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C'est mon avis, et je le partage...

Le président russe Vladimir Poutine a proclamé lundi que son armée combattait en Ukraine pour défendre "la patrie", face à la "menace inacceptable" que représente son voisin soutenu par l'Occident.

Ah bon !? Son voisin l’a-t-il menacé de l’envahir ? Soutenir un pays dont les habitants fuient par millions afin  d'échapper aux exactions des hordes de soldats russes ivres ou assoiffés de sang est ce une menace inacceptable ?

Et je suis encore plus sidéré quand j’entends ou je lis à longueur de discours et d’articles le scandale au goût bien-pensant que provoque au sein d’un certain milieu le soutien par la Suisse de certaines sanctions à l’égard d’un pays dirigé par un autocrate va-t-en guerre.

Il est facile de se faire le chantre de la neutralité lorsque installé dans un cocon égocentrique, si ce n’est égoïste, on dénigre ceux qui sont prêts à sacrifier leur bien-être personnel, étatique, au profit d’une nation mise à sac par un pays proche. Il est aisé de faire des jeux de mots, de l’esprit et de lancer des pics sur un parti ou un conseiller fédéral pour qui les efforts pour mettre un terme à une invasion abominable priment sur toutes considérations opportunistes.

Et parlons-en des oligarques russes dont les comptes bancaires suisses abritent 30 % de tous les avoirs russes à l'étranger. Il est inacceptable que ces fonds ne soient pas immédiatement gelés. Il suffit de se rappeler qu’en 2014, juste après l’annexion par les Russes de la Crimée, les avoirs russes dans les banques suisses, et comme par hasard, ont alors brusquement augmenté.

C’est mon avis, et je le partage, comme disais un certain Michel Colucci.

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