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Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (XI)

L'hirondelle, l'oiseau de bon augure

Le corbeau croasse :

« Où es-tu amitié éperdue ? »

La pluie tombe drue sur la cité

Engluée dans un fatras de vicissitudes ;

Mon esprit sanglote avec les nuages

Qui recouvrent mon ami.

 

La mouette crie :

« Où es-tu allure débonnaire ? »

Après la dégaine amicale de l'homme,

Son sourire ingénu

S'est évanoui dans le rire sournois

De mes solitudes taraudantes.

 

La tourterelle gémit :

« Où es-tu paume chaleureuse ? »

Elle réchauffait ma main glaciale

Lorsque l'humeur martiale

Emporta mes ardeurs

Dans la froideur de l'amour ;

Refroidi jusqu'à la moelle,

Je me réchauffais à ton étoile.

 

La mésange bleue zinzinule :

« Où es-tu parole réconfortante ? »

L'aube se cramoisi de vergogne ;

Mon confident s'est égaré dans la nuit,

Dans les ténèbres de l'inconnu ;

Mes recherches s'enlisent effrayamment.

Aux tréfonds de la nuit éternelle,

Je cherche la mèche d'un ami

Qui avait brûlé en moi.

 

L'hirondelle gazouille :

« Mon ami est de retour ! »

Les perles de ses yeux

Entoure d'un bleu azur

L'attente endolorie

Pansée avec le cœur de mon ami

 

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