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  • Les joies du portable... Insuportables

    Oui, halo ! Je suis dans le bus
    Dit-elle avec un accent russe ;
    Sa voix un peu enrouée mais enjouée
    Détendait grandement les personnes nouées.
    Une mélodie extraite de « Carmen »
    Fit tressaillir et bondir un énergumène
    Qui se jeta sur son portable dernier cri
    En dévisageant les autres avec mépris.
    Un air célèbre d’une chanson à la mode
    S’éleva du dessous d’une manche pagode,
    Un petit mobile s’en extrayait
    Le quidam qui parla avait l’air niais.
    Une sonnerie vibrante
    Secoua l’humeur somnolente
    Des personnes mal réveillées
    Qui n’arrêtaient point de bailler.

    Des extraits de conversations,
    Des bribes de lamentations
    Tombaient dans le creux de mes oreilles
    Et meublaient mon trajet à merveille ;
    Des déboires amoureux,
    Des événements heureux
    Rendent compte d’une actualité
    Prenant racine dans l’intimité
    De ces inconnus qui deviennent volubiles
    Quand ils ont sur eux un téléphone mobile.

    Un voyageur retenant son interlocuteur
    Mit fin à son discours par un « À tout à l’heure » ;
    Un vieux, épanchant longuement ses avatars
    Cria dans son portable : « Eh bien, à plus tard ! » ;
    Un soupirant pleurant son amante en fuite
    Lâcha pour terminer : « Alors, à tout de suite ».
    Je trouvais tout cela comique
    Ils rendaient mon voyage épique.

    Le mobile est un puissant aimant
    Attirant les gens à tout moment
    Dans les méandres du bavardage
    Dans lesquels les besoins se partagent
    Il peut aussi transformer en billevesée
    Une attitude diablement empesée.
    Le portable est une douce drogue
    Et du pain béni pour les psychologues.

    David Frenkel

    (Publié aussi sur le site De Plume en Plume)

  • Quand la Palestine jouait au football...

    [Vidéo d’archive] L’équipe de football de la Palestine en 1939 portait l’étoile de David et n’était composée que de Juifs, bien avant la création d’Israël

    [Vidéo d’archive] L’équipe de football de la Palestine en 1939 portait l’étoile de David et n’était composée que de Juifs, bien avant la création d’Israël

    Pour les naïfs qui croient la propagande arabe selon laquelle les Juifs auraient volé la Palestine aux arabes, voici une vidéo d’archive de British Pathé montrant le match de football qui opposa l’Australie et la Palestine en 1939. L’équipe palestinienne porte des maillots avec l’étoile de David, étoile juive. Clairement il s’agit d’une équipe juive et non arabe… bien avant la création de l’État d’Israël. (Source Moshé Anielewicz pour Europe Israël News)

    L’équipe nationale de Palestine sous mandat britannique est composée essentiellement de Juifs. Elle joue son premier match officiel en 1934, dans le cadre des qualifications pour la Coupe du monde 1934 contre l’Égypte. Ce match se solda par une défaite 7 buts à 1. Le premier buteur de l’histoire du football israélien fut Avraham Nudelmann. Avec la création de l’État d’Israël en 1948, se crée l’équipe nationale d’Israël qui disputa son premier match international en tant que nouveau pays contre les États-Unis, le 26 septembre 1948, le match se soldant par une victoire des Américains sur Israël 3 buts à 1.

    L’équipe nationale de Palestine durant le mandat britannique

    Cette équipe a été reconnue par la FIFA, et la musique jouée en ouverture (en 1934) est l’Hatikva devenu en 1948 l’hymne national israélien.

    L’Association de football « Eretz Israël » a été fondée en Août 1928, et sa demande d’adhésion à la FIFA a été acceptée le 6 Juin 1929. Elle a été la première des 14 organisations sportives qui ont absorbé des centaines de grands sportifs immigrés dans le sillage de l’antisémitisme en Europe.

    L’équipe de football sous la Palestine mandataire a joué cinq matchs internationaux avant la fin du mandat britannique en 1948 qui a abouti à l’indépendance d’Israël.  Elle a participé à deux coupes du monde celle de 1934 et 1938. Au cours de ces cinq matchs, tous les joueurs étaient Juifs pas un seul arabe ne jouait au football.

    En 1948, l’équipe est devenue, officiellement, l’équipe nationale d’Israël. Aujourd’hui, l’équipe d’Israël de football (hébreu : נבחרת ישראל בכדורגל) est constituée par une sélection des meilleurs joueurs israéliens(Juifs, arabes, chrétiens, druzes) sous l’égide de la Fédération d’Israël de football. Rappelons qu’aucun footballeur d’origine Juive ne joue dans les équipes nationales des 22 pays arabes.

    De nombreux sites anti Israéliens s’amusent à expliquer (aux crédules) que la Palestine existait avant la création de l’état d’Israel. Pur mensonge, il n’y a jamais eu d’état de Palestine.

    Cette vidéo https://youtu.be/z2ACYGEmkGk en est la preuve, elle  présente un match de football joué en 1939 entre le Macabi Tel aviv et l’Australie, regardez bien les maillots des joueurs ils portent l’étoile de David. La Fédération actuelle Palestinienne est membre de la Fifa  depuis 1998 seulement.

    Source : Jean Vercors pour Dreuz.info.

     

  • Pourquoi interprète-t-il Hamlet ?

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               Théâtre amateur

    L’acteur s’exerce sur une scène déserte ;

    Il cherche à se cacher sous Hamlet.

    Ce personnage habite dans un livre,

    C’est le royaume des créatures,

    Elles ne trépassent jamais.

    C’est un poète qui leur a prêté vie ;

    Le comédien se terre dans Hamlet ;

    Il a peur des sentences moralisatrices ;

    Il tremble devant la perception froide.

    Quand l’acteur récite les vers,

    Son esprit reprend le cri d’Hamlet :

    « Ô père me chéris-tu encore

    « Au delà de ta mort ?

    « Pourquoi devrais-je moi, goutte divine,

    « Satisfaire ton âme vengeresse ?

    « Ton plaisir m’a fait naître ;

    « Tu n’as aucun droit sur mon être. »

    Mais pourquoi l’acteur donne-t-il sa voix

    A un Hamlet qui sera un hors la loi ?

    Pourquoi s’offre-t-il aux spectateurs

    Qui l’avaleront tout à l’heure ?

    Peut-être ne veut-il plus s’appartenir,

    Peut-être aspire-t-il à revêtir

    Le masque d’un homme possédé ;

    Sous des actes assassins, se cache l’essaim

    Des souffrances transformées en spectres

    Prenant en otage la bonhomie ;

    Vêtu des habits de la faiblesse humaine,

    Le comédien rend la bassesse moins vilaine

    Quand sa grande éloquence cloue le bec

    Aux capucinades des bien-pensants.

    Qu’elle est belle la folie

    Lorsqu’elle prend les traits d’Ophélie !

    Que la mort est merveilleuse

    Quand elle tend les bras à l’épouse éplorée !

    La foule accompagne en silence

    Hamlet pris dans le tourbillon de la démence ;

    Il s’enfonce dans les ténèbres du crime ;

    Il y hurlera à jamais :

    « Père je croyais que tu m’aimais. »

    Les bravos recouvrent l’ombre de Hamlet,

    Le trépas a baisé la vilenie.

    David Frenkel  Publié s/De Plume en Plume

    (Illustration De Plume en Plume)