Ode à la Saint-Valentin....Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (XLIII)
Saint-Valentin, ma bien aimée,
Puisse-tu régir le hasard
Pour que la passion parsemée
De vrai s'érige en César
Sous les étoiles flamboyantes,
Les réverbères du ciel noir,
Tes deux mirettes scintillantes
Sortant d'un tableau de Renoir
Colorent la Saint-Valentin
D'une passion bleue firmament.
Et moi, l'éperdu bouquetin
M'enfonce dans tes yeux diamant.
En haut dans les neiges éternelles,
Sous les poussières floconneuses,
Ta chevelure exceptionnelle,
Délicieusement savonneuse,
Frôle mon visage éploré.
A la Saint-Valentin, je flanche.
Ce jour, un amour imploré
Me montre sa crinière blanche.
Dans l'immense étendue déserte,
Sur les grands espaces arides,
Ta bouche, pulpeuse et diserte
En propos hautement torrides,
Mouillent mon visage embrasé.
Saint-Valentin me gratifie
De la salive d'un baiser
Quand la chaleur me liquéfie.
La fragrance de la forêt,
C'est l'effluve des résineux,
Mais le parfum de tes attraits,
Ô vertige faramineux,
C'est l'exhalaison amoureuse.
La Saint Valentin, aujourd'hui,
Change la passion filandreuse
En un sentiment qui séduit.
David Frenkel