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  • La photo du parfait individu

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    L’homme à la belle enveloppe

    Se pavane de plaisir

    Son physique bien sculpté

    De la fierté développe

    Pensant qu’il peut tout saisir

    Il est plein de vanité

     

    Autant de belle manières

    Tant d’attitudes précieuses

    Bien des verbiages savants

    Se traînent dans les ornières

    De l’hypocrisie spécieuse

    Sans cesse mise en avant

     

    La richesse à profusion

    Suintant des billets clinquants

    Divinise le nanti

    Il se perd dans l’illusion

    De l’imbécile croquant

    L’éphémèrement bâti

     

    L'humain aux beautés d’esprit

    Expose modestement

    Sa fantaisie bien huilée

    De perfection épris

    Il manie l’entendement

    Sur sa personne étoilée

     

    Le mortel au grand savoir

    L’intelligence acérée

    Aux savantes expressions

    Bénéficie d'un pouvoir

    Sur les âmes attirées

    Par autant de perfections

     

    Les sentiments en splendeur

    Étalent l’exubérance

    De l’être humain vertueux

    Venant à bout des raideurs

    L’amour comble les carences

    D’un quotidien tortueux

    David Frenkel Photo De Plume en Plume

     

  • Ma troisième réponse à Monsieur Daher : les juifs n'ont pris la terre de personne

    Mais tout d'abord : voici la définition de la Palestine dans le Larousse de 1925 :

    PALESTINE : contrée de la Syrie, entre la Phénicie au Nord, la mer Morte au Sud, la Méditerranée à l’Ouest, et le désert de Syrie à l’Est, arrosé par le Jourdain. C’est une bande de terre étroite, resserrée entre la mer le Liban, et parcourue par le Jourdain, qui s’y jette dans la mer Morte. Elle est appelé aussi, dans l’Ecriture sainte, Terre de Chanaan, Terre promise et Judée. C’est aujourd’hui [en 1925 donc] un Etat juif sous le mandat de l’Angleterre ; 770.000 habitants. Capitale Jérusalem.

    Les Juifs n’ont pris la terre de personne. Par Joseph Farah

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    Voici un témoignage d’une rare lucidité de  Joseph Farah, journaliste arabe  américain, publié en anglais sur le site  www.worldnetdaily.com  

    Nous savons déjà  que Volney, Alexander Keith, J.S. Buckingham, Alphonse de Lamartine, Mark Twain et Arthur Stanley s’accordent tous sur le fait que la ‘Palestine’ était  » un désert parsemé de rares bourgades ». 

    Gustave Flaubert nous rapportait même que « Jérusalem est un charnier entouré de murailles. Tout y pourrit, les chiens morts dans les rues, les religions dans les églises. Il y a quantité de merdes et de ruines. Le juif polonais avec son bonnet de renard glisse en silence le long des murs délabrés, à l’ombre desquels le soldat turc engourdi roule, tout en fumant, son chapelet musulman…«  

    En tant que critique arabe américain le plus en vue, en ce qui concerne Yasser Arafat et les objectifs-bidon « palestiniens », je reçois beaucoup de courrier haineux et plus que ma part de menaces de mort. La plupart de ces attaques – au moins celles qui se donnent la peine d’aller au-delà des insultes et de l’obscénité – disent seulement que je ne comprends pas ces pauvres Arabes qui ont été déplacés, chassés de leurs maisons et transformés en réfugiés par les Israéliens, ni n’ai de compassion pour eux. 

    « Permettez-moi d’affirmer clairement et simplement ceci: les Juifs en Israël n’ont pris la terre de personne.  

    Quand Mark Twain visita la Terre Sainte au XIXe siècle, il fut très déçu. Il ne vit pratiquement personne. Il la décrivit comme une vaste terre de désolation. Le pays que nous connaissons aujourd’hui sous le nom d’Israël était pratiquement désert (1)  

    Au début du XXe siècle cela commença à changer. Des Juifs venus du monde entier se mirent à revenir dans leur patrie ancestrale, la Terre Promise que Moïse et Josué avaient conquise, des millénaires auparavant, ainsi que le croient Chrétiens et Juifs, sous les ordres directs de Dieu. Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas toujours eu une forte présence juive sur cette terre, en particulier dans et autour de Jérusalem. En 1854, selon le compte-rendu publié dans le New York Tribune, les Juifs représentaient les deux tiers de la population de cette ville sainte. Quelle est la source de cette statistique ? Un journaliste, envoyé spécial au Moyen-Orient pour le Tribune. Il s’appelait Karl Marx, oui ce Karl Marx là.

