unrwa III
https://fr.timesofisrael.com/lonu-marque-lanniversaire-du-plan-de-partition-de-1949-erdan-fulmine/
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https://fr.timesofisrael.com/lonu-marque-lanniversaire-du-plan-de-partition-de-1949-erdan-fulmine/
Les yeux rivés sur le maître du savoir, la main enveloppant l’intermédiaire, les doigts introduisant l’intelligence, de son siège, son esprit écoute. Le labeur transformé en verre coloré lui parle silencieusement. Il a parcouru bien des jours, et a musardé le long de nombreuses nuits. Mais avec le temps, le cothurne badine, mais avec l’âge, le brodequin se raidit. Harassé, il tombe sous le couperet. La lame tranche ses vertes années. La bave d’un brave suranné, dans la fosse de la gent forcenée, mouillera l’oublieuse éternité.
Alors la plume invite les collègues à venir avec elle au bal des vampires donné en l’honneur d’une tête chenue. La goule suce le sang incandescent d’une tête échauffée par tant d’adieux. Ce jour, il devient un fantôme qui hantera à jamais les archives où gisent les restes d’une besogne. La vieille bobine retrouvera les spectres des fourmis mises en veilleuse avant d’être emportés par la Faucheuse.
La plume s’habille de tristesse et valse sur la sympathie besogneuse, sur l’humour masquant des mots d’amour, sur l’air du bureau, sur l’imagination, son bourreau.
Nul ne danse sur ses écrits ; le dédain les fige dans le marbre ; leur langue pétrifiée défie la prose.
Console-toi, âme lunaire, sexagénaire. Tu n’assombris pas l’écriture solaire, mais ta verve épistolaire éclipse les esprits valétudinaires.
David Frenkel
Illustration par De Plume en Plume
Texte publié sur le même site sous le pseudonyme Benadel
Le chant retentit purement
De la bouche croquignolette
D’un adorable chérubin
Mon oreille entend goulûment
Les chants devenus obsolètes
Mettant l’adulte dans le bain
De l’insouciance nostalgique
Dans le bain sonore féerique
M’enveloppant d’âme enfantine
Le petit rend l’instant magique
Il baigne dans l’air excentrique
Entourant l’enchantée comptine
Angéliquement ingénu
Le sourire enfantin s’irradie
En une étoile enchanteresse
Ce rayonnement bienvenu
Me console des perfidies
Des risettes combien traîtresses
Que commandent les intérêts
De tout un chacun confondu
Donc gloire au sourire gamin
Dans ma nuit je languis après
Ce sourire qui m’a rendu
Cette gaieté propre à l’humain
Les pleurs du petit m’interpellent
Tant de lamentations hurlantes
Sortent d’une bouche innocente
Les demandes d’aide à la pelle
Résonnent en lames déferlantes
Sur ma personne vieillissante
Mais lorsque les bras consolateurs
Entourent la chair de la chair
Avec une douce affection
Le silence réparateur
D’une âme enfantine en jachère
M’apaise de toute affliction
David Frenkel (publié aussi sur le site De Plume en Plume sous pseudonyme Benadel)