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  • Et le réchauffement automobilistique ?

    Nombre de carcasses

    Des autos en masse

    Lambinent en route

    Et forme la croûte

    Des déplacements

    L’environnement

    Pauvre branquignol

    Trépasse en bagnole

     

    De nombreux humains

    Roulent le matin

    En autos privés

    Maints yeux sont rivés

    Pieds sur l’embrayage

    Sur l’embouteillage

    Mais ils ne voient guère

    Les vertes fougères

    Peupler la prairie

    Le charme flétri

    Le long des bitumes

    L’essence consume

    Insensiblement

    L’émerveillement

    Le jardin en fleurs

    Pâlit de douleur

    Quand la puanteur

    De nombreux moteurs

    Couvrent d’infamie

    Les plantes amies

     

    Bien des gens refusent

    De laisser leur muse

    Dormir au garage

    Ils feraient naufrage

    En transport commun

    Leur voyage est un

    Périple égoïste

    Un regard autiste

  • A quoi bon maintenir la page "Monde" dans les journaux ?

    A force de recopier des nouvelles de l’actualité internationale sans prendre le temps d’en vérifier les sources (rentabilité oblige…), et n’ayant pas la hardiesse de rapporter aux lecteurs des nouvelles allant à l’encontre d’une ligne éditoriale hautement partisane, la presse se décrédibilise. Voici les deux informations parues hier, mais qu’aucun rédacteur en chef n’a cru bon de les faire remonter aux lecteurs, payeurs : l’une est la rectification de ce qu’aurait affirmé le Président américain, et ânonné par l’ensemble des médias :

    https://www.dreuz.info/2019/10/10/fake-news-non-trump-na-pas-dit-les-kurdes-ne-nous-ont-pas-aides-en-normandie/

    et l’autre est la condamnation par l’Onu du Hamas dont aucun homme digne de conscience professionnel n’a cru bon de rapporter, car il est plus rentable de dénigrer Israël vis-à vis de ceux qui cachent leur judéophobie à travers l’exécration dudit État :

    https://www.i24news.tv/fr/actu/international/1570732169-marche-du-retour-l-onu-fustige-le-hamas-pour-mettre-la-vie-d-enfants-en-danger.

    Par ailleurs, et il est à se demander s’il ne faudrait pas que les propriétaires des journaux fassent supprimer les pages consacrées à l’actualité internationale. Faute de pouvoir financièrement assurer la pluralité de l’information garante de la liberté de pensée de leurs lecteurs (soyons compréhensifs...), bon nombre nombre de quotidiens versent dans la propagande et le parti-pris. Cela d’autant plus qu’à l’heure des autoroutes de l’information, bon nombre de petites dépêches que l’on y trouve sont déjà connues.

  • Le cinéma fait fausse route !

    De même que la malbouffe à la sauce de l'oncle Sam garnit bon nombre d'assiettes et ainsi que les americano-anglicisismes font florès dans maints discours, de même aussi, le cinéma à l'américaine envahit bien des écrans. Bardés d'effets spéciaux, ce cinéma s'enlise dans des schémas stéréotypés, et nous cinéphiles invétérés et d'âge mûr, sommes démunis de ce septième art qui occupait une place à part dans nos loisirs. Aujourd’hui, l'illusion des images en trois dimensions y remplace de plus en plus la magie du lieu, la retranscription d'une belle lumière, le sortilège et l'envoûtement que peut provoquer le jeu des comédiens. Pourtant, tous ces ingrédients cinématographiques, s'associant ensemble, élaboraient cette sauce filmique qui prenaient les spectateurs. Un film se réduisant aux effets pyrotechniques, et dont le but est d'en mettre plein la vue, ainsi que la subjugation de la violence (voir le dernier film "Joker") sont extrêmement réducteurs. Pour concurrencer ces productions américaines qui sont devenues les fonds de commerce des multiplexes, les petites salles de quartiers auraient un rôle à jouer. Si ces dernières mettaient plus souvent qu'à leur tour à l'affiche des films nationaux, hors circuits ou marginaux, elles combleraient le déficit filmique. Mais que constate-t-on à Genève, par exemple ? Celles devant être dévolues à cet effet programment de plus en plus de documentaires. Or, si le cinéma a produit le documentaire, le documentaire, lui, n'y a pas place. De par son caractère informatif, il est télévisuel. Aussi, les propriétaires des petites salles obscures devraient-ils faire tourner entre elles un stock plus important de films. Or, bien des films y restent à l'affiche trop longtemps. Il conviendrait de rappeler aux pontes du septième art que le vieillissement de plus en plus marqué de la population mondiale les oblige à prendre aussi en considération les goûts des spectateurs plus âgés. Miser principalement sur une jeune clientèle qui est réceptive aux effets clinquants de leurs productions, c'est tuer la poule aux œufs d'or sur l'autel du profit à court terme.