dfrenkel

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Je t’aime, belle amitié !

    La tendresse d’un regard

    Pointant sur mes yeux hagards ;

    Le sourire d’un minois

    croisé tous les jours du mois ;

    Le frôlement d’une main

    M’émouvant certains matins ;

    Une gentille parole

    Parmi des propos frivoles ;

    Sont mes réguliers bonheurs

    – L’amitié me rend honneur.

     

    Elle écoule la bonté

    Sur le mendiant éhonté

    Et remplit mon escarcelle

    Quand les besoins me harcèlent ;

    Parfois, quand je suis à court,

    – Amitié, vers toi je cours.

     

    Les jours où la coupe est pleine,

    Je verse toutes mes peines

    Dans une oreille attentive,

    Bellement compréhensive ;

    Elle connaît mes secrets

    Et adoucit mes regrets ;

    Mes tracas, elle la gomme,

    – Douce amitié, je la nomme.

     

    Le Seigneur l’a fait régner

    Sur mon esprit résigné

    Pour tenter de consoler

    L’amant d’un baiser volé ;

    Accablé par la douleur,

    – L’amitié sèche mes pleurs.

     

    Son nom brille jusqu’ici

    Quand mon soleil s’obscurcit ;

    Elle illumine la route

    De mon âme en déroute 

    En éblouissant mes fautes,

    Mes qualités aux yeux sautent,

    Mon être devient moins terne

    – L’amitié, c’est ma lanterne.

     

    Elle déploie ses beaux charmes

    Lorsque l’amour fond en larmes ;

    L’ensorceleuse sourit

    A l’adoration meurtrie

    Espérant gagner les cœurs

    Et effacer les rancœurs ;

    Quand le couple perd sa muse,

    – L’amitié montre sa ruse.

     

    L’habitude peut noircir

    Un amour jusqu’à l’occire,

    Mais l’amitié n’a que faire

    Du quotidien ordinaire ;

    Elle peut prendre racine

    Dans les têtes qui dessinent

    Une belle sympathie

    Sur des mines décaties ;

    L’amitié tombée du ciel,

    – C’est l’amour providentiel.

     

    Je t’aime, belle amitié ;

    Deviens ma chère moitié ;

    Ce sera pour le meilleur

    Le pire, lui, est ailleurs.

    David Frenkel

  • N'en déplaise à certains

    Une nation antique

    Disparue sous les prises

    De la Rome ancestrale

    A ressurgi des cendres

    De l’inhumanité.

    La mort ignominieuse

    Sous l’ordre fanatique

    De l’illusoire emprise

    S’est montrée magistrale

    Quand elle a fait descendre

    De l’incrédulité

    L’ambition silencieuse

    D’un peuple supplicié

    Depuis des millénaires,

    Qui s'est réalisé

    Dans une terre en sang

    A force de conflits

    Entre cousins sémites.

    La volonté d’acier

    De coreligionnaires

    Finit par écraser

    L’adversaire incessant;

    Ainsi se fit le lit

    D’un pays loin des mythes.

     

    Israël est le phare

    Du développement

    Et de l’innovation ;

    Au temps de pandémie

    Il est opportuniste

    Et dicte son destin.

    Cette nation effare

    Quelques pouvoirs déments

    Tournant en obsession

    De vouloir mettre en mies

    Celui nommé sioniste ;

    Il en est pas atteint !

    David Frenkel

     

  • Agnès Callamard : le grand malaise

    Saluée par l’AFP l’année dernière pour son « expérience internationale des droits humains », l’ex-experte de l’ONU , Agnès Callamard, a relayé les prises de position anti-israéliennes a et diffusé une fausse nouvelle sur un prétendu assassinat de Yasser Arafat par Israël.

    ° Des prises de positions systématiques contre Israël

    Depuis longtemps, Agnès Callamard s’est signalée par des déclarations prenant parti contre l'Etat juif.

    En avril 2018,  elle a accusé officiellement l’armée israélienne de prendre pour cible les civils gazaouis qu’elle désignait comme pacifiques, alors que parmi ceux-ci se trouvaient des émeutiers, à la solde du Hamas, agressant les soldats de Tsahal le long de la frontière entre Israël et Gaza.

    L’arrivée de Mme Callamard à la tête d’Amnesty International  était grandement inquiétante, car L’ONG diffuse depuis belle lurette un narratif qui jette l’opprobre sur l’État hébreu en reprenant à son compte et sans scrupule les propos diffamatoires de la doxa palestinienne exposant Israël aux vindictes populaires.

    ° La fausse nouvelle sur l’assassinat d’Arafat

    Dans ce tweet de janvier 2013, l’experte impartiale de la commission des droits de l’homme de l’ONU croit pouvoir révéler un scoop :

    S’appuyant sur un article du New York Times, elle affirme que « Shimon Peres a admis l’assassinat de Yasser Arafat ».

    Pourtant, le mauvais feuilleton de l’empoisonnement du leader palestinien Yasser Arafat par les services secrets israéliens est une fausse nouvelle, usée à force d’avoir été servie,  et auquel aucun journaliste sérieux n’a jamais cru.

    Mais à en croire Madame Callamard l’aveu du meurtre d’Arafat aurait été confirmé par Shimon Peres, à l’époque président de l’Etat d’Israël, dans une interview au New York Times.

    Or, dans cette interview, Voici ce que Simon Peres a déclaré

    En premier lieu , le président israélien indique qu’il s’est opposé dans le passé à divers projets d’attenter à la vie du chef terroriste. 

    « He also protected Arafat from plots to kill or deport him »  (Il a aussi protégé Arafat de complots visant à le tuer ou à l’expulser), écrit le journaliste Ronen Bergman qui a rédigé ce portrait-interview de Shimon Peres.

    Puis, le journaliste pose la question suivante à Shimon Peres : 

    « You didn’t think that Arafat should be assassinated ? »  (Vous ne pensiez pas qu’Arafat devait être assassiné ?)

    Shimon Peres répond longuement, voici sa réponse intégrale au journaliste du New York Times :

     (Non, je pensais qu’il était possible de faire affaire avec lui. Sans lui, c’était beaucoup plus compliqué. Avec qui d’autre aurions-nous pu conclure l’accord d’Oslo? Avec qui d’autre aurions-nous pu conclure l’accord d’Hébron? Par contre, j’ai essayé de lui expliquer, pendant des heures, un parcours pédagogique complet: comment être un vrai leader. Nous nous sommes assis ensemble, avec moi mangeant de sa main. Il a fallu du courage. Je lui ai dit qu’il devait être comme Lincoln, comme Ben Gourion: une nation, une arme, pas d’innombrables forces armées, chacune tirant dans une direction différente. Au début, Arafat a refusé, il a dit: «Lah, lah, lah» [Peres fait une imitation assez convaincante d’Arafat en disant «non» en arabe], mais plus tard, il a dit: «OK». Il m’a menti droit dans les yeux, sans aucun problème [concernant les promesses de combattre les milices palestiniennes et les insurrections].)

    On le constate, Shimon Peres évoque bien des projets de liquidation du chef terroriste qui avaient été envisagés à différentes époques par des responsables israéliens (ce qui est parfaitement connu) mais auxquels Shimon Peres dit s’être opposé et qui n’ont jamais été mis en œuvre.

    L’assassinat de Yasser Arafat, tel que rapporté par Agnès Callamard sur son tweet, est donc un grossier mensonge

    Il est à supposer qu’emportée par sa haine envers l'Etat juif, elle s’est accrochée à certains mots qui font impression sans avoir pris la peine de lire l’article en entier.

    David Frenkel (source Infoequitable)