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Triste époque, qui traite de complotistes les gens qui dérangent.

J’apprends par Infoequitable qu’une journaliste nommée Barri Weiss vient de rendre public le motif de sa démission l’été dernier du journal New York Times. Ma démission a été motivée, dit-elle, parce que mon opinion favorable sur Israël dérangeait1). En lisant cela je ne peux m’empêcher de penser à une personne, que je connais personnellement, qui a été méprisée par les rédacteurs en chef d’un journal suisse ainsi que par ses collègues parce qu’elle était une journaliste qui défendait l’État d’Israël. Bien des articles pro-Etat hébreu lui ont été refusés. Après avoir été mise sur une voie de garage, elle a été licenciée...

De nos jours, soutenir Israël, défendre Donald Trump, mettre en doute le réchauffement climatique, bref ne pas entrer dans le moule d’un courant de pensée conformiste, c’est se vouer aux gémonies. Cette bien-pensance a été adoptée par une certaine presse écrite et audio-visuelle qui est soit en quelques mains privées soit en mains de l’État. Il va sans dire que les gens qui dirigent les sociétés détentrices de cette presse dictent ce qui doit être publié et ce qui ne doit pas l’être. Ladite presse qui est souvent largement subventionnée par l’État, subit par lui une influence indirecte et subreptice sur ce qui doit être dit et cru. On le voit aussi bien, par exemple, avec la notion « de territoires palestiniens occupés » qui n’en sont pourtant juridiquement et pratiquement pas, qu’avec les fraudes électorales avérées aux USA, où la quasi-totalité des médias bien-pensants n’informent pas le public du détail des éléments y relatifs (voir mes précédents billets).

La malhonnêteté atteint son comble avec ceux qui prétendent que divulguer les fraudes massives électorales ayant eu lieu lors de la présidentielle du 3 novembre relève du complot ! Triste époque, qui traite de complotistes ceux et celles qui dérangent.

David Frenkel

1) https://infoequitable.org/la-derive-anti-israelienne-du-new-york-times/

PS

Bien des blogueurs ici vendent la peau de Trump avant que Biden ait sa peau. Pourtant, l’épisode Al-Gore/Bush en 2000 devrait leur boucher un coin.

Et pour ceux qui ne le sauraient pas, car n'attendez guère que nos médias nous en informe :« l’élection de Pennsylvanie semble avoir violé la constitution », dit le tribunal, et je cite Jean Patrick Grumberg :

je pense que Dreuz mérite vos applaudissements.

Vous avez sans doute noté dans notre couverture des élections en temps réel – un travail journalistique rigoureux comme il n’en existe plus nulle part dans aucun média – que nous avons très vite affirmé que les élections de Pennsylvanie étaient probablement inconstitutionnelles, et que les chances pour Donald Trump de faire annuler les résultats de cet Etat étaient très fortes.

La présente décision ne surprend pas Dreuz, elle est conforme à nos analyses, parce que Dreuz ne fait pas du journalisme militant, il ne cherche pas à « protéger les citoyens contre la peste brune » ou les « éduquer aux dangers de la montée du populisme ». Dreuz fait du journalisme à l’ancienne : les faits, tous les faits, et notre analyse honnête des faits.

Citez-moi un seul média, un seul expert, un seul journaliste, un seul commentateur, un seul journal télévisé, qui a mentionné que le vote par correspondance en Pennsylvanie était probablement illégal et inconstitutionnel.

 

 

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