    Un guide de la Palestine et de la Syrie, publié en 1906 par Karl Baedeker, illustre ce fait : alors même que l’Empire Ottoman musulman régnait sur la région, la population musulmane de Jérusalem était minime. Ce livre estime la population totale de la ville à 60.000 habitants, dont 7.000 Musulmans, 13.000 Chrétiens et 40.000 Juifs. « Le nombre de Juifs s’est considérablement accru durant les dernières décennies, malgré l’interdiction d’immigrer ou de posséder des terres qui leur est faite », déclare ce livre. Bien que les Juifs y soient persécutés, ils venaient quand même à Jérusalem et y représentaient la vaste majorité de la population, déjà en 1906. Et bien que les Musulmans proclament aujourd’hui Jérusalem comme la troisième ville sainte de l’Islam, quand la ville était sous régime musulman, ils ne lui manifestaient que très peu d’intérêt. 

    Lorsque les Juifs vinrent, drainant les marécages et faisant fleurir les déserts, un phénomène intéressant se produisit. Les Arabes suivirent. Je ne les en blâme point. Ils avaient de bonnes raisons de venir. Ils y trouvaient des emplois. Ils venaient pour la prospérité. Ils venaient pour la liberté. Et ils vinrent nombreux. 

    Winston Churchill observa en 1939: « Ainsi, loin d’y être persécutés, les Arabes sont arrivés en masse dans ce pays, s’y sont multipliés jusqu’à ce que leur population augmente même plus que les communautés juives de par le monde n’avaient pu mobiliser de Juifs. »  

    Puis arriva 1948 et la grande partition. Les Nations Unies proposèrent la création de deux Etats dans la région, l’un juif, l’autre arabe. Les Juifs l’acceptèrent avec gratitude. Les Arabes la rejetèrent férocement et déclarèrent la guerre.

    Les leaders arabes demandèrent aux Arabes de quitter la zone pour ne pas être pris dans les échanges de tirs. Ils pourraient revenir dans leurs maisons, leur dit-on, après qu’Israël soit écrasé et les Juifs détruits. Le résultat ne fut pas celui qu’ils escomptaient. Selon les estimations les plus courantes, plusieurs centaines de milliers d’Arabes furent déplacés du fait de cette guerre, mais non par une agression israélienne, non par un accaparement des propriétés foncières par les Juifs, non par un expansionnisme israélien. En réalité, il existe de nombreux documents historiques montrant que les Juifs ont instamment demandé aux Arabes de rester et de vivre avec eux en paix. Mais, tragiquement, ces derniers choisirent de partir.

    54 ans plus tard, les enfants et petits-enfants de ces réfugiés vivent encore beaucoup trop souvent dans des camps de réfugiés, et ce non du fait de l’intransigeance israélienne, mais parce qu’ils ont été abusivement utilisés comme outil politique par les puissances arabes. Ces pauvres malheureux auraient pu être installés en une semaine par les riches Etats arabes pétroliers, qui contrôlent 99,9% de la totalité des territoires du Moyen-Orient, mais ils sont gardés comme de véritables prisonniers, remplis de haine envers la mauvaise cible, les Juifs, et utilisés comme armes en tant que martyrs-suicide par les détenteurs arabes du pouvoir.

    Telle est la véritable histoire moderne du conflit arabo-israélien. Jamais les Juifs n’ont arraché les familles arabes de leurs foyers. Quand la terre avait un détenteur, ils en achetaient les titres de propriété largement excessifs, pour pouvoir avoir un lieu où vivre à l’abri des persécutions qu’ils avaient subies partout dans le monde.

