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  • La violence monstrueuse

    Le déchaînement d’élans

    S’exprime en actes violents

    Sur des êtres innocents

    Les écoulements de sang

    Noircissent l’humanité

    Les mots violents usités

    Sont ces genres d’explosifs

    Grandement persuasifs

    Pour l’esprit plein de violence

    Graves sont les nonchalances

    De tous les gouvernements

    Devant le déferlement

    Des images de violences

    L’Autorité fait silence

    Quand les chaînes cathodiques

    Sans censure méthodique

    Aux yeux du publique étalent

    Crûment la force brutale

    Le cerveau est malléable

    L’homme peut être agréable

    Mais aussi abominable

    Dans l’univers intenable

    Seulement l’éducation

    Peut-être la solution

    Pour programmer le cerveau

    En vue de l’homme nouveau

    La violence en nous inscrite

    Faudrait être circonscrite

    A nos sentiments serviables

    Afin de rendre viable

    Ceux qui sont frappés d’arias

    Dans un monde d’aléas

    La violence monstrueuse

    Sous de vagues vertueuses

    Deviendra la mer de paix

    De laquelle on se repaît

    David Frenkel

  • C'est mon avis, et je le partage...

    Le président russe Vladimir Poutine a proclamé lundi que son armée combattait en Ukraine pour défendre "la patrie", face à la "menace inacceptable" que représente son voisin soutenu par l'Occident.

    Ah bon !? Son voisin l’a-t-il menacé de l’envahir ? Soutenir un pays dont les habitants fuient par millions afin  d'échapper aux exactions des hordes de soldats russes ivres ou assoiffés de sang est ce une menace inacceptable ?

    Et je suis encore plus sidéré quand j’entends ou je lis à longueur de discours et d’articles le scandale au goût bien-pensant que provoque au sein d’un certain milieu le soutien par la Suisse de certaines sanctions à l’égard d’un pays dirigé par un autocrate va-t-en guerre.

    Il est facile de se faire le chantre de la neutralité lorsque installé dans un cocon égocentrique, si ce n’est égoïste, on dénigre ceux qui sont prêts à sacrifier leur bien-être personnel, étatique, au profit d’une nation mise à sac par un pays proche. Il est aisé de faire des jeux de mots, de l’esprit et de lancer des pics sur un parti ou un conseiller fédéral pour qui les efforts pour mettre un terme à une invasion abominable priment sur toutes considérations opportunistes.

    Et parlons-en des oligarques russes dont les comptes bancaires suisses abritent 30 % de tous les avoirs russes à l'étranger. Il est inacceptable que ces fonds ne soient pas immédiatement gelés. Il suffit de se rappeler qu’en 2014, juste après l’annexion par les Russes de la Crimée, les avoirs russes dans les banques suisses, et comme par hasard, ont alors brusquement augmenté.

    C’est mon avis, et je le partage, comme disais un certain Michel Colucci.

  • Bonne fête, chères mamans

    Le ventre de la maman s’enjolive

    Son giron s’arrondit comme une olive

    Quand les graines de la passion bourgeonnent

    La maman de bonheur se badigeonne

    Maints et maints rayons de félicités

    Dardent d’une femme en maturité

    Ils adoucissent l’ombre de douleur

    Ravalée lorsque naît l’amour en fleur

     

    L’enfant vagit sur le cœur de sa mère

    Bien des vicissitudes éphémères

    En larmes s’épanchent de ses prunelles

    L’enfant guette la phrase maternelle

    Le consolant des petites misères

    Mais quand la mère affronte le désert

    De l’âge bête de l’adolescence

    La pauvre cogite dans tous les sens

    Cherchant une source d’apaisement

    Dans la conduite de son garnement

    La maman soucieuse d’éducation

    A pour son chérubin de l’ambition

    Lorsque la génitrice est exhaussée

    Sa douce figure s’est crevassée

     

    Et lorsque l’enfant atteint l’âge adulte

    La maman n’échappe pas aux tumultes

    S’échappant de la vie de son enfant

    Du gai bonheur au malheur étouffant

    Tous frappent à la maternelle porte

    L’humeur de l’enfant elle le supporte

     

    Enfant fête ta maman héroïque

    T’ayant enfanté de façon stoïque

    Enfant fête ta mère consolante

    Elle a bercé tes peines insolentes

    Enfant fête ta maman résistante

    Toi qui décevait parfois ses attentes

     

    Enfant j’ai la chance d’avoir vieilli

    Sur tes tendres printemps que j’ai cueillis

    David Frenkel

    (publié aussi sur le site De Plume en Plume)