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Lettre d'amour

Depuis que tu t’es un jour en allée.
La couleur rouge de mon azalée
A pâli, mon grand chagrin l’a flétrie.
L’abandon de ton amour m’a meurtri.

Ta passion reste imprégnée dans l’alcôve,
Pour toi, tout cela c’est  de la guimauve ;
A tes yeux, je n’étais qu’une passade,
Tes sentiments n’étaient qu’une façade.

Lorsque quelqu’un prononce ton prénom,
Je me remémore, fille canon,
L’étreinte protectrice de tes bras ;
Il flottait autour de toi cette aura
Qui me projetai vers ta joliesse,
D’un univers, d’une nature en liesse.

Ta voix résonne toujours dans mon cœur ;
J’entends l’écho d’une passion en pleurs.
L’éclat de tes yeux illumine encore
Les lieux que nous fréquentions alors ;
Ces endroits reflètent la nostalgie
D’un amour sombré dans la léthargie.
Le zéphyr qui parcourait l’atmosphère
Lorsque ta présence remplissait l’air
S’est transformé par ta si longue absence
En aquilon qui souffle en permanence.

Aujourd’hui je me morfonds sous mon toit
J’ai peur des journées qui passent sans toi
Car le temps éloigne immanquablement
L’attirance des séparés amants.

Dans ma demeure, je crie et supplie,
Je bois le calice jusqu’à la lie ;
L’esprit chante toujours la même antienne ;
Je prie le Seigneur pour que tu reviennes.

Chérie, même si tu ne point souhaites,
Te blottir contre moi sous la couette,
Veuille bien réintégrer mon foyer
Pour qu’à nouveau je puisse te choyer.
Si tu me gratifiais de ton retour,
Ta vénusté embellirait mes jours.

J’aimerais tant que ces vers languissants
Traversent les mers et les océans
En te criant : « regarde ! Quelqu’un t’aime,
Rejoins-le, ramène-lui son poème ! »

David Frenkel (Publié également sur le site De Plume en Plume sous le pseudonyme Benadel)

 

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