Poser la question, c'est ne pas y répondre...
Ainsi donc le Conseil Fédéral a-t-il décidé qu’à partir du 27 avril certaines activités pourront à nouveau être ouvertes au public (voir article TDG.CH intitulé : "Ce qu'il faut retenir des mesures de déconfinement du Conseil fédéral"). Va encore pour les magasins de bricolage, les jardineries, les pépinières et les fleuristes. Mais là où le citoyen lambda que je suis ne comprends plus, c’est quand je lis que les salons de coiffure et de massage ainsi que les instituts de beauté seront inclus dans l’autorisation, mais en revanche, motus et bouche cousue sur l’ouverture des bars et des restaurants. Je me pose donc la question suivante : comment peut-on respecter la distanciation sociale réglementaire quand le coiffeur vous fait une coupe de cheveux, quand la masseuse vous promène au septième ciel ou encore quand tripoter rime avec beauté ? Alors, si leurs accès sont uniquement conditionnés par le port du masque rendu obligatoire pour les clients et les patrons, pourquoi l’accès aux bars et aux restaurants ne pourrait-il pas aussi être soumis à cette condition ? Lorsque tant de sommeliers et de sommelières sont au chômage, comment le Conseil Fédéral peut-il privilégier les commerces employant peu de salariés par rapport à ceux qui en emploient plus ? Poser ces questions, c’est ne pas y répondre.