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  • La violence aujourd'hui dans notre société

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    La violence, c’est ce déchaînement d’élans, qui se traduit soit par le geste soit par la parole. Elle est propre au règne animé. Toutefois, si le monde animal subsiste grâce à elle, car la loi du plus fort y dicte ses règles, le genre humain, quant à lui, obéit en plus à des lois immatérielles. L’immatérialité englobe tout ce qui se situe en dehors des contingences de survie, comme les sentiments envers autrui. Ceux-ci se manifestant pour le pire et le meilleur, les hommes y sont soumis selon les tendances innées de chacun d’eux. C’est pourquoi lorsque les humains ne doivent pas se battre entre eux pour manger à leur faim, ils peuvent exprimer de la violence pour des raisons immatérielles. L’ambition d’accaparement des ressources économiques ou des territoires à des fins égotiques, le rejet de l’autre pour des motifs de foi font partie de ces raisons.

    Arrêtons-nous sur celles-là. Jadis, les victimes dues à la guerre se comptaient uniquement parmi les soldats. A notre époque, ce sont aussi des civils en nombre qui subissent les ravages des conflits armés. Par ailleurs, par le passé, les religions canalisaient la violence contre les mécréants ou contre ceux qu’un dieu vouait aux gémonies, voir à l’extermination. Le nationalisme, le racisme, l’antisémitisme, lui servaient aussi d’exutoire. Aujourd’hui, dans le monde occidental, alors que les religions tombent en désuétude aux yeux de la plupart des individus, que le patriotisme s’extériorise principalement dans les stades, que le racisme et l’antisémitisme passent sous l’éteignoir de la bien-pensance officielle, la violence s’y agite et s’y déverse à tout-va. Pour la contenir, il conviendrait de censurer les films, les jeux et les autoroutes de l’information qui font son apologie. Transformons cette agressivité qui est innée dans l’humain en volonté d’arriver au but que l’on s’est fixé. Transfigurons la en sentiments ardents envers toutes choses ayant soulevé l’intérêt.

    les parents, les éducateurs, y ont un grand rôle à jouer, et c’est aussi à eux qu’incomberait le devoir d’enseigner le respect sous toutes ses coutures. Mais que de houles monstrueuses déferleront encore sur l’humanité avant qu’émerge un monde non-violent. La métaphore du déluge dans l’Ancien Testament, cela vous parle-t-il ?

    David Frenkel (illustration De Plume en Plume)

  • Une mer de paix

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    Le déchaînement d’élans

    S’exprime en actes violents

    Sur des êtres innocents

    Les écoulements de sang

    Noircissent l’humanité

    Les mots violents usités

    Sont ces genres d’explosifs

    Grandement persuasifs

    Pour l’esprit plein de violence

    Graves sont les nonchalances

    De tous les gouvernements

    Devant le déferlement

    Des images de violences

    L’Autorité fait silence

    Quand les chaînes cathodiques

    Sans censure méthodique

    Aux yeux du publique étalent

    Crûment la force brutale

    Le cerveau est malléable

    L’homme peut être agréable

    Mais aussi abominable

    Dans l’univers intenable

    Seulement l’éducation

    Peut-être la solution

    Pour programmer le cerveau

    En vue de l’homme nouveau

    La violence en nous inscrite

    Faudrait être circonscrite

    A nos sentiments serviables

    Afin de rendre viable

    Ceux qui sont frappés d’arias

    Dans un monde d’aléas

    La violence monstrueuse

    Sous de vagues vertueuses

    Deviendra la mer de paix

    De laquelle on se repaît

    David Frenkel (illustration De Plume en Plume)

  • Ukraine : l'occasion fait-il le larron ?

    La grandeur russe est un dieu

    L’Ukraine est une addiction

    Et sur l’autel de l’odieux

    Un gonze et son ambition

    A l’ego démesuré

    Suinte la sauvagerie

    Sur des civils effarés

    Tant d’existences meurtries

    Dégagent l’odeur puante

    De la morgue ténébreuse

    Mû par l’horreur influente

    Poussant sur l’âme véreuse

     

    Installés dans leurs conforts

    Cultivant des cris d’orfraie

    Avec sanctions en renfort

    Le despote guère s’effraie

    Établis dans le cocon

    Des affaires quotidiennes

    Leurs allures de faucon

    Aux conformistes antiennes

    Ne freinent pas les horreurs

    D’un autan d’impunité

    Émanant de la terreur

    D’une vile autorité

     

    Que les quidams anonymes

    Endommagent le silence

    Voilant le mal qui s’anime

    Dans un pays fer de lance

    Des massacres impunis

    Toutefois les innocents

    Ne doivent pas être unis

    Dans un hideux bain de sang

    Qu’organise un dictateur

    Aspirant à s’affirmer

    Au sein de dominateurs

    D’un monde qu’il faut aimer

     

    David Frenkel