    Dire que les Israéliens ont déplacé qui que ce soit est un énorme et flagrant mensonge dans d’une longue série de mensonges et de mythes qui ont amené le monde au point où il est prêt à commettre, encore une fois, une autre grande injustice envers les Juifs. »

    Joseph Farah

    (1) « La terre d’Israël (baptisée ‘Palestina’ par l’Empire romain et rebaptisée ‘Palestine’ par ses descendants anglo-saxons) était quasiment vide et désolée avant les grands mouvements migratoires de la fin du XIXe siècle, comme en témoignèrent tous les archéologues et écrivains qui la visitèrent à l’époque. Thomas Shaw, Constantin espondance (http://expositions.bnf.fr/veo/cabinet/citation.htm)

    Là où le journal Le Monde expliquait qu’Israël n’a pas chassé les Palestiniens, n’a pas volé leurs terres, et n’a pas colonisé la Palestine. Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

    Grincez des dents : la source est impeccable, indiscutable, insoupçonnable de parti-pris sioniste. (J’ai mis en gras les parties importantes, et mes commentaires sont entre crochets).

    Jéricho, avril. – La Jordanie est formée de montagnes arides et de déserts. Des routes en lacet gravissent les collines escarpées et rocailleuses et, à l’exception de quelques Bédouins nomades et de quelques villageois montés sur leurs mules, seules les jeeps de la Légion arabe sillonnent la campagne. En descendant au-dessous du niveau de la mer jusqu’au paysage étrange et lunaire de la mer Morte, on arrive à une vaste étendue sablonneuse qui précède Jéricho et où plus de vingt mille réfugiés, entassés sous des tentes, sont abandonnés sur le sable brûlant. Ils sont là depuis plus de deux ans.

    Sans occupation utile, sans espoir pour l’avenir, ils font la queue trois fois par jour pour la soupe ou pour leurs rations, ils discutent autour des tentes et écoutent les tirades provocantes des vieux mukhtars de village ou des agitateurs professionnels. Déambulant sans but, entourés de ce paysage inhospitalier et nourris de la propagande incessante des notables du camp, leur nervosité croît de jour en jour, jusqu’au moment où leur amertume trouve un exutoire dans des violences dangereuses.

    A Naplouse, parmi les olivaies de Samarie ; autour d’Ammam ; dans les grottes de Bethléem ; dans l’ombre de la mosquée d’Omar à Jérusalem, des centaines de milliers de réfugiés attendent, dans des campements infects et sous des tentes en lambeaux, le jour où, dans le sillage des armées vengeresses de la Ligue arabe, ils retourneront chez eux. C’est ce qu’on leur fait croire dans tous les camps qui parsèment la carte de la Jordanie et partout la tension monte à mesure que les jours passent sans apporter de changement à leur existence sans but.

    Il y a quelques jours un fonctionnaire de district a été assassiné par des réfugiés surexcités. Pas loin d’ici, dans un autre camp, les magasins d’approvisionnement ont été mis au pillage par une foule furieuse et il circule de mauvaises rumeurs d’armes cachées dans les camps, de violences et d’agitation croissante.

    Où qu’on aille dans ce pays c’est partout la même histoire. Les réfugiés groupés dans les villes et les villages connaissent souvent des conditions encore pires que ceux des camps, qui reçoivent du moins quelques soins médicaux et hygiéniques.

    Pour comprendre les origines de ce problème terrifiant, il est nécessaire de se reporter à l’époque de la lutte, en 1948.

    On peut poser mille fois la question de savoir pourquoi ces gens ont quitté leurs foyers de Palestine, on obtiendra mille réponses différentes. Certains ne voulaient pas vivre dans un État juif ; d’autres ont fui la bataille et, une fois celle-ci terminée, n’ont jamais trouvé l’occasion de rentrer chez eux. Beaucoup plus nombreux sont ceux qui sont partis parce qu’on leur avait dit que c’était pour quelques jours, quelques semaines au plus, et qu’ils reviendraient avec les armées arabes triomphantes pour retrouver plus qu’ils n’avaient jamais possédé.

    [Cette mention est d’une grande importance. Les Arabes de Palestine disent aujourd’hui – et c’est le narratif que reprennent les médias – qu’ils ont été chassés de leurs terres par les Juifs colonisateurs. Mende dit qu’il n’en est rien. De nombreux historiens et commentateurs de premier plan, à qui les colonnes des journaux sont généralement interdites, confirment cette réalité que ce sont les nations arabes qui ont demandé aux habitants de Palestine partir pour laisser le champ libre à leurs armées afin d’exterminer les juifs. Et cette réalité détruit l’argument qu’Israël est un Etat colonisateur]

    La plupart d’entre eux n’avaient rien à perdre de toute façon ; ils travaillaient comme ouvriers agricoles chez des propriétaires arabes, et n’avaient fait qu’obéir, comme toujours, aux ordres de leurs supérieurs. Lorsque le flot des réfugiés eut franchi la ligne qui devait devenir la frontière israélienne, les États arabes se trouvèrent débordés, et, avec la coopération d’organisations bénévoles, les Nations unies durent se mettre de la partie.

