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UN PEU DE TOUT - Page 285

  • Pensées...

    Le merle chante les désirs d’un matin ; la corneille croasse aux peurs d’un soir.

    La jeunesse se contemple dans les vagues du temps se déferlant en éternités.

    En automne, l'autan souffle sur de myriades de figures, il y creuse maintes rides et les recouvrent de l'écume des vieux jours.

    Les flots de nombreuses vies affluent vers la rivière de la camarde se déversant dans l'océan éternel.

    La mort c'est la poubelle de la vie, et la vie c'est le réservoir de la mort. En conséquence, la mort est sa propre poubelle. C'est une manière d'affirmer que la mort, elle-même mourante, ne peut que donner naissance à la vie.

    L'amour c'est la prose de l'âme s'écrivant en lettres ensoleillées sur la blanche innocence.

    Entre l’amour et la haine, entre l’humour et la peine, la frontière est traversée dans le sens de nos pensées.

     David Frenkel

  • le spectre de Dreyfus hante-t-il encore les travées de la "justice" française ?

    Lors de la manifestation d’avant hier après-midi à Paris pour protester contre le non-jugment de l’assassin de Sarah Halimi, son frère y prenant la parole nous a révélé qu’un policier, armé jusqu’aux dents, se trouvait derrière la porte de Sarah Halimi pendant les vingt minutes qu’a duré la séance de torture. Vingt minutes pendants lesquelles Sarah Halimi a subi vingt-deux fractures du crâne! Vingt minutes pendant lesquelles elle a hurlé de terreur et de douleur, avant d’être jetée par la fenêtre par Traoré. Le frère de la victime rappelle aussi que la justice française a refusé d’organiser une reconstitution des faits (https://www.jforum.fr/paris-le-frere-de-sarah-halimi-bouleverse-la-manif-p-tenno.html). Par ailleurs, Maître Loïc Henri, qui envoya de New York le 24 septembre un courrier au CSM, dans lequel il demanda des comptes sur le traitement judiciaire du dossier du meurtre de Sarah Halimi par les Juges Ihuellou et Van Geyte, va plus loin en affirmant que « le Magistrat refuse la reconstitution de l’assassinat de Sarah Halimi afin d’éviter l’implication des 28 policiers présents ce soir là pour leur inaction » et il poursuit : « La juge Anne Ihuellou commet un « faux en écriture publique« … Il ne sert à rien de se focaliser sur la responsabilité pénale de Kobili Traoré (il sera reconnu irresponsable ?). N’oublions pas que si les 28 policiers étaient intervenus l’assassinat de Sarah Halimi n’aurait pas eu lieu. Je saisis le Parquet de Paris.» https://www.dreuz.info/2019/05/20/quand-sarah-halimi-etait-en-grand-danger-qui-a-donne-les-ordres/)

    Au vu de ce qui vient d’être écrit, sommes-nous devant une nouvelle « affaire Dreyfus » ? A la fin du XIXe siècle, pour disculper Ferdinand Walsin Esterhazy, un officier français qui divulgua des secrets militaires aux renseignements allemands, le juif, Alfred Dreyfus, capitaine de l’armée française, est jugé à huis-clos devant le conseil de guerre sur la base d’un acte d’accusation inventé de toutes pièces. En ce début du XXIème siècle, la justice française ne cherche-t-elle pas aussi à noyer le poisson sous une soi-disant bouffée de délire lié au cannabis pour ne pas avoir à condamner des policiers  restés étrangement immobiles la nuit du meurtre de la sexagénaire juive ? Si le Parquet de Paris reste sourd aux demandes de la famille et des avocats d’intenter un procès en bonne et due forme à l’assassin, bien des gens arriveraient à la conclusion que le spectre de Dreyfus hante encore les travées de la "justice" française. Pauvre France !!!

     

  • N'ayant pas de pétrole, il eut une idée antisémite...

    Si la France fait face à une recrudescence des actes antisémites, les causes sont aussi à trouver dans la dans la déclaration du général De Gaule, qui interrogé en 1967 sur la situation au Proche-Orient fut le premier à tirer la salve judéophobe d'après guerre en déclarant « les Juifs, un peuple sûr de lui-même et dominateur.» Pensant ainsi amadouer les Autorités pétrolières, le Général ouvrit grande la porte de l'antisémitisme. En effet, réunir synonymiquement Israël et les juifs, ne pouvait que donner le point de épart à cette judéophobie qui se distille à travers les multiples condamnations internationales dont fait l’objet le seul petit État démocratique du Proche-Orient. Rares sont les résolutions de l'agence onusienne contre les pays qui foulent aux pieds les droits de l’homme. L’AFP qui est la principale source d’information des médias français (et hélas aussi des médias suisses) exacerbe aussi ce sentiment anti-israélien qui, pour nombre de gens, se confond avec l'antisémitisme. J’invite les lecteurs à regarder le documentaire de Pierre Rehov "Le salaire de la terreur". On y apprend que viser Israël, c’est viser le juif.

    PS dernière minute : pour en revenir à la liquidation du terroriste Ghassem Soleimani, je vous livre un petit extrait d'un article paru dans la la revue  Marianne, sous le titre "Frappe américaine : "Pour l'Iranien lambda, le général Soleimani était un monstre", je cite : ...Elle (Mahnaz Shirali) « ne peut que se réjouir de ce qui s’est passé. Je parle en mon nom mais je peux vous l’assurer aussi au nom de millions d’Iraniens, probablement la majorité d’entre eux : cet homme était haï, il incarnait le mal absolu ! Je suis révoltée par les commentaires que j’ai entendus venant de certains pseudo-spécialistes de l’Iran, le présentant sur une chaîne de télévision comme un individu charismatique et populaire. Il faut ne rien connaître et ne rien comprendre à ce pays pour tenir ce genre de sottises. Pour l’Iranien lambda, Soleimani était un monstre, ce qui se fait de pire dans la République islamique. »