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  • Précisions sur le massacre de Sabra et Chatila

    Certains relèvent ici l’honneur perdu d’Israël parce qu'il aurait été complice, selon certains journalistes, du massacre dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila, et cela en ayant laissé les milices dites chrétiennes massacrer tranquillement les Palestiniens pendant trois jours..

    Je publie l'article de Mëir Waintrater afin que les lecteurs puissent arrêter leur opinion de toute connaissance de cause.

    David Frenkel

    Entre le jeudi 16 septembre 1982 et le samedi 18 septembre 1982, des membres des Phalanges chrétiennes libanaises massacrèrent des Palestiniens et des Libanais musulmans dans les quartiers de Sabra et Chatila, à Beyrouth. Les Phalangistes entendaient venger ainsi l’assassinat de leur chef, Bachir Gemayel, qui venait d’être élu président du Liban. Le massacre de Sabra et Chatila (les estimations du nombre des victimes varient, selon les sources, entre 800 et 3000 morts) s’inscrivait dans le cadre d’une guerre civile libanaise qui, en quinze années de combats, fit environ 150 000 morts, des atrocités étant commises par toutes les parties.

    Très vite, toutes les informations – de source israélienne, libanaise ou palestinienne – indiquèrent que le responsable du massacre de Sabra et Chatila était l’officier phalangiste Élie Hobeika. Mais ce dernier ne fut jamais inquiété. Au contraire: entré en politique dans la mouvance pro-syrienne, Élie Hobeika fut par la suite élu au Parlement libanais, et devint ministre dans un gouvernement dirigé par Rafic Hariri.

    Si les auteurs du massacre étaient clairement identifiés, une question se posait quant au comportement de l’armée israélienne. En effet, l’armée israélienne, qui était entrée au Liban trois mois auparavant, contrôlait Beyrouth-Ouest au moment du massacre. L’affaire suscita donc une vive émotion en Israël. Le gouvernement israélien dut créer une commission d’enquête indépendante dont les membres furent, conformément à la loi, nommés par le président de la Cour suprême. La commission Kahane remit le 8 février 1983 un rapport, long et détaillé, qui décrivait les événements de septembre 1982.

    Sur le massacre lui-même, le rapport est sans ambiguïté: il a été commis par les Phalangistes, et eux seuls. «Nous n’avons aucun doute sur le fait qu’il n’y a pas eu de complot ni de conspiration entre qui que ce soit de la direction civile d’Israël, ou de la direction de Tsahal, et les Phalangistes.» Cependant, la commission Kahane ne s’en tient pas là. Elle introduit dans le débat un concept de «responsabilité indirecte», qui est plus moral que juridique. Et elle met en cause des dirigeants israéliens dont la faute est de n’avoir pas prévu ce qui résulterait de l’entrée des Phalangistes dans Sabra et Chatila, ou de n’avoir pas eu suffisamment de présence d’esprit, lorsque les premières rumeurs sur le massacre commencèrent à circuler, pour ordonner à Tsahal d’intervenir à Sabra et Chatila et d’en faire sortir les Phalangistes.

    Ainsi furent blâmés par la commission, à des degrés divers: le premier ministre Menahem Begin, le ministre de la défense Ariel Sharon, le ministre des affaires étrangères Itzhak Shamir, le commandant en chef des armées Raphaël Eytan, le chef des renseignements militaires Yehoshoua Saguy, le commandant de la région nord Amir Drori, et le général Amos Yaron. La recommandation la plus sévère était celle visant Ariel Sharon, qui dut quitter ses fonctions.

    Dans la conclusion de son rapport, la commission Kahane évoqua l’argument, non dénué de fondement, selon lequel «des massacres ont eu lieu auparavant au Liban, avec des victimes beaucoup plus nombreuses qu’à Sabra et Chatila, mais l’opinion publique mondiale ne s’en est pas émue et aucune commission d’enquête n’a été établie». Elle rejeta cet argument, en soulignant que l’objectif de son enquête était de préserver «l’intégrité morale d’Israël, et son fonctionnement en tant qu’État démocratique adhérant scrupuleusement aux principes fondamentaux du monde civilisé». La commission ajouta: «Nous ne nous berçons pas de l’illusion que les résultats de notre enquête pourraient suffire à convaincre ou à satisfaire les gens nourris de préjugés et les consciences sélectives. Mais notre enquête ne leur était pas destinée.»

    On peut souligner encore, à l’usage des «consciences sélectives», que la faute commise par les Israéliens est moindre – si l’on considère l’implication directe dans les événements, et l’ampleur des massacres – que celles commises par des militaires de diverses nationalités stationnés en Yougoslavie, au Rwanda ou ailleurs.

    Mais les Israéliens furent les seuls, ou presque, à avoir enquêté sur les manquements commis par leurs propres militaires; et ils se trouvent mis en accusation de ce fait, tandis que les auteurs du massacre de Sabra et Chatila ont été exonérés de toute poursuite.

    © Mëir Waintrater

     

  • Monsieur Daher, pourtant, l'apartheid de quel côté est-il ?

    • TENONS-NOUS EN AUX FAITS :
    • Les Juifs israéliens ne peuvent pas se rendre dans la zone A des territoires situés en  en Judée Samarie (sous gouvernance palestinienne, suite aux accords d'Oslo) sans risquer d’être assassinés.
    • Les Juifs israéliens ne peuvent pas se rendre à Gaza.
    • Les Israéliens n’ont pas le droit d’entrer au Liban.
    • Les Israéliens n’ont pas le droit d’entrer en Syrie.

