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UN PEU DE TOUT - Page 287

  • Heureusement que l'Iran n'a pas la bombe atomique, imaginons s'il l'avait...

    Si la bombe atomique tue plus rapidement et en plus grande quantité, les agressions, les actes terroristes, de par leur horreur à moyen et à long terme, sont tout aussi destructeurs. Les relents d’une religion chiite provoqués par l’Iran sont donc pareillement dévastatrices. Et imaginons ce qui adviendrait du monde occidental et démocratique si l’Iran s’en dotait ! Et sachons gré à Donald Trump de tout faire pour l’en empêcher, car sous les injonctions des fous de Dieu, le monde libre, peuplé de Dhimmi (de sujets non-musulmans) n’existerait plus, Coran oblige. On ne peut donc que demeurer perplexe devant la naïveté de certaines gens. Dans les années 1930 bien des personnes se voilaient la face devant le nazisme allemand, et quand elles l'ont découverte, cela a engendré la deuxième guerre mondiale.

    Je le répète encore et encore, rien n’est tout blanc, rien n’est tout noir dans ce monde tendant à devenir de plus en plus inhumain. C’est pourquoi les lecteurs se donnant la peine de lire les articles de certaines personnes, les quidams qui se paient un journal, mériteraient une information plus nuancée afin qu'ils puissent se forger une opinion en toute connaissance de cause. Aucun gouvernement, aucun État du monde ne peut se vanter de ne pas avoir de cadavres traînant dans les placards du pouvoir, mais de grâce ne nous faisons pas le chantre de la dénonciation partisane qui elle aussi à tendance à s’ériger en religion !

  • Une dénonciation bien sélective des actes de guerre

    On ne cesse de nous parler de l’impérialisme américain, de pointer sur une démocratie dont le sacrifice de ses "boys" nous a aidé à nous libérer du nazisme. Alors, pour équilibrer le discours unilatéral, la diatribe anti-impérialiste  américaine, explorons tant soit peu les velléités de suprématie d'un régime mollahique qui bafoue les droits humains, et commençons par ausculter l’impérialisme perso-iranien.

    Dés le Moyen-Age, l’Iran, appelé historiquement la Perse, était colonialiste. Cet Empire dominait les Arabes, les Kurdes, les Baloutches, les Azéris, les Turkmènes, les Lur, les Gilakis et les Mazandaranis.

    A notre époque avec l’avènement de la République Islamique d’Iran en 1979, l’impérialisme s’est traduit par l’envoie de 1500 conseillers du Corps des Gardiens de la Révolution islamique au Liban pour contribuer à la fondation du Hezbollah dont l’influence s’étend dans le monde entier. En 1998, et s’appuyant sur la Force al-Qods, qui est la branche militaire dudit Corps révolutionnaire et qui était dirigé par Qassem Soleimani que les Américains viennent d’abattre, l’Iran a installé sa domination en Irak. Par ailleurs, l’échec du « Printemps arabe » a offert au régime iranien l’occasion de poser son empreinte en Syrie par l’intermédiaire du Hezbollah, et au Yémen par le biais des rebelles Houti, assouvissant ainsi son ambition d’établir une gouvernance chiite se déployant du Golfe Persique à la Méditerranée. Ce régime est donc responsable de nombreux actes de violence et de terrorisme, et ce, pour des raisons de dominance idéologiques.

    En outre l’Iran sous la férule des Gardiens de la Révolution islamique menace régulièrement d’anéantir  Israël. Le dernier en date aujourd'hui à 11:45 --- I24News---: "Nous avons terminé les préparatifs et sommes prêts à détruire Israël" (porte-parole des Gardiens de la Révolution). Mais hélas pour certains,  que vaut le "petit juif des nations" face aux impératifs partisans ?

