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UN PEU DE TOUT - Page 311

  • A quoi bon maintenir la page "Monde" dans les journaux ?

    A force de recopier des nouvelles de l’actualité internationale sans prendre le temps d’en vérifier les sources (rentabilité oblige…), et n’ayant pas la hardiesse de rapporter aux lecteurs des nouvelles allant à l’encontre d’une ligne éditoriale hautement partisane, la presse se décrédibilise. Voici les deux informations parues hier, mais qu’aucun rédacteur en chef n’a cru bon de les faire remonter aux lecteurs, payeurs : l’une est la rectification de ce qu’aurait affirmé le Président américain, et ânonné par l’ensemble des médias :

    https://www.dreuz.info/2019/10/10/fake-news-non-trump-na-pas-dit-les-kurdes-ne-nous-ont-pas-aides-en-normandie/

    et l’autre est la condamnation par l’Onu du Hamas dont aucun homme digne de conscience professionnel n’a cru bon de rapporter, car il est plus rentable de dénigrer Israël vis-à vis de ceux qui cachent leur judéophobie à travers l’exécration dudit État :

    https://www.i24news.tv/fr/actu/international/1570732169-marche-du-retour-l-onu-fustige-le-hamas-pour-mettre-la-vie-d-enfants-en-danger.

    Par ailleurs, et il est à se demander s’il ne faudrait pas que les propriétaires des journaux fassent supprimer les pages consacrées à l’actualité internationale. Faute de pouvoir financièrement assurer la pluralité de l’information garante de la liberté de pensée de leurs lecteurs (soyons compréhensifs...), bon nombre nombre de quotidiens versent dans la propagande et le parti-pris. Cela d’autant plus qu’à l’heure des autoroutes de l’information, bon nombre de petites dépêches que l’on y trouve sont déjà connues.

  • Le cinéma fait fausse route !

    De même que la malbouffe à la sauce de l'oncle Sam garnit bon nombre d'assiettes et ainsi que les americano-anglicisismes font florès dans maints discours, de même aussi, le cinéma à l'américaine envahit bien des écrans. Bardés d'effets spéciaux, ce cinéma s'enlise dans des schémas stéréotypés, et nous cinéphiles invétérés et d'âge mûr, sommes démunis de ce septième art qui occupait une place à part dans nos loisirs. Aujourd’hui, l'illusion des images en trois dimensions y remplace de plus en plus la magie du lieu, la retranscription d'une belle lumière, le sortilège et l'envoûtement que peut provoquer le jeu des comédiens. Pourtant, tous ces ingrédients cinématographiques, s'associant ensemble, élaboraient cette sauce filmique qui prenaient les spectateurs. Un film se réduisant aux effets pyrotechniques, et dont le but est d'en mettre plein la vue, ainsi que la subjugation de la violence (voir le dernier film "Joker") sont extrêmement réducteurs. Pour concurrencer ces productions américaines qui sont devenues les fonds de commerce des multiplexes, les petites salles de quartiers auraient un rôle à jouer. Si ces dernières mettaient plus souvent qu'à leur tour à l'affiche des films nationaux, hors circuits ou marginaux, elles combleraient le déficit filmique. Mais que constate-t-on à Genève, par exemple ? Celles devant être dévolues à cet effet programment de plus en plus de documentaires. Or, si le cinéma a produit le documentaire, le documentaire, lui, n'y a pas place. De par son caractère informatif, il est télévisuel. Aussi, les propriétaires des petites salles obscures devraient-ils faire tourner entre elles un stock plus important de films. Or, bien des films y restent à l'affiche trop longtemps. Il conviendrait de rappeler aux pontes du septième art que le vieillissement de plus en plus marqué de la population mondiale les oblige à prendre aussi en considération les goûts des spectateurs plus âgés. Miser principalement sur une jeune clientèle qui est réceptive aux effets clinquants de leurs productions, c'est tuer la poule aux œufs d'or sur l'autel du profit à court terme.

  • Journalistes, rapportez en premier lieu les paroles effectivement prononcées !

    Le devoir d’un journaliste est de rapporter avant toutes choses les mots effectivement prononcés. Or, que m’aperçois-je ! Un journaliste se permet de rapporter que, et je le cite : Donald Trump s'était vanté de pouvoir abattre en toute impunité un quidam au milieu de la foule de la 5e Avenue new yorkaise. Alors, lui demandant de m’informer sur la source de ses dires, il me répond : que c’était au cours d'un meeting des primaires républicaines à Sioux City, Iowa, en janvier 2016 où Donal Trump a affirmé "Je pourrais me promener au milieu de la 5e Avenue et tirer sur quelqu'un, et je perdrais pas d'électeurs" Je m’élève donc contre cette liberté que prend un homme de presse d’extrapoler les propos du président américain sans citer en premier lieu les paroles effectivement prononcées. Il n’a jamais affirmé qu'il pouvait abattre un quidam, mais tirer sur quelqu'un, et non plus « en toute impunité », mais « qu’il ne perdrait pas d’électeurs. » Nuance donc. Oui, les mots ont leurs poids. A l’heure où bien des journaux d’audience locale distillent à n’en plus finir la bien-pensance anti-Trump dans les pages « Monde » (les lecteurs genevois ou vaudois, par exemple, sont-ils vraiment intéressés par les turbulences de l’actualité américaine ???) extrapoler à sa façon une déclaration du président américain sans se référer d'abord aux phrases entendues non seulement jette inutilement de l'huile sur le feu, mais en plus sert à influencer de façon douteuse les lecteurs.