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  • Une dénonciation sélective

    Les États membres de l’Union Européenne n'ayant toujours pas digéré la culpabilité d’avoir été le théâtre de la Shoah n’ont rien trouvé de mieux que de s'en prendre à l’État juif.

    Dans un communiqué publié aujourd'hui, l.U.E a condamné l'annonce faite par Israël de prévoir la construction de 1355 logements pour les juifs en  Judée Samarie. Or, elle a passé comme chat sur braise sur les quelques 1300 logements prévus pour les arabes en zone C de la Judée Samarie qui est entièrement sous contrôle administrative et militaire israélienne. Et dire que c'est cette même Union Européenne  a pris la semaine passée la décision de verser 92 millions d’euros d’aide à l’Unrwa, l’agence de l’Onu pour les « réfugiés palestiniens », dont les écoles diffusent l’antisémitisme, la haine d’Israël et la glorification du terrorisme.

    Dans un autre communiqué publié vendredi passé on peut lire : "Nous sommes très préoccupés par l'usage excessif de la force contre les mineurs , de 8 à 18 ans, un enfant a été tué à Bethléem et 41 enfant ont été arrêtés à Jérusalem-Est." Quand il s'agit de l’État juif, l’U.E ne désire toujours pas admettre que lancer des pierres et des roches contre des civils est une tentative de meurtre. Pourtant, selon le droit international en vigueur chaque pays est autorisé à se défendre contre quiconque se soulève pour tuer autrui. Et lorsqu'à Gaza le Hamas met en première ligne des enfants lançant des projectiles enflammés en direction de l'armée israélienne, l'Union Européenne ne s’en offusque guère.

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  • Moi, la pomme

    Je suis une pomme
    J’ai perverti l’homme
    Le paradis perdu
    C’est à moi que c’est dû
    Je déforme bien des cous
    Vous ne m’aimez pas beaucoup
    Lorsque la discorde est dans le coin
    On dit que la pomme n’est pas loin

    Pourtant multiplié par trois
    Le petit se mesure à moi
    Je suis tombé sur Newton
    Depuis plus rien ne l’étonne
    Les personnes qui tournent de l’œil
    Je les gratifie d’un bel accueil
    Épineuse ou pomme de merveille
    Je soulage et n’ai pas ma pareille

    Fruit du pin je préserve
    La graine ma réserve
    Cultivée pour mes tubercules
    Sous terre je croîs j’accumule

    On se réfère à mon teint vert
    Quand il est vif et assez clair

    Même si l’on compare certains vieux
    A la pomme ridée frappant les yeux
    Au cœur d’une laitue
    Je suis de blanc vêtue
    Sous l’aspect d’un arbre tropical
    Mes noix de cajou sont un régal
    L’expression « aux pommes » convient
    Quand on veut dire c’est très bien

    Mon nom à particule me flatte
    L’amour vous rappelle la tomate

    Je peux être une poire
    Lorsque je me mets à croire
    Flanquée sur un arrosoir
    Je deviens un aspersoir
    Je suis surtout la tête
    D’une espèce à facettes

    David Frenkel

  • Légendes d'automne

    L’automne, emmitouflé dans un lévite gris,

    Descend sur une étendue de larmes.

    Les statues malheureuses s’y noient ;

    Le lévite se change alors en aile noire ;

    A l’aile de l’automne, elles s’agrippent ;

    Elles s’envolent vers la nuit cramoisie.

    Leurs bustes gonflés de désespoir crèvent

    Sur les flancs d’une nuit enflammée

    Par l’aile lustrée de l’automne

    Battant langoureusement le tourment d’amour.

     

    A la croisée du jour et de la nuit,

    L’automne chérit la pomme.

    Septante hivers ont passé sur elle,

    Refroidissant ses années printanières

    Et gelant tous ses étés.

    Les rides d’automne estompent la pomme,

    Le visage s’orne de sagesse.

    La pomme amère, la pomme douce,

    Dans la gueule de la vieillesse,

    S’égrènent autour de l’automne,

    A la porte du dernier hiver.

     

    L’automne, le songe froid,

    Pétrifie la petite fleur,

    La modeste pensée opalescente,

    Irisée par les reflets du désir.

    L’automne, le souffle froid,

    Agite la pensée éclatante

    Bariolée par la sève du divin.

    Elle s’attriste de la réalité.

    Soudain, le froid se transforme en liqueur,

    La vigne a réchauffé l’automne.

    La pensée s’embrume de vin ;

    Elle s’enivre de chimères.

    Sous le souffle grisant de l’automne,

    Le sol se jonche de mort colorée ;

    Mille pensées rêvent d’éternité.

    David Frenkel