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Après les larmes de crocodile, vient Le Temps du mensonge antisémite...

Donald Trump donne le blanc-seing à Israël pour s'emparer des territoires palestiniens ,

titre sans vergogne le journal Le Temps. Dois-je rappeler à ceux, sensés être au courant de l'histoire, ces vérités essentielles ?

Il n'y a pas de territoires palestiniens, pour la simple et mauvaise raison que  la Judée Samarie à la consonance biblique et juive, devant être dévolue à un énième État palestinien, (après la Syrie, le Liban et la Jordanie) selon le plan de partage (résolution 181) de 1948, a été rejeté par les Arabes. En avril 1950, la Transjordanie (devenue la Jordanie) l'a annexée en occultant le mouvement national palestinien naissant et en massacrant les fedayins, en septembre 1970, avant de les expulser vers le Liban. La « nation palestinienne » a finalement été reconnue par l’Onu le 22 novembre 1974 (résolution 3236) mais sans affectation de territoires. Lorsque la Jordanie s’est déliée de ses liens avec la Judée Samarie, en 1988, celle-ci était composée de populations arabes et juives. Les accords d’Oslo de 1993 devaient théoriquement déboucher sur la création d’un Etat palestinien, mais il n’a jamais vu le jour, en raison du refus par le Hamas, de négocier avec Israël. Finalement, la Palestine a été reconnue, le 29 novembre 2012, comme État non membre observateur de l’Onu, mais toujours, sans assiette territoriale.

Jérusalem-Est quant à elle n'a jamais été un territoire palestinien, mais a été occupée par la Jordanie de 1948 à 1967. Israël l'a conquise après une guerre défensive. Et tout étudiant en première année de droit sait qu'aucun territoire acquis par un État (en l’occurrence Israël) à la suite d’agressions subies et vaincues sur les États agresseurs (en l’occurrence Jérusalem-Est) ne saurait être considéré comme « territoires occupés », et à fortiori, comme "territoires palestiniens", que Jérusalem-Est n'a jamais été.

Alors, comment le journal Le Temps peut-il qualifier lesdits territoires comme palestiniens ? Haro donc sur le mensonge!      

Par ailleurs, il faut en vouloir à ceux qui versent des larmes de crocodile sur la Shoah, mais qui ont trouvé dans le palestinien un exutoire à leur antisémitisme. Car voici sa définition : hostilité manifestée à la race juive et érigée parfois en doctrine ou en mouvement réclamant contre les juifs des mesures d'exception. Chaque homme doué de bon sens conviendrait qu'alors qu'il existe des dizaines de territoires, disputés, occupés ou annexés partout dans le monde (voir Wikipedia), pointer régulièrement le doigt sur l’État juif, pour sa soit-disant occupation de territoires palestiniens, c'est prendre contre lui des mesures d'exception, entrant dans le cadre de l'antisémitisme. Le jour où de preux journalistes stigmatiseront par des articles l'obstination de certains pays ou groupes terroristes à vouloir annihiler l’État hébreu, un grand pas aura été fait dans la lutte contre la judéophobie. Mais hélas, le silence qui a entouré la mise à mort de six millions de juifs, perdure vis à vis du juif des nations.                                                  

                                                                                    

 

 

 

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