    Les efforts de l’U.N.R.W.A.

    En 1950 l’Office de secours et de travaux pour les réfugiés de Palestine (U.N.R.W.A.), ayant à sa tête un Canadien, le général Kennedy, assisté du représentant de la Grande-Bretagne, Sir Henry Knight, prit l’affaire en main. La succession était lourde. La Jordanie à elle seule avait plus de 450 000 réfugiés, le Liban 120 000, et la Syrie 80 000. Dans le « couloir de Gaza » – bande de terre stérile de 40 kilomètres de long sur 6 kilomètres de large, attenante à l’Égypte – deux cent cinquante mille personnes sont entassées dans l’un des camps les plus sinistres que notre monde, pourtant si tourmenté, ait jamais connus.

    Mais les secours matériels, lorsqu’ils viennent seuls, ne font que démoraliser et d’autres décisions s’imposaient. L’établissement définitif (re-settlement) des réfugiés semblait encore impossible étant donnée l’atmosphère générale. L’U.N.R.W.A. fut autorisé à organiser en même temps que les secours des travaux destinés à procurer une occupation utile aux malheureux habitants des camps. La construction des routes et quelques projets insignifiants mis à part, les « travaux » se heurtèrent à des difficultés. En 1950, 17 % seulement des fonds de l’U.N.R.W.A. ont été dépensés à créer des occupations utiles pour les réfugiés, contre 70 % consacrés aux rations ; et cependant les pays où vivent ces réfugiés ont un besoin criant de bonnes routes et de travaux publics de toute sorte.

    En novembre 1950 l’O.N.U. donnait son approbation à un projet d’installation définitive des réfugiés dans les pays arabes et en Israël, sans préjudice de leur droit de retourner chez eux ou de recevoir une compensation pour la perte de leurs biens. Encore une fois, des forces apparemment plus puissantes que l’U.N.R.W.A. s’opposèrent à ce progrès.

    [Dès 1950, « des forces plus puissantes » que l’ONU sacrifient les réfugiés de Palestine pour en faire l’arme éternelle contre Israël qui dure jusqu’à aujourd’hui, en s’opposant à leur permettre de s’installer définitivement dans les pays arabes et en Israël]

    Pour 1950-1951 l’U.N.R.W.A. avait demandé 54 millions de dollars, mais 43 millions seulement ont été souscrits, principalement par les U.S.A., la Grande-Bretagne et la France. Les pays du Moyen-Orient ont promis moins de 2 millions.

    Pendant ce temps un certain nombre de choses se sont éclaircies.

    • Menacé chaque jour par la presse arabe d’un « second round » de la guerre, Israël ne tient pas, cela se comprend, à laisser rentrer un grand nombre d’Arabes qui pourraient former une cinquième colonne en puissance dans un État dont les Arabes se refusent à reconnaître les frontières.

    • En second lieu, malgré leurs déclarations charitables, les États arabes n’ont pas bougé le petit doigt pour permettre aux réfugiés de s’établir chez eux.

    • Troisièmement, l’U.N.R.W.A. s’est montré incapable de faire quoi que ce soit d’effectif pour l’intégration de ces malheureux dans un système nouveau et définitif.

    Cependant la question des huit cent cinquante mille réfugiés prend les proportions d’un grave problème international. (Il faut noter toutefois qu’en face des chiffres cités à la Chambre des Communes le dernier rapport des Nations unies sur le Moyen-Orient ne mentionne que 726 000 réfugiés arabes.) C’est un brandon qu’il est dangereux de laisser traîner dans une région déjà explosive d’un monde livré à la guerre froide, et qui menace la stabilité de toute la Méditerranée Orientale.

    La seule solution : l’établissement des réfugiés

    A l’heure actuelle tout le monde est d’accord pour reconnaître que l’établissement des réfugiés est la seule solution.

