L'âme blanche nous effleure
La lune et son masque noir
Pointe sa nuit éternelle
Après son dernier quartier
Le firmament son manoir
Aux lueurs sempiternelles
L’éclaire par pans entiers
Une lune de blancheur
Radieuse et resplendissante
Argente les flots foncés
D’un océan accrocheur
Par les vagues incessantes
Blanc lilial est balancé
L’astre blanc ce lumignon
Sertissant l’ombre du ciel
Ensoleille pâlement
De son sourire mignon
La nuit d’un monde partiel
Sous son girasol dormant
La lune enveloppe l’esprit
Absorbant son influence
Que de rêves chimériques
Que de folies et d’écrits
S’inspirent en permanence
D’un satellite féerique
Les rayons lunaires dardent
Sur les ailes de l’hymen
Et coulent mielleusement
Lorsque la fougue s’attarde
Quand les bras vifs se démènent
Au rythme des sentiments
Influencées par les lunes
Les humeurs se déclinent
En contrastantes couleurs
Se balançant au pied d’une
lune ombreuse soit câline
L’âme blanche nous effleure
David Frenkel
(Publié aussi sur le site De Plume en Plume qui en a fait l'illustration)