     

    PS Et encore ceci :

    LIVE BLOG: Soleimani préparait une "action d'envergure" menaçant des "centaines de vies américaines" (Pompeo)i24NEWS - AFP

    Et pour ceux qui en veulent encore voici un large extrait  d'un article très pertinent de Michèle Mazèle https://benillouche.blogspot.com/2020/01/crime-et-chatiment-par-michele-mazel.html#more

    ... On se souvient qu’en juin 2019 un drone américain avait été abattu alors qu’il était en mission de reconnaissance hors de l’espace aérien iranien. Trump avait envisagé des représailles, n’y renonçant, disait-il alors, que parce que ces représailles auraient fait des victimes civiles en Iran. Enhardis, les Iraniens avaient lancé le 14 septembre une attaque dévastatrice sur les installations pétrolifères de l’Arabie Saoudite, grande alliée des États-Unis. Bien que les Houthis du Yémen en aient revendiqué la responsabilité, Washington, qui dispose de bases aériennes et militaires à proximité, sans parler de satellites espions, a immédiatement accusé Téhéran. Pourtant là encore, il n’y a pas eu de réaction.

                On sait que durant l’été 2019 les Iraniens se sont livrés à une série de provocations contre des tankers en Mer rouge, en arraisonnant certains sans justification. C’est en vain que les États-Unis ont demandé à leurs alliés européens de prendre part à une mission de sécurisation de la navigation civile dans le Golfe. Les commentateurs s’accordaient alors tous pour dire qu’à l’approche de l’échéance 2020 le président américain voulait à tout prix éviter une escalade militaire et les pertes en vies humaines qui entraveraient sa campagne.

                Les Iraniens, convaincus d’avoir les mains libres, ont alors décidé de cibler les installations américaines en Irak par l’intermédiaire des milices chiites qu’ils ont créées, financées et qu’ils dirigent. L’armée américaine grinçait des dents ; le Pentagone s’impatientait mais Donald Trump ne voulait toujours pas réagir. Jusqu’au jour où une attaque sur un camp américain a fait un mort. Un civil américain.

                Cette fois le président a dit qu’il allait faire quelque chose. Seulement à Téhéran on ne l’a pas cru. Et c’est Soleimani lui-même qui a donné l’ordre de donner l’assaut à l’ambassade américaine ; Soleimani dont les hommes apparaissaient clairement parmi la foule des manifestants. Soleimani encore qui a pris l’avion pour Bagdad afin de coordonner la suite des événements. «L’arrogance précède la ruine et l’altier la chute» nous dit la Bible [*]. L’Amérique se devait de réagir pour stopper cette escalade qu’on l’accuse aujourd’hui de provoquer. Une vérité d’évidence que les médias bienpensants se gardent de voir.

    Et pour ceux qui ne sont toujours pas rassasiés :

    05h26 : Enorme ! Les Iraniens font la fête sur les réseaux sociaux ! Ils remercient le Président Trump d’avoir tué Soleimani en utilisant le Hashtag #TnxPOTUS4Soleimani Source Dreuz info

    DERNIÈRE MINUTE 4/1/20: "TRUMP PROVOQUE L'ESCALADE" titrent 24h et la TDG...

    Comment des journaux qui cherchent de nouveaux abonnés peuvent-ils se fendre d'un titre aussi captieux ? L’attaque de l’ambassade américaine à Bagdad par des activistes pro-iraniens n'a-t-elle pas engendrée cette escalade ? A l'heure où nombre de lecteurs sont informés par d'autres sources (le journal Le Temps a eu l'honnêteté de titrer :

    En Irak, l’escalade des violences piège les Etats-Unis),

    Et pour terminer avec cette mascarade journalistique, voici l'extrait d'une traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

    Sources:
    https://www.jpost.com/Middle-East/The-unthinkable-Soleimani-killed-in-Iraq-612962

    https://www.breitbart.com/politics/2020/01/02/democrat-chris-murphy-complains-about-soleimani-attack-2-days-after-calling-trump-impotent-on-iran/

    ...En bref : les activités de l’Iran en 2019 ont été accélérées et ont représenté une menace croissante pour l’Irak, la Syrie, le Liban et le Yémen, ainsi qu’une menace le long de 3 000 miles de ligne de front allant de la frontière libanaise avec Israël au Golfe d’Oman et au Yémen.

    Soleimani a été un acteur clé de la mise en place des menaces de l’Iran le long de cette ligne. Muhandis était, comme son nom l’indique, l’ingénieur qui a contribué à renforcer le rôle de l’Iran en Irak et en Syrie.