    Les Nations unies ont proposé à cet effet une résolution ; le même principe a été accepté à la Chambre des communes. Le roi Abdullah a proclamé que la Jordanie était prête à accueillir les réfugiés comme citoyens permanents. L’ouest du royaume comporte quantité de terres cultivables qui demandent des bras, et tous les pays arabes ont une population nettement insuffisante. Et pourtant, s’il est un mot qu’on ne prononce actuellement en Moyen-Orient qu’à voix basse et avec terreur, c’est bien celui d’ « intégration ». Aucun officiel n’ose s’en faire le champion ; nul politicien ne la soutiendrait, et, apparemment, nulle grande puissance n’a le courage de la reconnaître pour l’un de ses buts.

    L’un des jeunes bureaucrates grassement payés que l’U.N.R.W.A. entretient à Beyrouth – un de ces fonctionnaires internationaux dont l’idéalisme s’accroche obstinément à des illusions – me racontait qu’il y a quelques mois il avait organisé dans un des camps de réfugiés la culture des légumes autour des tentes. Occuper ces gens tout en ajoutant à leurs maigres rations quelques légumes frais lui avait semblé une excellente idée. Quelques semaines plus tard arrivait du quartier général une sévère réprimande : « Arrêtez immédiatement opération carré légumes… ». « La raison ? », demandai-je, désireux d’obtenir quelques éclaircissements. « Cela sentait l’intégration… ». Il haussa les épaules.

    Ce tout petit exemple, qui n’a rien d’exceptionnel, vient à l’appui de la thèse largement répandue selon laquelle les Nations unies dépenseraient de grosses sommes d’argent pour créer un problème des réfugiés plutôt que pour le résoudre. Ville après ville, camp après camp, j’ai demandé aux chefs de district et aux responsables des camps à combien de réfugiés ils avaient permis de s’établir au cours de l’année écoulée ; partout, sans exception, la réponse a été « aucun ».

    La peur de l’ « intégration »

    Un Arabe instruit, actuellement employé par l’U.N.R.W.A., m’a montré un dossier contenant des suggestions, toutes repoussées, pour l’établissement de ses frères.

    Tout ce qui reste de son enthousiasme c’est le sourire cynique avec lequel il fait allusion à la « haute politique », et qui s’accompagne d’un haussement des épaules contagieux. Sur les 800 600 dollars dépensés chaque mois pour les réfugiés, pas un n’a servi jusqu’à ce jour à engager un seul individu dans la voie d’une vie nouvelle. Comme pour montrer ce qu’il est possible de faire, même avec des fonds insignifiants mais avec une sincère bonne volonté, – et des moyens de fortune mendiés aux quatre coins du monde, – l’U.N.E.S.C.O. a créé dans les camps des écoles et des centres d’apprentissage dans lesquels, miraculeusement à l’abri de la bureaucratie de Beyrouth, on essaie d’enseigner le métier de charpentier, celui de cordonnier, et d’autres tout aussi utiles, à de jeunes Arabes au regard brillant d’intelligence. Sans cela ces enfants seraient condamnés à partager le désœuvrement et la décomposition morale de leurs aînés.

    Où est l’explication ? Qui est responsable de cette curieuse impasse ?

    Richard Crossman, député travailliste, qui se trouvait ici il y a quelques jours, a essayé de donner une réponse à ces questions au cours du débat du 15 mars à la Chambre des communes.

    « …Tant que nous compterons sur l’O.N.U. pour faire quelque chose de sérieux pour l’établissement des réfugiés, nous ne ferons que nous leurrer, car l’O.N.U. est une organisation politique », a-t-il déclaré.

    « Il y a la Ligue arabe et toute la politique de la Ligue arabe… La Ligue arabe a besoin du problème des réfugiés pour maintenir la cohésion contre Israël.. L’établissement des réfugiés la priverait de son sujet de plainte le plus important. En second lieu, une paix entre la Jordanie et Israël serait des plus embarrassantes, du point de vue de la Ligue arabe, en levant l’embargo sur Israël… Tel est, me semble-t-il, l’impasse à laquelle nous nous trouvons acculés… »

    Loin de Westminster, à quelques kilomètres d’ici, un Arabe, personnage officiel de l’un dos camps, me disait la même chose en d’autres termes :

    « Si j’avais eu les millions que l’O.N.U. distribue ici, il y a longtemps que le problème serait résolu. Ce pays est immense, il ne manque pas de terre… Si seulement les pachas voulaient permettre aux réfugiés de s’y installer… », et il fit un geste large de ses deux bras.

