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UN PEU DE TOUT - Page 171

  • Souhaiter l'annihilation d'Israël est le verbiage politique d'une réalité qu'il convient d'accepter selon Tweeter

    Pour justifier sa décision de bannir Donald Trump, l’entreprise Tweeter a invoqué deux messages postés par le président sur le réseau social. Sur le premier il écrivait : « Les 75.000.000 de grands patriotes américains qui ont voté pour moi, America First, et Make America great again, auront une voix géante dans le futur. Ils ne seront ni méprisés ni traités injustement de quelque manière que ce soit !!! » Les dirrigeants de Tweeter estimaient que le message pouvait inciter à la violence. Quant au second tweet où Trump exprimait son refus de participer à l’investiture de Joe Biden le 20 janvier, les pontes de Tweeter considéraient que la non-participation pourraient être perçue par nombre d’américains comme le refus de considérer l’élection de Joe Biden comme légitime.

    Mettons en parallèle les motivations de ces deux refus avec la réponse qu’un des responsables de Tweeter à fourni au partisan israélien, Arsen Ostrovsky, lorsque celui-ci l’interrogeant sur la raison du passe-droit accordé à Ayatollah Khamenei qui dans moult tweets convoite la disparition d’Israël  se vit répondre “ce ne sont que des menaces verbales de politique étrangère”. On ne peut que constater la fourberie d’une entreprise. La mise en valeur de citoyens américains est une profession de foi patriotique. La censurer n’est qu’un faux-fuyant devant une réalité que Tweeter ne peut accepter ; ce déni de la réalité se traduit par la non-acceptation que Trump puisse en boycottant ladite cérémonie, mettre en doute la légitimité de l’élection de Joe Biden. En revanche souhaiter l'annihilation d'Israël est le verbiage politique d'une réalité qu'il convient d'accepter selon Tweeter qui se révèle être un réseau social totalitaire.

    David Frenkel

  • «Arrêtons de prendre Donald Trump pour un psychopathe

    FIGAROVOX/ANALYSE - Alors que nombre de commentateurs se refusent à voir la politique de Donald Trump et préfèrent le réduire à des pathologies cliniques, il faudrait plutôt juger ce dernier sur ses résultats, pour lesquels il n'a pas à rougir, analyse Nicolas Lecaussin.

    NICHOLAS KAMM/AFP
     

    Nicolas Lecaussin est Directeur de l'IREF (Institut de Recherches Economiques et Fiscales), think-tank libéral.


    Difficile d'y échapper. Emissions de radio ou de télé, articles, reportages, débats ou conférences, la très grande majorité ont pour sujet la santé mentale de Donald Trump. Le bruit court qu'il serait «psychopathe». Aux États-Unis, d'après une lettre «anonyme» provenant, selon le New York Times, de l'intérieur de l'administration, Trump serait «atteint de folie». Un livre intitulé «Fear» («Peur») vient de paraître. En France, on voit même Trump sur la couverture d'un livre intitulé «Ces psychopathes qui nous gouvernent», entouré de plusieurs figures toutes plus sanguinaires les unes que les autres.

    Comme il s'agit du président des États-Unis, pourquoi prendre des gants? Il est bien digne de ses prédécesseurs. On le sait bien, nous les Français, les hôtes de la Maison Blanche sont presque tous des demeurés arrivés à la fonction suprême par on ne sait quel miracle! Carter n'était qu'un vulgaire «marchand de cacahuètes», Reagan un «cow-boy excité», George W. Bush «un véritable idiot». Et maintenant voici Trump le «psychopathe».

    Rassurons ceux qui sont convaincus de la maladie mentale de Trump: la Constitution et le système politique américain ont tout prévu. Il est possible de destituer un président atteint par la folie. Un vice-président est prêt à prendre la relève. Le Congrès est suffisamment puissant pour pouvoir assurer le fonctionnement de la démocratie. Et, après tout, plusieurs anciens présidents - Wilson, Eisenhower, Johnson - ont continué à exercer malgré la maladie, plus ou moins cachée. Aucune crainte à avoir de ce côté.

    Trump a mis en place une réforme fiscale tout à fait cohérente qui n'a rien à envier à celle de Reagan au début des années 1980, et il a fait repartir la machine économique américaine.

    En revanche, on peut s'inquiéter de la facilité avec laquelle ces experts se laissent convaincre avant tout examen sérieux. Déjà plusieurs journalistes américains, dont un ancien Pullitzer, ont été licenciés ou ont démissionné pour avoir raconté n'importe quoi sur l'actuel président.

    Il est vrai que Trump adore tweeter. Ses tweets sont parfois trop spontanés, instinctifs, voire virulents. Certains sont très vulgaires. Ils comportent souvent des attaques envers les personnes. L'hôte de la Maison Blanche gagnerait beaucoup en faisant attention avant de rédiger son message. Mais, parfois, ses tweets ne font pour la plupart que rendre compte de la situation des États-Unis en reprenant des statistiques et des chiffres officiels.

    Dans le pays du «psychopathe» Trump, le taux de chômage est à 3.8 %, celui des Afro-américains n'a jamais été aussi bas, les investissements des entreprises battent des records, l'indice de confiance des consommateurs atteint le plus haut niveau depuis 18 ans et la croissance économique a été revue à la hausse: 4.7%! Les experts hostiles à Trump en tiennent-ils compte?

    Très impliqué dans les primaires républicaines avant les élections de midterm (mi-mandat) de novembre, Trump a fait gagner les candidats qui se réclamaient de lui. Sur 37 candidats républicains qu'il a soutenus, seuls deux ont perdu. Très bizarre, ce président «psychopathe». En outre, il a mis en place une réforme fiscale tout à fait cohérente qui n'a rien à envier à celle de Reagan au début des années 1980 et il a fait repartir la machine économique américaine.

