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  • le coronavirus alimente les phantasmes judéophobes

    Hélas, il suffit d’un virus extraordinaire pour que ressurgisse l’antisémitisme ordinaire. Voici comment la bête immonde s’est ébrouée au contact du coronavirus:

    I) Plantu, en écrivant et en caricaturant qu'en Palestine les   prisonniers politiques sont menacés de contamination, (voir la caricature en fin d'article), Plantu verse dans l'immonde. Rappelons la définition de l'antisémitisme : "Hostilité manifestée à la race juive et érigée parfois en doctrine ou en mouvement    réclamant contre les juifs des mesures d'exception". Par conséquent, écrire que lesdits prisonniers purgent leurs peine en Palestine et non en Israël, c'est dénier aux juifs d'avoir un État comme tous les peuples.

          Par ailleurs, les responsables pénitentiaires israéliens apportent un soin particulier pour la protection de la santé des prisonniers palestiniens  face au coronavirus. Ceux détenus que ce soit dans les prisons à Ramallah, à Gaza et même en Europe ne bénéficient pas d’une telle protection.

    II)

      Communiqué de Presse du 1er avril 2020

    "Le BNVCA dénonce et condamne le délinquant antisémite récidiviste Alain Soral, qui diffuse sur le net une vidéo manifestement antijuive dans laquelle il développe ce qu’il affirme être un complot juif contre la France et les français.

    Pour faire le rapport avec la situation sanitaire que traverse la France, Soral intitule sa pourriture “Couillonavirus, Communauté organisée qui tient la France”.

    Le BNVCA souligne qu’un pourcentage important des citoyens juifs sont contaminés à Marseille Strasbourg, Paris, etc. 

    Alors que de nombreux citoyens juifs se débattent contre la maladie, dans son discours obscène, Soral persiste à penser que les juifs détiennent en France “le spectacle, la politique, la médecine, l’économie”.

    Pour appuyer sa démonstration complotiste, il cite les noms de, Bauer, Lévy, Buzyn, Hirsch, Guedj, Solomon, Jacob, qu’il qualifie de “Liste de Schindler”.     

    De la sorte il les livre en pâture aux antisémites.

    « On a le gang qui a en charge la médecine d’État: Buzyn, Lévy, Bauer, Hirsch, Jacob, Guedj, Salomon… C’est la liste de Schindler ».  

    Dans son discours antijuif, reprenant les vieux poncifs néo nazis, il prétend que les juifs : “veulent faire du pognon sur le dos des français, affaiblir le peuple français par le nombre de morts “.

    Soral le délinquant antijuif récidiviste a déjà fait l’objet de plusieurs plaintes du BNVCA.

    Il a plusieurs fois été condamné par les tribunaux, y compris à des peines de prison ferme mais qu’il n’a jamais effectuées. 

    Nous considérons que si notre Gouvernement veut véritablement lutter contre l’antisémitisme, il se doit d’obtenir de la Justice de ce pays qu’elle fasse exécuter les décisions des tribunaux et mette Soral hors d’état de nuire, en le jetant en prison sans délai, en l’empêchant de diffuser ses insanités antijuives sur la toile.

    Le BNVCA a décidé de saisir à cet effet le Procureur de la République, la Ministre de la Justice et le Premier Ministre.

    Le BNVCA a chargé son conseil maître Baccouche de déposer une nouvelle plainte contre Soral."

    Le Président: Sammy GHOZLAN

    III) La vague de judéophobie submerge également le magazine le Nouvel Obs', ce grand titre de la presse française. En effet, dans son édition numérique du 26 mars,et Dans le cadre de sa série Une planète sous Covid, plusieurs familles témoignent de leur nouvelle vie. Après la Jordanie, la Grèce, l'Inde et la Jordanie, on attend que des personnes habitants en Cisjordanie/Judée Samarie fassent également part de leurs quotidiens aux lecteurs. Or, c'est à Rym Najjar, cadre au ministère de l'Economie de l'Autorité palestinienne, que le magazine a donné la parole, et cette fonctionnaire ne s'est pas privée d'asséner en plus de nombreux mensonges, comme ce que fait l’occupation israélienne dans la bande de Gaza --- Or, Israël ne l'occupe plus depuis 2005 !---, une formule d’Épinal, à savoir, et je cite : « Nous avons maintenant deux ennemis: l’occupation israélienne et le coronavirus. Ce sont les deux ennemis de l’Humanité ». De quelle occupation a-t-elle parlé ? De celle de la Judée Samarie que les accords d'Oslo ont divisé en zone A, (entièrement sous contrôle palestinien), B,(sous contrôle civil palestinien et militaire israélien) et C (totalement sous contrôle israélien)? Si c'est à cela qu'elle s'est référée, cette "occupation" relève pourtant toujours d'un accord dûment signé entre les parties. Mme Najjar a le droit de ne pas y souscrire, mais alors pourquoi seule l'occupation israélienne est-elle "l'ennemi de l'humanité" lorsque qu'il est de notoriété publique que des dizaines d'autres États  occupent des territoires de par le monde ? S'en prendre uniquement à Israël fait partie de ces mesures d'exception à l'encontre d'un État gouverné par les juifs, et entre dans la définition de l'antisémitisme. Mais si la fonctionnaire s'est référée à l'occupation de la Palestine qui fut sous mandat britannique, ses propos sont d'autant plus antisémites pour les raisons que j'ai invoquées.