    « Regardez ce qu’ils font de l’autre côté… Le problème qui se pose à eux est encore plus vaste, et ils arrivent à le résoudre… » – et il désignait du doigt, par delà les collines, la frontière israélienne.

    Il nous fallut en rester là, car des camions bringuebalaient sur la route, chargés de caisses portant l’inscription O.N.U., et les enfants s’alignaient pour la distribution quotidienne de lait. La psalmodie du Coran se tut brusquement : c’était l’heure du repas… (A suivre.)

    Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

    La vérité sur Sheikh Jarrah (David Frenkel selon diverses sources)

    «La vérité sur Sheikh Jarrah est le contraire» du récit colporté par les médias progressistes, affirmaient au mois de mai dernier Avi Bell et Eugene Kontorovich dans le Wall Street Journal. Selon le récit, les Israéliens cherchent à expulser sans loi les Palestiniens du quartier de Jérusalem. Pourtant, «la propriété des prétendants juifs sur les quelques parcelles de terre a été confirmée à plusieurs reprises devant les tribunaux, suivant des lois qui s’appliquent également indépendamment de l’origine ethnique». L’affaire portée devant les tribunaux israéliens concerne désormais un titre juif sur des propriétés datant de 1875. Lorsque la Jordanie a envahi Israël en 1948, elle a expulsé les résidents juifs et saisi leurs propriétés. L’État juif a récupéré ces propriétés en 1967 lors d'une guerre que la Jordanie lui avait déclarée, mais a autorisé les résidents palestiniens à rester «dans les nombreux cas où la Jordanie avait officiellement transféré le titre de propriété juive aux Palestiniens». Cependant, « le titre des propriétés en litige à Sheikh Jarrah n’a jamais été donné par la Jordanie aux Palestiniens, de sorte que la loi israélienne respecte le titre ininterrompu des plaignants. »

    Par ailleurs, L’affaire fait l’objet de procédures judiciaires depuis 1972 et est actuellement devant la Cour suprême d’Israël, où une décision finale est attendue. Le tribunal d’instance a déterminé que les familles palestiniennes, ne pouvant pas prouver qu’elles étaient propriétaires, bénéficiaient cependant du statut spécial de « locataire protégé ». Qu’est-ce qu’un « locataire protégé » ? C’est un concept socialiste (Israël s’est construit en partie sur des idées socialistes) qui stipulait que les Arabes pouvaient continuer à vivre sur la propriété tant qu’ils payaient un loyer et entretenaient la propriété. L’arrangement a fait l’objet d’un accord signé par les parties, dans lequel les locataires arabes ont reconnu que la propriété appartenait bien aux juifs, et les propriétaires juifs, que les Arabes bénéficiaient du statut de locataires protégés. Cependant, en 1993, les propriétaires ont entamé des procédures contre les résidents en raison du non-paiement de leur loyer et de modifications illégales apportées à la propriété.

    Alors, dans le cas présent, parler derechef de "Nakba" comme le fait Monsieur Daher ("Nakba qui n'a d'ailleurs jamais existé, comme il a été démontré) ne résiste pas aux faits avérés.

     

  • Ma seconde réponse à Joseph Daher : voici le supposé apartheid brutal de l’État juif

    Décortiquons 4 points de l’information :

    1 -/ Infirmiers arabes israéliens :

    Eretz Israël compte plus de 21% d’Arabes israéliens, au nombre de 1,956 millions en début d’année. En comparaison, à Gaza où règne le Hamas, il y a zéro Juifs – si l’on excepte une petite poignée de braves soldats antiterroristes infiltrés. Et impossible pour un Juif de pénétrer dans un territoire palestinien, même par erreur, sous peine de lynchage, suivi d’une mort probable. Des panneaux le rappellent aux entrées routières.

    Photo d’archive personnelle

    Il se trouve que les employés arabes sont surreprésentés dans le système de santé israélien.

    Selon des chiffres du Ministère de l’intérieur via le quotidien Haaretz en 2020, 17 % des médecins et le quart des infirmiers sont issus de la minorité arabe, ainsi que près d’un pharmacien sur deux.