    A l’inverse, les Arabes palestiniens peuvent circuler et se rendre partout en Israël, à Gaza, au Liban, en Syrie. Eux ne subissent pas d’apartheid.

     Par ailleurs : 

    1. Aucun juif n’est accepté dans les institutions palestiniennes.                                                                                                       MAIS EN ISRAEL
    • Depuis juin 2021, un parti politique arabe islamiste est partenaire d’une coalition gouvernementale.
    • En mai 2017, 42 % de tous les étudiants en soins infirmiers en Israël étaient arabes,
    • 38 % des pharmaciens en Israël étaient arabes, et
    • 38 % des étudiants en médecine au Technion de Haïfa étaient également arabes.
    • Environ un cinquième des médecins israéliens sont arabe.
    • Un quart des infirmières sont arabes.
    • Salim Joubran, qui a pris sa retraite en 2017, était juge à la Cour suprême.
    • Il a également dirigé le comité central des élections en 2013.
    • Abdel Rahman Zuabi a également siégé à la Cour suprême pour un mandat fixe en 1999.
    • George Kara, un Arabe, a dirigé en 2010 un panel de trois juges qui a condamné l’ancien président Moshe Katsav, un juif, pour viol.
    • Le professeur Naim Araidi (poète druze et spécialiste de la littérature) et Bahij Mansur (diplomate de carrière) ont occupé des postes d’ambassadeur d’Israël.
    • Le lieutenant-colonel Magdi Mazarib est un membre islamique de la minorité arabe bédouine d’Israël, forte de 260 000 personnes. Il est également le traqueur le plus haut gradé des forces de défense israéliennes.
    • Bon nombre des 1 655 Bédouins de l’armée israélienne utilisent leurs compétences nomades pour détecter les infiltrés le long des frontières d’Israël, en particulier dans le nord.
    • Rana Raslan – mannequin de mode, a été Miss Israël en 1999.
    • Hiam Abbass – actrice et réalisatrice arabe israélienne.
    • Khaled Abu Toameh – journaliste et conférencier
    • Amira al Hayb – première femme soldat bédouine à occuper un poste de combat.
    • Amos Yarkoni – officier militaire bédouin-israélien
    • Abdullah Nimar Darwish – fondateur du Mouvement islamique en Israël

    Combien de Juifs dans le gouvernement palestinien ? Aucun.

     Apartheid géographique

    • Des quotas raciaux déterminent le nombre de Juifs autorisés à vivre à Hébron. Aucun juif n’est autorisé à vivre à Shechem, Bethléem et dans de nombreuses autres villes qui représentent pourtant le berceau de la civilisation juive.
    • Les Arabes ne subissent aucun apartheid : ils peuvent vivre où ils veulent en Terre d’Israël – des deux côtés de la ligne verte. Ils peuvent vivre à Haïfa et ils peuvent vivre à Ramallah, Jérusalem et Jénine. Pas les Juifs.
    • La Cour suprême israélienne a obligé les communautés juives partout en Israël à permettre aux Arabes d’acheter des maisons où ils le souhaitent.
    • Selon la loi de l’Autorité Palestinienne, la vente de toute terre à des Juifs est interdite et passible de la prison à vie avec travaux forcés.
    • Le chef du Conseil suprême musulman, Ikrima Sabri, a déclaré que le transfert de propriété à des Juifs était illégal et constituait une « trahison de la patrie » passible d’excommunié pour les coupables : La famille doit « renoncer à son enfant, être retirée et isolée de sa maison jusqu’à ce qu’elle la quitte [pour aller] en enfer et à son mauvais destin ». 

    AUSSI CONVIENT-IL DE SAVOIR QUE :

    L’apartheid est une notion qui vaut pour les citoyens du pays qui le pratique. Les Palestiniens ne sont pas des citoyens israéliens, ils relèvent de l’Autorité palestinienne, il ne peut donc pas y avoir d’apartheid à leur encontre de la part du gouvernement israélien.

    ALORS, APARTHEID, VOUS AVEZ DIT APARTHEID ?

    David Frenkel  (sources diverses)

  • Honneur à la faune ailée

     

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    Le choquard à bec jaune

    Prenant ses quartiers d’été

    Sur les hauteurs agrestes

    Gazouillant badinement

    Dégage cette sérénité

    Si propre à la montagne

     

    L’obscur loriot d’Europe

    Élevant ses chants des feuillages

    Signale sa présence

    Aux sons d’une voix flûtée

    Il célèbre le mois de mai

    En duo avec l’étourneau

     

    Le roselin cramoisi

    Aux mélodies solitaires

    Siffle anonymement

    On l’entend près des flots

    Ramager à découvert

    Prenant à témoin ciel et terre

     

    L’étourneau sansonnet

    Se distinguant en habit noir

    Vocalise variablement

    Vociférant sa mélopée

    Sur l’oiseau de la mort

    Il déchire la nuit éternelle

     

    Le casse-noix moucheté

    Tête et ailes en mouvements

    Gringotte son rassasiement

    Dans l’intimité de sa joie

    Les silences sylvestres

    Se colorent musicalement

     

    Honneur à la faune ailée

    Élevée en monticule

    Elle exalte son ressenti

    En notes pastorales

    Envoyées sur l’Empyrée

    La couronne de l’univers

    David Frenkel 

    Publié aussi  sur le site De Plume en Plume (Illustration De Plume en Plume)