Saluée par l’AFP l’année dernière pour son « expérience internationale des droits humains », l’ex-experte de l’ONU , Agnès Callamard, a relayé les prises de position anti-israéliennes a et diffusé une fausse nouvelle sur un prétendu assassinat de Yasser Arafat par Israël.
° Des prises de positions systématiques contre Israël
Depuis longtemps, Agnès Callamard s’est signalée par des déclarations prenant parti contre l'Etat juif.
En avril 2018, elle a accusé officiellement l’armée israélienne de prendre pour cible les civils gazaouis qu’elle désignait comme pacifiques, alors que parmi ceux-ci se trouvaient des émeutiers, à la solde du Hamas, agressant les soldats de Tsahal le long de la frontière entre Israël et Gaza.
L’arrivée de Mme Callamard à la tête d’Amnesty International était grandement inquiétante, car L’ONG diffuse depuis belle lurette un narratif qui jette l’opprobre sur l’État hébreu en reprenant à son compte et sans scrupule les propos diffamatoires de la doxa palestinienne exposant Israël aux vindictes populaires.
° La fausse nouvelle sur l’assassinat d’Arafat
Dans ce tweet de janvier 2013, l’experte impartiale de la commission des droits de l’homme de l’ONU croit pouvoir révéler un scoop :
S’appuyant sur un article du New York Times, elle affirme que « Shimon Peres a admis l’assassinat de Yasser Arafat ».
Pourtant, le mauvais feuilleton de l’empoisonnement du leader palestinien Yasser Arafat par les services secrets israéliens est une fausse nouvelle, usée à force d’avoir été servie, et auquel aucun journaliste sérieux n’a jamais cru.
Mais à en croire Madame Callamard l’aveu du meurtre d’Arafat aurait été confirmé par Shimon Peres, à l’époque président de l’Etat d’Israël, dans une interview au New York Times.
Or, dans cette interview, Voici ce que Simon Peres a déclaré
En premier lieu , le président israélien indique qu’il s’est opposé dans le passé à divers projets d’attenter à la vie du chef terroriste.
« He also protected Arafat from plots to kill or deport him » (Il a aussi protégé Arafat de complots visant à le tuer ou à l’expulser), écrit le journaliste Ronen Bergman qui a rédigé ce portrait-interview de Shimon Peres.
Puis, le journaliste pose la question suivante à Shimon Peres :
« You didn’t think that Arafat should be assassinated ? » (Vous ne pensiez pas qu’Arafat devait être assassiné ?)
Shimon Peres répond longuement, voici sa réponse intégrale au journaliste du New York Times :
(Non, je pensais qu’il était possible de faire affaire avec lui. Sans lui, c’était beaucoup plus compliqué. Avec qui d’autre aurions-nous pu conclure l’accord d’Oslo? Avec qui d’autre aurions-nous pu conclure l’accord d’Hébron? Par contre, j’ai essayé de lui expliquer, pendant des heures, un parcours pédagogique complet: comment être un vrai leader. Nous nous sommes assis ensemble, avec moi mangeant de sa main. Il a fallu du courage. Je lui ai dit qu’il devait être comme Lincoln, comme Ben Gourion: une nation, une arme, pas d’innombrables forces armées, chacune tirant dans une direction différente. Au début, Arafat a refusé, il a dit: «Lah, lah, lah» [Peres fait une imitation assez convaincante d’Arafat en disant «non» en arabe], mais plus tard, il a dit: «OK». Il m’a menti droit dans les yeux, sans aucun problème [concernant les promesses de combattre les milices palestiniennes et les insurrections].)
On le constate, Shimon Peres évoque bien des projets de liquidation du chef terroriste qui avaient été envisagés à différentes époques par des responsables israéliens (ce qui est parfaitement connu) mais auxquels Shimon Peres dit s’être opposé et qui n’ont jamais été mis en œuvre.
L’assassinat de Yasser Arafat, tel que rapporté par Agnès Callamard sur son tweet, est donc un grossier mensonge !
Il est à supposer qu’emportée par sa haine envers l'Etat juif, elle s’est accrochée à certains mots qui font impression sans avoir pris la peine de lire l’article en entier.
David Frenkel (source Infoequitable)