    Les Arabes israéliens parviennent jusqu’aux plus hautes fonctions du domaine hospitalier (et de bien d’autres domaines), telle cette femme Chef de service qui s’illustrait l’année dernière dans son combat contre la pandémie covid:  [bémol dans cet article, l’erreur courante concernant les « palestinens » qui en 1948, n’existaient pas nommément.]

    Khitam Hussein 

    L’intégration arabe au système de santé israélien ferait exception, pourrait-on rétorquer ? Voici un autre domaine : Ella Wawiya, femme, musulmane et capitaine dans Tsahal, portée volontaire au lieu d’être exemptée comme il le lui est possible, pour qui « Le drapeau israélien [lui] donne un sentiment d’excitation, d’appartenance et d’amour ». « Que recherchent les gens? L’égalité entre un arabe et un juif, un bédouin, un druze et un circassien. Le chemin de l’égalité passe par Tsahal, le ministère de la Défense, la police. C’est comme ça que ça commence ».

    Ella fait partie des 1000 arabes israéliens incorporés dans l’armée israélienne , au sujet desquels la question de confiance ne se pose quasiment plus, et réciproquement.


    Quant à l’éducation nationale, sous le précédent gouvernement Netanyahu, le nombre d’étudiants arabes dans l’enseignement supérieur, était passé à 18%. La France interdit ce genre de statistique, mais en toute honnêteté, il est permis de supposer, quelles qu’en soient les raisons, que nous sommes loin d’atteindre cette proportion de population arabe estudiantine.

    Étudiants arabes israéliens sur le campus de Givat Ram à l’université hébraïque, le premier jour de la nouvelle année universitaire, le 26 octobre 2014. (Miriam Alster / Flash90)

    Autre exemple – si l’on peut le qualifier ainsi – marquant d’une intégration israélienne confinant parfois au masochisme : cette femme arabe chrétienne, députée de la Knesset, Aïda Touma-Suleiman. Celle-ci se permet régulièrement, ouvertement et sans ambages, d’utiliser la chaire de la haute fonction publique qui lui est assignée, pour s’acharner contre le pays qui lui donne cette chance et en trahir les fondements sécuritaires. Quand elle ne crache, pas au sens propre, sur les accords d’Abraham au travers de la représentation de la délégation bahreïnie comme mardi dernier, elle promeut une politique favorisant le plus dangereux ennemi d’Israël, l’Iran. Adhérente du Hadash pour lequel elle est rédactrice en chef, allié à la gauche radicale, lequel parti avait formé la Liste unifiée avec les partis arabes Ta’alBalad. La Liste siège avec 6 sièges sur 120.

    Aïda-Toumah-Suleiman – Jonathan Zindel / Flash 90

    Sur le même registre d’appel à une déconstruction d’Israël, nous pourrions citer aussi un autre député arabe Mansour Abbas, de la Liste arabe unie, 4 sièges à la Knesset – séparée pour l’occasion de la Liste unifiée. Il s’illustre entre autres par sa complaisance envers les émeutiers arabo-israéliens ou le poison qu’il distille au sein de la coalition Benett , profitant d’une faiblesse structurelle et organisationnelle pour semer le doute chaotique par ses petits mensonges.

    Mansour Abbas a deux faces

    2 -/ Un terroriste membre du Hamas

    Revenons au selfie (in)hospitalier.

    Miqdad Qawasmah, 24 ans, est parfaitement identifié. Il appartient à un clan familial réputé pour ses activités terroristes.  Le père est un haut responsable du Hamas, son frère est Abdullah Qawasma, ancien commandant de la branche armée du Hamas à Hevron ; ayant assassiné 44 Juifs, il a été refroidi en 2003 par Israël.

    Il est sûr que durant sa captivité, Miqdad Qawasmah ne craignait pas beaucoup de perdre du poids, et il est bon de rappeler certains images comparatives de captivité palestinienne (ci-dessous en haut pour Gilad Shalit) et israélienne (en bas de l’image, le résultat du régime carcéral de la palestinienne Ahed Tamini).

    Et en vidéo :

    https://fb.watch/8FlGZ0JP6J/

    vs

    https://youtu.be/XA4NMTzWQDo

    3 -/ En grève de la faim dans l’hôpital

    Nous apprenons ici qu’un terroriste arabe, déjà antérieurement condamné à la prison, est jugé suffisamment digne de pitié pour être humainement pris en charge et bénéficier de soins et d’attention au sein d’un hôpital israélien, alors même qu’il inflige lui-même à son corps les violences sensées être soulagées dans cet espace public.

