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  • Ma réponse à H.R.

    Le sieur Ramadan n'a pas été interdit de paroles en France parce qu'il soutenait la résistance palestinienne mais pour ceci :

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    voir la dépêche de l'ATS PUBLIE PAR ARC.INFO,CH (https://www.arcinfo.ch/articles/monde/l-islamologue-suisse-hani-ramadan-expulse-de-france-658710)

    09.04.2017, 09:53 Actualisé le 09.04.2017 à 09:54
     

    L'islamologue suisse Hani Ramadan expulsé de France

    Hani Ramadan, directeur du centre islamique de Genève, est

    Hani Ramadan, directeur du centre islamique de Genève, est "connu pour avoir dans le passé adopté un comportement et tenu des propos faisant peser une menace grave sur l'ordre public sur le sol français". KEYSTONE

      Menace Hani Ramadan, islamologue suisse controversé, a été expulsé de France samedi soir, alors qu'il faisait l'objet d'une interdiction administrative du territoire français depuis vendredi. Il devait participer à une conférence à Colmar.

    L'islamologue suisse controversé, Hani Ramadan, a été expulsé samedi soir de France vers la Suisse, a annoncé le ministère français de l'intérieur sur son site Internet. Il faisait l'objet d'une interdiction administrative du territoire français depuis vendredi.

    Hani Ramadan, directeur du centre islamique de Genève, est "connu pour avoir dans le passé adopté un comportement et tenu des propos faisant peser une menace grave sur l'ordre public sur le sol français", précise le ministère. Il a été interpellé à Colmar, dans l'est de la France, où il devait participer à une conférence.

    Charia et lapidation

    Ces derniers mois, plusieurs de ses conférences ont été annulées en France. Hani Ramadan est le frère de l'universitaire non moins polémique Tariq Ramadan, et petit-fils du fondateur des Frères musulmans égyptiens.

    En septembre 2002, Hani Ramadan avait fait scandale en défendant dans une tribune publiée dans le quotidien Le Monde l'application de la charia et la lapidation des femmes adultères. Il avait été licencié de son poste d'enseignant de français par le Conseil d'Etat genevois pour propos "contraires aux valeurs démocratiques et aux objectifs de l'école publique".

    ATS

     



     

     

  • Oui, ce genre de moralistes on en veut encore et encore !

    Il faut se pincer pour le croire. Contribuer à la lutte contre le coronavirus, c’est être taxer de de donneur des leçons de morale ! Oui, je le hurle haut et fort : les parlements, les exécutifs, devaient fermer boutique et les parlementaires devaient rester chez eux. Et faisons la morale à ceux qui risquent de tuer autrui en les infectant de leur pernicieux virus ! Lorsqu’un automobiliste s’apprête à prendre le volant en état d’ivresse, quand quiconque met en danger par sa conduite la vie d’autrui, c’est une obligation morale de le dénoncer. Et si l’on devait avoir le vrai esprit critique on en voudrait à nos autorités pour avoir tardé à prendre des mesures nécessaires contre la propagation du coronavirus. Oui, la fermetures des entreprises suisses répondaient, hélas tardivement, à la préservation de ce qui nous est le plus cher, je veux parler de la vie. Il est irréaliste de prétendre que dans les petites et les moyennes entreprises les distances sanitaires puissent en tout temps être respectées. Et de quel droit sacrifierait-on alors même une seule personne sur l’autel du dieu argent, du dieu étatique ou du dieu politique ? Si plaie d’argent n’est pas mortel, les ravages d’un virus, eux, le sont. Oui, ce genre de moralistes on en veut encore et encore  pour le salut, pour la liberté de vivre de chacun.



  • Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (VII)

    Si...

     

    Si lors dun jour de grande détresse

    Le ciel faisait pleuvoir une joie

    Sur les milliers de papillons noirs

    Elle les transformerait en lutins

    La nuit deviendrait une princesse

    Revêtant la couronne du roi

    Afin que le soleil puisse choir

    En belle lune jusquau matin

     

    Si lors dun jour dun gros désespoir

    Un mandarin jetait quelques fleurs

    Sur un écrivain abandonné

    Elles orneraient une nouvelle.

    Un homme faisant plaisir à voir

    Transformerait lhéroïne en pleurs

    En une femme rassérénée

    D’où suinterait une jouvencelle

     

    Si lors dun jour de grosse tempête

    Le vent faisait descendre des Cieux

    Les trépassés au centre des villes

    Qui nous raconteraient l’au-delà

    Lambition deviendrait une ascète

    Se flagellant devant les envieux

    L’orgueil deviendrait lêtre futile

    Arpentant un monde sans éclat

     

    Si lors dun jour de forte grisaille

    Une couleur viendrait transformer

    Des existences qui las sabrègent

    En des vies aux visages denfant

    Le temps ferait battre léventail

    D’une humanité pouvant saimer

    Sous lenvoûtement dun sortilège

    Qui fouette les cadavres vivants

     

    Si lors dun jour de sollicitude

    L’être humain viendrait tendre sa joue

    Au baiser voluptueux de lamour

    Qui se pose sur les tristes faces

    Les lueurs de la béatitude

    Rendraient alors beau le sapajou

    Chacun sagglutinerait autour

    De lhomme affreux touché par la grâce.

     

    Si les arbres se mettaient à pleurer

    Une journée happée par le temps,

    L’homme qui fuit dans les aléas dun destin,

    Un oiseau volant vers sa subsistance,

    Les feuilles se redresseraient ;

    Elles couvriraient larbre de leurs limbes,

    Elles leur murmureraient ces mots apaisants :

    Une journée shabille en dautres jours,

    La même âme recouvre dautres hommes,

    L’oiseau, affamé ou rassasié, chante laube.

     

    Si les artères des villes sanglotaient

    Quand le progrès de lhomme chauffe le goudron

    Dans le tumulte des conduites,

    Sous le vacarme des moteurs bien habillés,

    La symphonie quitterait le théâtre,

    Les violons pleureraient avec les grandes rues,

    Les vents enflammeraient lasphalte,

    Les flûtes susurreraient aux conducteurs :

    Faîtes taire les dissonances,

    Figez-vous sur les harmonies,

    Un orchestre nous conte le chant des Cieux.

     

    Si une bouche aimante nous rendait visite

    Quand la sénescence flirt avec le trépas,

    Quand la douleur erre dans labîme dun corps,

    Quand laffliction est orpheline de lamour,

    Un ange naîtrait du ventre de la mort ;

    La chair enfanterait une fée apaisante ;

    Eros surgirait des entrailles dune peine.

     

    Si la terre sarrêtait de tourner

    Lorsque linfamie ensevelit la noblesse

    Au fond des orgueils en guerre,

    Dans une cupidité immonde,

    L’angoisse shabillerait en spectre,

    La peur réveillerait lhydre des ténèbres.

    Elle secouerait les vanités

    Jusquà les dénuder de lenveloppe humaine.

    Nues, elles se glisseraient sous lunivers.

    Le monde serait jonché dhommes sages 

    Enterrant leffroi sous leur magnanimité.

    La terre tournerait à nouveau de joie.