Une mer de paix
Le déchaînement d’élans
S’exprime en actes violents
Sur des êtres innocents
Les écoulements de sang
Noircissent l’humanité
Les mots violents usités
Sont ces genres d’explosifs
Grandement persuasifs
Pour l’esprit plein de violence
Graves sont les nonchalances
De tous les gouvernements
Devant le déferlement
Des images de violences
L’Autorité fait silence
Quand les chaînes cathodiques
Sans censure méthodique
Aux yeux du publique étalent
Crûment la force brutale
Le cerveau est malléable
L’homme peut être agréable
Mais aussi abominable
Dans l’univers intenable
Seulement l’éducation
Peut-être la solution
Pour programmer le cerveau
En vue de l’homme nouveau
La violence en nous inscrite
Faudrait être circonscrite
A nos sentiments serviables
Afin de rendre viable
Ceux qui sont frappés d’arias
Dans un monde d’aléas
La violence monstrueuse
Sous de vagues vertueuses
Deviendra la mer de paix
De laquelle on se repaît
David Frenkel (illustration De Plume en Plume)