    Il est utile de savoir que par ailleurs la pratique est courante en Israël, pour un terroriste qui souhaite échapper à sa détention provisoire. En effet, au bout d’un certain temps bien entendu non critique, le bon cœur israélien met en général un terme à ces souffrances auto-infligées, en libérant purement et simplement la supposée victime du système sécuritaire d’incarcération administrative.

    Or, toute faveur dhimmie accordée aux ennemis des Juifs, est rendue en mille, en termes opposés de terreur, de douleurs et de familles endeuillées.

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    Louons ici en apparté, contraste qui n’échappera à personne, le courage de la si malheureuse Ebru Timtik, qui elle n’a jamais eu la chance de voir se concrétiser une quelconque pitié, ni parmi les tortionnaires de son pays, ni par le travail abouti d’« humanistes » plus prompts à se dresser au secours du terrorisme islamique. Pour mémoire, cette magnifique avocate est décédée en août 2020 au terme de 238 jours de longues souffrances dans les geôles turques, en grève de la faim pour réclamer un procès équitable. Le crime d’Ebru Timtik était de défendre les droits humains bafoués en Turquie, ce qui l’associait aux cibles des purges du pouvoir. Au stade de la plus grande faiblesse physique, elle n’a pas eu l’aumône d’une sortie de détention pour être traitée plus dignement dans un hôpital. Ebru Timtik a encore moins bénéficié d’une quelconque chaleur solidaire.

     Ebru Timtik, avocate ouvertement de gauche, était âgée de 42 ans.

    Ebru Timtik, avocate ouvertement de gauche, était âgée de 42 ans.

    Ankara accusait l'avocate d'être affiliée à l'organisation marxiste-léniniste radicale DHKP-C.

    Ankara accusait l’avocate d’être affiliée à l’organisation marxiste-léniniste radicale DHKP-C. Crédit : Capture d’écran Twitter

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    4 -/ [les 2 infirmiers] Lui manifestant un soutien chaleureux

    La solidarité affichée avec le terrorisme, exprimée au sein même d’un hôpital, par l’intermédiaire appuyé de 2 personnels de soin, habilités par conséquent à dispenser aussi des soins et contribuer au sauvetage de vies juives entre autres, elles-mêmes menacées de disparition par ledit terroriste et son mouvement, ne choque pas grand monde en Occident.

    Pour couronner le tout il faut savoir que l’hôpital n’a pas congédié les 2 amateurs de selfie pro-terroriste, au motif qu’ils ont exprimé des regrets après enquête disciplinaire. Il n’est pas rapporté qu’ils aient pris conscience du caractère répréhensible de leur acte, mais tout laisse supposer qu’ils ont plutôt réalisé et regretté le problème de l’avoir filmé, et surtout dif

    https://twitter.com/i/status/1447468507738877961

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    De ce fait, si l’on résume la situation (à part Ted):

    Israël offre les meilleurs soins aux prisonniers et détenus administratifs arabes israéliens ou palestiniens eussent-ils du sang sur les mains.

    Israël offre les meilleures chances d’une bonne situation sociale à ses populations arabes, leur confiant des postes relevant d’une responsabilité morale, et ici, sanitaire de surcroît.

    En échange des chances offertes (demandez aux arabes israéliens, même les plus remontés contre le pays qui les nourrit, s’ils envisageraient de rejoindre les « territoires palestiniens », la réponse négative ne se fera pas attendre) certains personnels arabes comme ici, crachent dans la main tendue en s’acoquinant, l’espace d’un film de soutien mais avant tout, par le penchant du cœur, avec les ennemis terroristes. Ce faisant, ils peuvent constituer eux-mêmes un risque terroriste, mais ne sont pas inquiétés pour autant.

    Lesquels ennemis – Miqdad Qawasmah a 5 compères de même engeance dans la même situation – dès qu’ils auront suscité la larme à l’œil de décideurs Juifs dégoulinant de bonté mal placée, pourront stopper leur grève de la faim et assurer l’arrêt de leur captivité préventive. Se privant dans le même temps d’un engraissement spectaculaire aux frais de la princesse israélienne. Mais ne privant pas la société civile et militaire de leur activisme terroriste une fois libérés.

    Par Marie Autesserre