Le printemps sonne le réveil (un peu de poésie dans ce monde de...)
La candeur blanche des narcisses
Qui se développent par six
Les pétales ensoleillés
Qui sont divinement taillés
Nous mettent en face du temps
Qu’on appelle toujours printemps
L’aube chamarrée de couleurs
Peignant les ramages en fleurs
D’airs exaltés et joyeux
Scintillant de reflets soyeux
Trace ce printemps ambitieux
Descendant au réveil des cieux
La fève revêtue de vert
Consolide cet univers
Qui métaphore notre ardeur
Par une image de verdeur
Une éloquence printanière
Nous sort de l’hivernale ornière
Le susurrement régulier
D’un ruisseau si particulier
Abreuvant le verger naissant
A flanc d’un dénudé versant
Envoûte la butte d’avril
D’une allégresse puérile
Le parfum de l’herbe coupée
Gisant sur la terre trempée
Embaume la belle saison
D’un printemps coulant à foison
Dans les sillons de la campagne
Menant au pays de cocagne
Le printemps sonne le réveil
Des choses qui nous émerveillent
Sur les froideurs de la nature
Le monde à nouveau se structure
Au ciel de l’imagination
Fleurissent maintes créations
David Frenkel (illustration De Plume en Plume)