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  • La vie ne nous appartient point !

     

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    Ce coup de gueule prend le

    contre-pied de ceux qui prétendent

    que pour lutter contre le coronavirus

    il faut développer une immunité collective

    en exposant un nombre suffisant de gens au virus.

     

    En ces temps fortement troublés

    Où le virus vient dérouler

    La camarde nauséabonde,

    Les immoralités abondent

    Pour le bien d’une immunité.

     

    "Exposons une quantité

    "De gens au virus fatal

    "Afin que celui-ci détale

    "Sur l’organisme qui résiste

    "A la bactérie qui persiste

    "Dans ses horribles agressions

    "Contre maintes constitutions

    "Des hommes en bonne santé",

    Déclarent maintes sommités.

     

    Il convient de s’inscrire en faux

    Contre l’envoi à l’échafaud

    Des individus bien portants

    Afin qu’ils rendent résistants

    Des hommes pouvant être atteints

    De ce microbe diablotin.

     

    Sommes-nous tombés dans l’horreur

    Des faits soulevant la fureur

    De ces êtres qui considèrent

    Que respecter la vie fédère

    Une diversité d’humains

    Autour de moraux lendemains

    Où la solidarité rime

    Avec béatitude en prime.

     

    Hurlons derechef haut et fort,

    Unissons tous nos efforts

    Pour que cesse le sacrifice

    Des humains qui mourront d’office.

     

    La vie ne nous appartient point

    Afin d’en faire un vil appoint

    A notre exclusive survie

    Quand la vie d’autrui se ravit.

  • Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (XI)

    L'hirondelle, l'oiseau de bon augure

    Le corbeau croasse :

    « Où es-tu amitié éperdue ? »

    La pluie tombe drue sur la cité

    Engluée dans un fatras de vicissitudes ;

    Mon esprit sanglote avec les nuages

    Qui recouvrent mon ami.

     

    La mouette crie :

    « Où es-tu allure débonnaire ? »

    Après la dégaine amicale de l'homme,

    Son sourire ingénu

    S'est évanoui dans le rire sournois

    De mes solitudes taraudantes.

     

    La tourterelle gémit :

    « Où es-tu paume chaleureuse ? »

    Elle réchauffait ma main glaciale

    Lorsque l'humeur martiale

    Emporta mes ardeurs

    Dans la froideur de l'amour ;

    Refroidi jusqu'à la moelle,

    Je me réchauffais à ton étoile.

     

    La mésange bleue zinzinule :

    « Où es-tu parole réconfortante ? »

    L'aube se cramoisi de vergogne ;

    Mon confident s'est égaré dans la nuit,

    Dans les ténèbres de l'inconnu ;

    Mes recherches s'enlisent effrayamment.

    Aux tréfonds de la nuit éternelle,

    Je cherche la mèche d'un ami

    Qui avait brûlé en moi.

     

    L'hirondelle gazouille :

    « Mon ami est de retour ! »

    Les perles de ses yeux

    Entoure d'un bleu azur

    L'attente endolorie

    Pansée avec le cœur de mon ami

     

  • Poser la question, c'est ne pas y répondre...

    Ainsi donc le Conseil Fédéral a-t-il décidé qu’à partir du 27 avril certaines activités pourront à nouveau être ouvertes au public (voir article TDG.CH intitulé : "Ce qu'il faut retenir des mesures de déconfinement du Conseil fédéral"). Va encore pour les magasins de bricolage, les jardineries, les pépinières et les fleuristes. Mais là où le citoyen lambda que je suis ne comprends plus, c’est quand je lis que les salons de coiffure et de massage ainsi que les instituts de beauté seront inclus dans l’autorisation, mais en revanche, motus et bouche cousue sur l’ouverture des bars et des restaurants. Je me pose donc la question suivante : comment peut-on respecter la distanciation sociale réglementaire quand le coiffeur vous fait une coupe de cheveux, quand la masseuse vous promène au septième ciel  ou encore quand tripoter rime avec beauté ? Alors, si leurs accès sont uniquement conditionnés par le port du masque rendu obligatoire pour les clients et les patrons, pourquoi l’accès aux bars et aux restaurants ne pourrait-il pas aussi être soumis à cette condition ? Lorsque tant de sommeliers et de sommelières sont au chômage, comment le Conseil Fédéral peut-il privilégier les commerces employant peu de salariés par rapport à ceux qui en emploient plus ? Poser ces questions, c’est ne pas y répondre.

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