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  • La vie ne nous appartient point

     

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    Ce coup de gueule prend le

    contre-pied de ceux qui prétendent

    que pour lutter contre le coronavirus

    il faut développer une immunité collective

    en exposant un nombre suffisant de gens au virus.

     

    En ces temps fortement troublés

    Où le virus vient dérouler

    La camarde nauséabonde,

    Les immoralités abondent

    Pour le bien d’une immunité.

     

    "Exposons une quantité

    "De gens au virus fatal

    "Afin que celui-ci détale

    "Sur l’organisme qui résiste

    "A la bactérie qui persiste

    "Dans ses horribles agressions

    "Contre maintes constitutions

    "Des hommes en bonne santé",

    Déclarent maintes sommités.

     

    Il convient de s’inscrire en faux

    Contre l’envoi à l’échafaud

    Des individus bien portants

    Afin qu’ils rendent résistants

    Des hommes pouvant être atteints

    De ce microbe diablotin.

     

    Sommes-nous tombés dans l’horreur

    Des faits soulevant la fureur

    De ces êtres qui considèrent

    Que respecter la vie fédère

    Une diversité d’humains

    Autour de moraux lendemains

    Où la solidarité rime

    Avec béatitude en prime.

     

    Hurlons derechef haut et fort,

    Unissons tous nos efforts

    Pour que cesse le sacrifice

    Des humains qui mourront d’office.

     

    La vie ne nous appartient point

    Afin d’en faire un vil appoint

    A notre exclusive survie

    Quand la vie d’autrui se ravit.

    David Frenkel (publié aussi sur le site De Plume en Plume)

  • Caractère omicronien

    L'omicron virus

    Tel un papyrus

    Tant indéchiffrable

    Et impénétrable

    Étend le mystère

    Sur la mère terre

    L’agent pathogène

    Nullement se gène

    De se faufiler

    Et s’intercaler

    Vigoureusement

    Dans les soufflements

    Des êtres humains

    Afin que demain

    La mort les étreigne

    Le microbe imprègne

    La peur diabolique

    Dans l’âme angélique

    Et le spectre vert

    Dans l’esprit pervers

    Enfants innocents

    Vieux évanescents

    Tous sont attaqués

    Par le détraqué

    Qui t’a mis au monde

    Ô virus immonde

    Ton utilité

    C’est l’humilité

    S’emparant de nous

    Aussi l’on renouent

    Avec attention

    Aux contributions

    Individuelles

    Aux droits mutuels

    Devant les menaces

    D’un virus tenace

     

    ET DIT AUTREMENT

     

    L'omicron lilliputien

    Progéniture du diable

    Suce nos existences

    De son instinct venimeux

    S’en prenant à nos haleines

    Il chauffe de son sang

    Nos souffles personnels

    Il brûle de son venin

    Bien des respirations

     

    Le microbe injecte

    Cette angoisse infectieuse

    Infectant les esprits sains

    Obnubilés par le mal

    Nous suivons le troupeau

    Broutant l’herbe médiatique

    Devenant indigeste

    Pour des corps pleins d’énergie

    Ils vomissent leur dépression

    Sur le malheur imaginé

     

    Le virus imperceptible

    Dessine le destin morbide

    De nombre d’innocents

    Les perversités du germe

    Traduisent les aléas

    Des coïncidences rencontrées

    Sur les chemins de la destinée

    A l’automne de l’âge

    Le diable infime éclot

    Dans la chair labourée

    Par le tracteur du temps

     

    Qui a donc enfanté le germe

    De l’anéantissement

    Qui a donc répandu le fruit

    Du sombre machiavel

    Dans le manuscrit universel

    Les mystères s’y noircissent

     

    David Frenkel

  • Dieu leur montre la belle éternité

    On célèbre Noël à la froide saison

    Le halo lumineux de la Fête chrétienne

    Inspire les guirlandes de bien des raisons

    A l’intérieur de nombre d’esprits se tiennent

     

    Les forces consolatrices de nos maisons

    Sous le coronavirus elles entretiennent

    La paix de l’âme se déroulant à foison

    Noël recouvre de sa musicale antienne

     

    Les personnes confinées dans leur solitude

    Prenant en ce jour saint la mystique altitude

    Noël élève tant de bougres malheureux

     

    Vers cette resplendissante divinité

    Riches pauvres jeunes et vieux deviennent preux

    Lorsque Dieu leur montre la belle éternité

    David Frenkel