    La TDG et 24H prennent-ils ceux qui paient leurs journaux pour des demeurés ? JE REMERCIE LA TDG DE M'AVOIR OUVERT LEUR ESPACE BLOG POUR POUVOIR M'EXPRIMER.

     

     

     

  • Et les gagnants 2019 sont...

    A l'heure où la pratique journalistique se conforme de plus en plus à ce que les responsables médiatiques croient être la loi du marché, le mensonge par omission, voir la fausse nouvelle (en anglais "fake news") se répandent de plus en plus au sein de la presse écrite et audio-visuelle. Le produit Trump est plus vendeur que les produits Poutine, Erdogan, Bachar El-Assad, Hassan Rohani, pour ne citer qu'eux. Cependant à force de tirer sur la même personne, les gens s'en lasse, surtout la jeune génération. Dans ce bas monde, rien n'est blanc, rien n'est noir, tout est zone grise. Or, l'extrême au niveau de l’information ou de la non-information prévaut dans les médias. Le président américain y est sans cesse mis en avant, et souvent pour le dénigrer, les agressions et les menaces du régime iranien y sont passées sous silence, le massacre de la Chine qui enferme des millions de Ouïgours et condamne à mort leurs élites n'y sont quasiment pas mentionnés, et ce que je viens d'énumérer n'est de loin pas exhaustif. Mais en revanche, la presse nous rabâche à la moindre occasion la soi-disant occupation de la Judée Samarie par Israël. Alors, justement concernant ce pays, lilliputien par son territoire, les gens de Infoequitable1) ont eu l'esprit approprié pour décerner les prix de la désinformation 2019, ayant trait à l'Etat juif, et voici le palmarès :

    Le prix du mensonge le plus éhonté est décerné à l’ex-correspondant du « Monde » en Israël, Piotr Smolar

    Lettre ouverte à Piotr Smolar: non, la presse française n’est pas irréprochable à l’égard d’Israël!

     

     

    Dans un article publié le 5 août dernier, Piotr Smolar a accusé les Israéliens de mener à Gaza une « expérience » à grande échelle pour « tester la résilience » des 2 millions de Gazaouis transformés en « hommes-rats ».

    Malgré les demandes que nous lui avons adressées, le journaliste (aujourd’hui correspondant diplomatique du « Monde ») n’a jamais communiqué le moindre élément sérieux permettant d’étayer une accusation aussi grave.

     

    Le prix de la légende photo la plus malhonnête est décerné à « Libération »

    Photo détournée: Libération taille un costume de dictateur à Netanyahu!

    Le 11 janvier 2019, « Libération » a publié cette photo d’une statue dorée du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu érigée devant la Mairie de Tel Aviv.

     

     

    La légende de la photo – très alambiquée – visait à suggérer au lecteur que cette statue avait été dressée par les services officiels israéliens pour glorifier le chef du gouvernement, à l’instar de ce qui se pratique dans les dictatures les plus arriérées de la planète.

    InfoEquitable a dévoilé la supercherie de « Libération » : l’installation de la statue était un en réalité un canular organisé par… des opposants à Netanyahu !

     

    Le prix de la dépêche AFP la plus caviardée

    « Mur de séparation » : L’AFP contrainte de revoir sa copie

     

     

    Diffusée le 12 juillet 2019 par l’Agence France-Presse (AFP) et reprise par divers journaux francophones, cette dépêche rapportait les tracas d’une famille palestinienne vivant à côté de la barrière de sécurité et rejetait la responsabilité de ses malheurs sur les soldats israéliens accusés des pires travers.

    L’enquête très fouillée d’InfoEquitable a permis d’identifier les nombreuses fake news contenues dans cette dépêche et de mettre à jour la dérive militante de deux journalistes ayant participé à sa rédaction.

    Reconnaissant des « imprécisions » et un « manque de contexte », l’AFP a alors réécrit plusieurs parties de la dépêche.

     

    Le prix de la BD anti-israélienne la plus haineuse est décerné à l’album « Moh, palestinien mais presque »

    France Télévisions fait la promotion d’une BD anti-israélienne

     

     

    L’histoire de Moh, un enfant palestinien emprisonné dans les prisons israéliennes, reprend tous les poncifs et les clichés de la désinformation.

