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  • Non, les américains ne sont pas les gendarmes du monde

    Ceux qui viennent au secours verbalement de la population kurdes en Syrie en critiquant Trump à tout va, on ne les a guère entendu ni lu lorsque les soudards de la guerre dite "sainte" sévissaient et que seuls les kurdes et les américains sacrifiaient leurs garçons sur le champ de bataille. Aussi, ceux qui se prétendent être des humanistes restent sourds face aux menaces que fait peser le régime des Mollahs sur le monde. Du Yemen au Liban en passant par leurs actions terroristes partout ailleurs sur la planète, le régime iranien sème le trouble. En outre, aucun homme de média n'a eu le courage de s'insurger contre les paroles du général de division Hossein Salami, commandant en chef des Gardiens de la Révolution, armée idéologique de la République islamique d'Iran, qui a déclaré le 30 septembre dernier (selon une dépêche de l'AFP) : « La destruction d'Israël n'est plus un rêve mais un but à portée de main » Seul le Président américain a osé élever la voix et prendre des sanctions économiques, qui font déjà effet, à l’encontre d'un État belliqueux. Il est plus facile de critiquer Donald Trump, un homme démocratiquement élu, et cela avec une régularité plus que douteuse, que de s'en prendre régulièrement à tous les autres despotes qui sèment la désolation ici-bas.

     

  • Halte ! La naissance du sionisme n'était pas un complot

    A l’heure où l’antisémitisme est exponentiel, claironner sur la place publique : COMPLOTS : 1895 Naissance du sionisme et du djihad moderne relève soit de l’inconscience soit de l’intention douteuse. Je rappelle les deux définitions du mot complot telle que rapportées par le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNTRL) :

    1) Dessein secret, concerté entre plusieurs personnes, avec l'intention de     nuire à l'autorité d'un  personnage public ou d'une institution, éventuellement d'attenter à sa vie ou à sa sûreté.

    2) P. ext. Projet quelconque concerté secrètement entre deux ou plusieurs personnes.

    Alors, si l’auteur de ce titre se réfère à la première définition, je lui pose les deux questions suivantes :

    a) promouvoir le sionisme afin de se protéger de l’antisémitisme était-ce un complot ?

    b) Quand Mark Twain visita la Terre Sainte au XIXe siècle, il fut très déçu. Il ne vit pratiquement personne. Il la décrivit comme une vaste terre de désolation. Le pays que nous connaissons aujourd'hui sous le nom d'Israël était pratiquement désert1) Alors, vouloir défricher et fructifier la terre de ses ancêtres, était-ce un complot ?

    Si l’intitulé se réfère à la deuxième définition, alors il y a lieu de s’interroger sur sa pertinence. Le manifeste de Herzl, "l'Etat juif", publié en 1896, décrit en détail son programme et son plan : un Etat juif, en Palestine ou ailleurs. De 1895 à 1904, Herzl parcourt l'Europe à la recherche de soutiens politiques et financiers : celui de la Turquie, de l'Allemagne, de l'Angleterre, de la Russie. Le projet sioniste n’a donc en aucun cas été concerté secrètement entre un ou plusieurs personnes.

    Par ailleurs, mettre sur le même plan la naissance du djihad moderne et la naissance du sionisme est pernicieusement fourbe. Israël, depuis sa naissance ne fait que de se défendre. Aussi, aucun rabbin, d’aucun courant de pensée, ne prône la guerre sainte dans les synagogues, ce qui n’est de très loin pas le cas de maints Imams.

     

    [1] "La terre d'Israël (baptisée 'Palestina' par l'Empire romain et rebaptisée 'Palestine' par ses descendants anglo-saxons) était quasiment vide et désolée avant les grands mouvements migratoires de la fin du XIXe siècle, comme en témoignèrent tous les archéologues et écrivains qui la visitèrent à l'époque. Thomas Shaw, Constantin Volney, Alexander Keith, J.S. Buckingham, Alphonse de Lamartine, Mark Twain et Arthur Stanley s'accordent tous sur le fait que la 'Palestine' était un désert parsemé de rares bourgades". (Limor Livnat, ministre israélienne de l'éducation nationale, "Israël : ma part de vérité", Le Monde, 21 décembre 2001.

  • Pour le pire et le meilleur ?

    Le cerveau de l'être humain est-il programmable pour le pire et pour le meilleur ? La foi en n'importe quoi est-elle irrémédiablement transmissible ? Si tel était le cas, on pourrait se demander pourquoi les programmeurs que sont certains géniteurs, certains éducateurs, certains prédicateurs, s'évertuent à inculquer la haine aux jeunes générations et à les imprégner de dogmes castrateurs de la liberté de penser ?

    Mais se poser ces questions, c'est d'abord interroger les ancêtres mythiques, fondateurs des sociétés, qui ont transmis à l'humanité une panoplie de convictions. L'intelligence n'est nullement un garde fou pour les idées les plus folles ; la raison n'est nullement un rempart contre le mal qui peut s'emparer de nous. Si la foi soulève les montagnes elle peut aussi être une mauvaise compagne pour l'homme. L'humain se défait souvent de sa responsabilité et répand le malheur au nom d'une déité. Que de crimes ne sont-ils pas commis au nom de celle-ci. Le drame de l'humanité, c'est que chacun est convaincu qu'il porte le flambeau de la vérité.

    Mais hélas la seule certitude, qui nous permettrait de changer d'attitude et de prendre de l'altitude lorsque tant de croyances tourbillonnent autour de nous, c'est la décrépitude de notre planète. Et aucun individu ne sortira vainqueur des rivalités métaphysiques ou égotiques quand la pollution de la nature, talonnant la pollution idéologique des chantres du libéralisme, débouche de manière inéluctable sur le tragique. A moins qu'un Messie, le sauveur de l'humanité, reprogramme les cerveaux mal orientés.