    IV) Fatih Erbakan, chef du parti Refah et fils de feu Necmettin Erbakan, politicien islamiste et ancien Premier ministre turc, généralement considéré comme le mentor politique du président Recep Tayyip Erdogan, a évoqué le virus dans un discours rapporté le 6 mars 2020, je cite:  « Bien que nous n’ayons pas de preuves certaines, ce virus sert les objectifs du sionisme de réduire la population et d’empêcher son augmentation, et d’importantes recherches le disent. […] Le sionisme est une bactérie vieille de cinq mille ans, cause de la souffrance des gens.

    Sans commentaires...

    Après des lustres où les juifs ont été représentés comme des humains vénéneux au point de les exterminer en masse, il est inconcevable qu'encore de nos jours le coronavirus alimente les phantasmes judéophobes.

    David Frenkel

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  • Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (VI)

    La plume est bien vivante

     

    La lame des désirs endormis

    Ondule sur la feuille vierge

    Entre les larmes qui perlent le mirage

    D'une opale montée en cœur,

    Entre les sanglots qui dégoulinent de maux

    Quand l'amour rampe sur la solitude.

     

    La plume vogue après les vagues,

    Turpitudes ballottées

    Par l'aquilon et le zéphyr ;

    elle s'étale sur le verbe,

    Écoutant le ressac des sentiments

    S'échouant sur les rives de la pensée

    Qui s'apaisent en proses.

     

    La plume éperdue frissonne.

    Les mains de l'écrivain la bercent

    Au son de ballades ensorceleuses 

    L’endormant dans un rêve :

    La verve verbale coule

    Du bec de la plume

    En glouglous réguliers.

    Vidée de toute son encre,

    La plume trépasse rêveusement ;

    Son âme s'est réincarnée

    Dans la page cultivée.

     

    La plume est bien vivante :

    La sève de l'écrivain s'est épanchée

    Au gré de la dextre,

    Enveloppée dans l'écrin de l'aurore,

    S'ouvrant à la brune déballée,

    Dans les humeurs vagabondant

    Sur les figures de l'imaginaire

    Rejoignant la houle de l'écrivain

    Hurlant d'impressions chaotiques.

    La plume, la rame de l'écrivain,

    Fend la tempête qui fait rage

    Dans le purgatoire du silence.

     

    David Frenkel

     

     

  • On ne peut qu'être révolté

    D'après la citation de John Stuart Mill : « La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres ». Infecter autrui, c'est une atteinte à sa liberté de vivre, et entre parfaitement dans le cadre de ce proverbe. Hélas, seule la peur du gendarme peut inciter les gens inconscients, voir criminels, à respecter la liberté de vivre d'autrui. Ce sont les raisons pour lesquelles, et quoique qu'en disent certains, que l'extension des pouvoirs de la police, la fouille autorisée et le durcissement du contrôle digital, permettent en ces moments de grave pandémie de préserver le droit à l’existence de chacun d'entre nous. Critiquer ces mesures au motif que celles-ci pourraient subsister ad æternam, c'est faire un faux procès d'intention. Et il est indécent de le faire à l'heure où, par exemple, la barre des 500 morts en 24 heures est franchie en France. On peut donc être sûr que le lecteur lambda prenant connaissance de ce procès d'intention soit à juste titre être révolté. Car ces mesures autoritaires, s'ils pouvaient même éviter qu'une seule mort vaudraient déjà son pesant de bonheur pour celui pour qui ces mesures auront épargné le drame. De même, peut-on être révolté par ceux qui tancent le Conseil Fédéral pour avoir décidé de détruire l'économie, en ordonnant la fermeture de certaines de ses branches, et cela sans même vouloir rentrer en matière sur les raisons qui l'ont amené à agir ainsi. Ils sont hélas inconscients de la valeur d'une vie --- tant que cela ne les concerne pas --- par rapport aux intérêts bassement matériels.