    Cet album BD – dont France Télévisions a fait la promotion sur son site – comporte de nombreux passages incitant à la haine des Juifs et des Israéliens.

     

    Le prix de la fake news la plus ignoble est attribué conjointement à tous les médias (RTL, 20 Minutes, BFMTV…) qui ont diffusée la dépêche AFP (encore !) affirmant qu’un bébé palestinien avait été tué par les Israéliens mais qui ont zappé le démenti de Tsahal.

    Gaza: encore une fake news de bébé palestinien tué par les Israéliens?

     

     

    L’enquête réalisée par InfoEquitable a démontré la perméabilité des journaux français à ces infos bidons diffusées régulièrement par le ministère de la Santé du Hamas à Gaza et reprises complaisamment par l’Agence France-Presse

     

    Le prix du reportage le plus malveillant et le plus bâclé est attribué à Guillaume Gendron de Libération

    Pour Libé, un Israélien accusé de viol puis innocenté reste un violeur

    Relatant un fait divers survenu l’été dernier à Chypre dans lequel des adolescents israéliens ont été accusés à tort du viol d’une adolescente britannique, Guillaume Gendron a rédigé un article totalement à charge dénonçant au passage « la masculinité toxique » (?) et la « culture du viol » (!) qui selon lui imprègneraient la culture israélienne.

     

     

    L’enquête d’InfoEquitable a dévoilé l’incompétence du correspondant de Libé en Israël.

    Guillaume Gendron ne parle pas un mot d’hébreu et recopie (mal) ses infos dans l’édition anglaise du Haaretz.

     

    Le prix du reportage le plus mensonger et le plus déséquilibré, avec mention spéciale pour non-respect des principes de neutralité du service public, est attribué à France Inter

    A Gaza, France Inter et des «humanitaires» font cause commune contre Israël

    Diffusé le 26 juillet 2019, « Gaza-Israël : la peur au quotidien » accuse l’armée israélienne de tirer sur les agriculteurs palestiniens lorsqu’ils se livrent paisiblement aux travaux des champs. A aucun moment le reportage ne donne la parole à l’armée israélienne.

     

     

    L’enquête d’InfoEquitable – qui a alerté le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) – a démontré que ce reportage ne reposait sur aucun cas avéré. Dans sa réponse, le CSA a toutefois invoqué la « liberté éditoriale » (Le CSA justifie un reportage biaisé de France Inter en invoquant la «liberté éditoriale»)… Et justement :

     

    Le Grand prix spécial ‘Ponce Pilate’ du jury est décerné au Conseil supérieur de l’audiovisuel qui depuis des années s’est lavé les mains de tous les dérapages anti-israéliens tels que ceux que nous lui avons pourtant signalés

    Reportage d’Envoyé spécial à Gaza: la décision fantôme du CSA

    « Envoyé spécial » à Gaza: 5 questions à propos d’un reportage

    En février 2019, le CSA a ainsi donné raison à France 2 qui avait diffusé quelques mois plus tôt un reportage d’Envoyé spécial, dans lequel des adolescents palestiniens manifestaient leur désir d’aller se battre contre les « yahoud » (« Juifs », en arabe) et de commettre des attentats suicides en Israël.

     

    Puissent donc les journalistes se rendre compte qu'à force de s'en prendre régulièrement aux mêmes personnes et aux mêmes États démocratiques, les lecteurs, les auditeurs et les spectateurs des médias se détourneront d'eux, et cela au profit des sites qui prennent le contrepied de ceux qui uniformisent l'information internationale au détriment de l'information investiguée. Et pour parler d'Israël, à quand une enquête journalistique sur le Hamas régnant à Gaza, sur l'Autorité Palestinienne qui a sous son contrôle une partie de la Judée Samarie ? Poser ces questions, c'est constater qu'en Europe les responsables médiatiques ont peur de se mettre en porte-à-faux vis à vis d'une importante population immigrée. Pourtant, elle ne s'informe guère par le biais de nos médias. Cherchez donc l'erreur !

    1) https://infoequitable.org/infoequitable-decerne-ses-grands-prix-de-la-desinformation-2019/