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  • L'hebdomadaire "Le Point" a dérapé

    Le 17 octobre dernier, l’hebdomadaire français Le Point, sous le titre Dans les pas d’Abraham, en Palestine»: le tourisme dévoyé, a perverti la vision touristique que l’on aurait pu avoir d’une terre biblique. Jugez-en : Jérusalem et Tel-Aviv seraient, selon l’auteur de l’article, situés non pas en terre d’Israël mais en « Palestine », nom latin  "Palaestina", dérivé du grecque, et qui a été donné par l'empereur Hadrien au II siècle, désirant punir les Juifs de leur révolte en 132-135. Par ailleurs, le journaliste photographie une banderole suspendue dans le camp de réfugiés d’Aqbat Jaber sur laquelle on peut lire « We will return » (« Nous reviendrons »)», et nous assène que c'est le slogan de cinq millions de réfugiés arabes ayant l'espoir de retourner vivre en Israël. Or, pour le peu que l’on ait le sens critique, le nombre de gens ayant fui L’état nouveau-né lors d’une guerre que cinq armées du Moyen-Orient lui avait déclarée en 1948 ne s’élève aujourd’hui qu’à quelques milliers de personnes. Pourquoi alors le journaliste n’a-t-il pas cru bon de spécifier que dans les cinq millions sont inclus les nombreuses descendances des gens ayant fui. Aussi fais-je de l’esclandre à cet hebdomadaire pour s’être prêté à la désinformation ; maints lecteurs ont pu prendre pour argent comptant de fausses allégations.

    source : https://infoequitable.org/le-point-dans-les-pas-d-abraham-en-palestine-le-tourisme-devoye/

  • Tapage nocturne

    Si la rumeur diurne de la rue est la clameur des pensées citadines, le tapage nocturne d'un arrière ban est l'aboiement de la déraison urbaine.  Et si la sérénade, composition ou représentation musicale destinée au Moyen-Age à être jouée la nuit ou aux aurores à une personne dont ont s'était épris, l’œuvre cacophonique ou le boucan dissonant, affecte de nos jours ceux qui, bercés dans les bras de Morphée, subissent le mépris. Lorsque les fumeurs, sirotant une bière pression, exhalent leurs humeurs dans des esclaffements ou dans des vociférations, et que les pandores ne font rien pour intervenir contre ces bruits sonores, il ne faut pas s'étonner que les gens privés de repos soient un jour astreints à une cure de repos. On regrette cette cigarette qui enfermait les bambochards dans les restaurants ou les bars. Car si la clope est nocive pour les employés et les consommateurs, aller fumer dehors peut aussi causer à autrui bien des torts, et n'oublions pas que le manque de civilité est le moteur de l'agressivité. C'est pourquoi les nichoirs pour les oiseaux de nuit devraient se situer dans les faubourgs où l'activité diurne sommeille dans la lueur des étoiles.

     

     

  • Manifestation CONTRE le Hamas A GAZA

    Voici une information qui sera à coup sûr occultée par les médias :

    Manifestation contre le Hamas à Gaza, le jeudi 24 octobre 2019 à 20h00

    La mobilisation sur les réseaux sociaux est inhabituelle, de nombreux palestiniens ont appelé à manifester dans la bande de Gaza  jeudi soir contre le Hamas  pour protester contre la détérioration des conditions de vie. Sur Facebook et Twitter, le mouvement populaire indépendant invite les Gazaouis à une manifestation contre le groupe islamiste  le jeudi 24 octobre 2019 à 20h00…

    Sur les réseaux sociaux, sous le slogan « Il est temps que Gaza se réveille, nous voulons vivre« , de nombreux palestiniens ont lancé un appel, au nom du mouvement populaire indépendant, à descendre dans la rue jeudi à 20 heures pour dénoncer la détérioration de la situation économique par le Hamas dans la bande de Gaza.

    Le mouvement populaire indépendant a déclaré qu’il informerait ultérieurement sur les lieux précis de la manifestation. Sous couvert d’anonymat, un activiste a confié à Al-Ein Al-Akhbar que la révolution libanaise déclenchée contre la détérioration des conditions de vie, donnait une lueur d’espoir à la jeunesse palestinienne pour qu’elle renouvelle sa volonté de sortir de la crise dans laquelle l’a plongée le Hamas dans la bande de Gaza. « Il est temps de mettre fin à la division palestinienne et de trouver des solutions à la détérioration de la situation économique qui sévit depuis 2006« , a-t-il ajouté.

    Sur le plan des conditions de vie, le bilan est catastrophique. Le taux de chômage avoisine les 60 %, les gazaouis subissent des coupures d’électricité plus de douze heures par jour, ils boivent pour certains une eau à peine potable, et sont sans cesse taxés  pour financer les  dépenses des brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas. Une nomenklatura islamiste règne sur Gaza, avec son système de passe-droits, de népotisme, de corruption, le tout couvert par une chape de plomb médiatique. « Les proches de l’autorité  jouissent de privilèges et s’en tirent beaucoup mieux que l’immense majorité des habitants, d’où le sentiment d’injustice… » a confié un journaliste de Gaza qui préfère, lui aussi, conserver l’anonymat.

    Le Hamas s’efforce par tous les moyens de canaliser la haine et le désespoir vers « l’occupant  israélien» (lequel s’est retiré du territoire en 2005), en organisant, chaque vendredi depuis mars 2018, une « marche du retour » à la frontière, afin de s’exonérer de toute responsabilité dans la détresse générale. Vendredi dernier, 4 000 Palestiniens ont encore participé aux émeutes orchestrées par le Hamas à la frontière de Gaza. Comme tous les vendredis depuis un an et demi, les émeutiers ont lancé des pierres et des engins explosifs sur les soldats. Cette tactique, associée à l’intimidation et à la répression fonctionne depuis 14 ans dans la bande.

    Certes cela est très rare mais ce n’est pas la première fois que les Palestiniens de Gaza iront manifesté contre les conditions économiques difficiles imposées par le Hamas.  En mars 2019, avant que les factions armées du Hamas n’envoient des  roquettes sur Israël, d’importantes manifestations contre les privilèges et la terreur du Hamas avaient eu lieu. Cette fois encore c’était sur ce simple mot d’ordre « Nous voulons vivre ! » que des milliers de jeunes s’étaient mobilisés pour défier le régime qui s’est imposé depuis 2007 à 2 millions d’habitants. Mais la riposte avait été si violente, le service d’ordre du Hamas s’était comporté  avec une telle brutalité, que le groupe islamiste s’est même fendu d’excuses publiques : « Désolé pour les dommages physiques et moraux subis par tous ceux qui appartiennent à notre peuple. » avait-t-il déclaré…

    Tel-Avivre –  20 octobre 2019