il sculpte l’indicible

    David Frenkel publié aussi sur le site De Plume en Plume qui recommande :

    https://www.youtube.com/watch?v=QKGuhgNWdRU

     

     

     

  • Les professeurs de la haine

    La haine tisse sa toile

    Pour saisir avec malice

    Les ententes qui s’étoilent

    Autour des esprits qui glissent

    Sur bien des contrariétés

    De l’existence ici-bas

    Gorgée de malignité

    Faussement elle combat

    Les naïfs qui s’aventurent

    Dans cette atmosphère vile

    Qui gravement déstructure

    La communauté civile

     

    Avec des slogans simplistes

    Bien des tribuns s’évertuent

    A mettre autrui sur la liste

    Des personnes sans vertu

    Des hommes mis au rebut

    Par une haine ancestrale

    Et ce n’est que le début

    Des aversions magistrales

    Qui vont enfoncer le monde

    Dans le marasme gluant

    De l’agissement immonde

    Réduisant l’âme à néant

     

    Sus aux livres dit sacrés

    Ces professeurs de la haine

    Dont les mots iront s’ancrer

    En tant et tant d’âmes naines

    Prenant pour paroles saintes

    Celles qui sont prononcées

    Dans les vénérées enceintes

    Et vont les influencer

     

    Que la haine se recouvre

    Du duvet du sentiment

    Afin que l’humain découvre

    L’amour bleu du firmament

    David Frenkel

    (Publié aussi sur le site De Plume en Plume)

     

  • L'étoile de ma vie

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    Le fanal de mes nuits

    Me distrait des ennuis

    Incrustant ma personne

    De ce noir qui façonne

    Ma piètre destinée

    Ô tendre dulcinée

    Ta présence éclairée

    Me montre l’Empyrée

    De ton beau sentiment

    Qui jamais ne me ment

    A ton éclat je brille

    Et l’amour pour toi vrille

     

    Le soleil de mes jours

    Me réchauffe toujours

    Aux rayons de ton astre

    Je deviens Zoroastre

    La sagesse éternelle

    Se moire à tes prunelles

    Ô femme tu ranimes

    Les rires magnanimes

    D’un cœur ressuscité

    Au feu de ta beauté

    Ton gracieux port de reine

    Me vêt de joie pérenne

     

    L’étoile de ma vie

    Grâce à toi je survis

    Tu es Dame fortune

    Cette Muse opportune

    Aiguillonnant ma plume

    Lorsque l’envie s’allume

    Au feu d’une écriture

    Qui sourd dans ma nature

    Tu scintilles en moi

    Et me met en émoi

    Sur toi ma bien aimée

    L’ardeur est parsemée

    David Frenkel

    (Publié aussi sur le site De Plume en Plume qui en a fait l'illustration)