    On peut très bien critiquer Trump, mais avec des arguments solides. Ce qui demande un minimum de culture et de compétence. L'insulter à longueur de journée est indigent et grotesque.

    L'adversaire numéro 1 de la plupart des médias américains a aussi choisi de déréglementer en supprimant des normes inutiles, il a donné de l'air aux entreprises et aux investisseurs. Pire encore: il a facilité l'embauche et le licenciement des fonctionnaires fédéraux afin de diminuer le rôle et le pouvoir de nuisance des syndicats. Délire de psychopathe?

    Sur le plan international, le même «psychopathe» a tendu la main au dictateur de la Corée du Nord alors que tout le monde craignait un affrontement militaire. Il a demandé un effort supplémentaire aux membres de l'OTAN - rien de vraiment anormal - sans rien changer aux engagements de l'Amérique. Il vient de signer un nouvel accord commercial avec le Mexique et il y en aura probablement un autre avec l'Europe.

    On peut très bien critiquer Trump, mais avec des arguments solides. Ce qui demande un minimum de culture et de compétence. L'insulter à longueur de journée est indigent et grotesque. C'est obsessionnel, pour reprendre le titre du célèbre livre de Jean-François Revel à propos de l'antiaméricanisme des Français. À tel point qu'on se demande parfois qui est vraiment «psychopathe».

    DERNIÈRE MINUTE : (Dreuz Info)

    • Le chef de la police du Capitole, Steven Sund apporte la preuve que Trump n’a pas incité les émeutiers à forcer l’entrée du capitole lors de son discours :

      lors de sa première interview à la caméra depuis l’attaque du Capitole mercredi, a déclaré qu’il a demandé aux responsables de la sécurité de la Chambre et du Sénat la permission de faire appel à la Garde nationale deux jours auparavant et que cette demande lui avait été refusée.
  • Pleurez braves gens, mais encore fallait-il y penser avant...

    Certaines gens, suivez mon regard…, qui versent des larmes de crocodile sur la censure de Donald Trump par les réseaux sociaux, ne se sont-ils pas eux-mêmes autocensurés lorsque durant la présidence de celui-ci, ils n’ont jamais parlé de ses accomplissements ? Jamais au grand jamais, je n’ai vu autant d’acharnement contre un homme qui a été démocratiquement élu. Que de quolibets n’a-t-on pas lu, que de menteries par omissions n’a-t-on pas été gratifiées de leur part ? Ces gens se sont attachés aux allures du président américain plutôt qu’à ses actions 1). Cependant, aux pourfendeurs de Trump je leur accorde des circonstances atténuantes. Cheminant sur les sentiers étroits des agences d’information, ils n’ont jamais pu bifurquer vers les sentes où tintaient d’autres sons de cloches. Enfermés dans un carcan hautement partisan, certaines gens n’ont pu entendre la voix d’une autre raison. Avant de vous donner un exemple tout récent,  je paraphraserais Jacques Brel « Faut vous dire, Monsieur que chez ces gens-là on n'pense pas, Monsieur on n'pense pas, on prie » et j’ajouterais « on gobe ». Les agences de presse ont tous écrit que Trump a incité les manifestants à envahir le capitole. Or, il en est fichtrement rien. « Nous marcherons vers le Capitole », a déclaré Trump. Il n’a pas dit « Nous prendrons le Capitole ».Voici son texte en anglais : So we’re going to, we’re going to walk down Pennsylvania Avenue, I love Pennsylvania Avenue, and we’re going to the Capitol and we’re going to try and give… Ce n'était pas ça l’orientation du président. Il n’a pas attaqué le processus électoral de son pays: il a défié la fraude électorale massive qui y a été commise dans la nuit du 3 novembre 2020. Ceux qui sont montés sur les échafaudages, ont brisé les fenêtres et sont entrés dans le capitole étaient des gens d’Antifas qui se sont infiltrés parmi les manifestants pacifiques, comme l’ont confirmé les témoignages et les vidéos recueillis par diverses sources au cours de l’action 2). Et je m'inscris en faux contre le blogueur qui prétend ici que les tribunaux, y compris la cour suprême (à majorité de juges républicains) ont débouté quasiment toutes les plaintes visant à invalider l’élection. Ces  tribunaux n'ont jamais statué sur le FOND mais uniquement sur la forme, Ils n'ont jamais voulu examiner les plaintes ni voulu entendre aucune des 2000 personnes qui pourtant ont témoigné sous serment.

    Les historiens ne manqueront pas de dénoncer la fourberie de notre époque. Au lieu de s'insurger, par exemple, contre le président iranien, le despote, le violeur des droits humains, qui encourage le terrorisme au Moyen-Orient, certaines gens s'en prennent à un président américain qui a largement contribué aux accords d'Abraham ! Et lorsque l'on sait que l'AFP a refusé de signer la lettre ouverte de solidarité avec "Charlie Hebdo" au motif que cela mettrait en danger leurs équipes dans les pays musulmans, on ne peut que "saluer la bravoure" de ceux qui ont profité de la liberté d'expression qui règne au pays de l'Oncle Sam pour n'avoir eu de cesse de cracher leur venin sur son président ! 

    Aux bons entendeurs, salut.

    1) https://promiseskept.com/

    2) https://www.lci.fr/international/police-complice-garde-nationale-absente-antifas-infiltres-trois-fake-news-sur-l-invasion-du-capitole-2174872.html

    David Frenkel