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  • Un ignoble fait divers

    Une vieille à la taille élancée,
    Qui pour son âge est bien balancée,
    Arborant une tête chenue,
    Se rendait dans la grande avenue
    Pour aller  boire un verre de thé
    Dans un bistrot, hiver comme été.
    J'y suis aussi un habitué,
    Et on s'était toujours salué.
    Un jour, je ne l'ai pas vu venir
    Perplexe, je m'enquis pour finir
    Auprès de sa fidèle copine.
    Une femme vivant de rapine,
    M'a-t-elle dit d'une voix plaintive
    Et par moments vindicative
    L'a crapuleusement agressée
    Jeudi de la semaine passée ;
    Elle en voulait au petit pécule
    Qui nichait au fond du réticule.
    S'agrippant a la saillie d'un mur
    Mon amie s'est brisé le fémur
    Après que la fripouille notoire
    L'a projeté contre le trottoir.
    Elle gît dans un lit de douleur
    Et maintes idées noires l'effleurent.

    Puisse l'agression ignominieuse
    Hanter les nuits de la femme odieuse
    Que les maux de la vieille innocente
    Se transforme en flamme incandescente
    Se consumant éternellement
    Dans des remords tournant en tourments.

    Puisse la vieillarde endolorie
    Trouver au plus vite l'euphorie
    Qui s'exhale d'un tendre sourire
    Venant soudainement vous nourrir,
    Qui suinte d'un œil affectueux
    Vous rendant d'un coup plus vertueux.

     

     

  • L'été en toute sérénité... Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (XXV)

     

    voilier

    La quiétude de l’été siffle

    Dans le gosier d’un merle noir

    Même quand la tempête gifle

    Le rosier blanc dans le manoir

     

    Une immensité de musique

    Submerge des jardins en fleurs

    Elle rend l’humain amnésique

    Bel été ton âme est en pleurs

     

    La terre élève l’émotion

    Le chant s’envole d’une grive

    Il plane sur les sensations

    D’un été traînant sur les rives

     

    Vêtu de soleil l’été ronronne

    Il se complaît dans la routine

    Quand la nuit cache sa couronne

    L’été chante à Dieu les matines

     

    Les voiliers se laissent aller

    Aux vaguelettes successives

    Quand l’été vient s’intercaler

    Entre deux brises jouissives

     

    La décontraction d’un été

    Bercée dans les bras des journées

    Couvre les nuits d’humanité

    La nature en est retournée

     

    La chaleur dorlote le temps

    Il s’endort sous une tonnelle

    Sur la vigne vierge il s’étend

    La journée nous semble éternelle

     

    La saveur douce d’un melon

    Sert un été royal et preux

    L’acidité d’un fruit félon

    Rafraîchit l’été chaleureux

     

    Le troupeau paît paisiblement

    Sur les flancs d’un été qui flatte

    Le monde en herbe des amants

    Où verdit l’amour écarlate

     

    David Frenkel

     

     

     

     

  • Pourquoi John Bollton n'a-t-il pas démmissionné ?

    Ceux qui avaient qualifié Donald Trump d’hystérique et qui lui ont attribué une stratégie de folie contre l’Iran à la suite des tirs de missiles contre deux bases utilisées par l'armée américaine en Irak, devraient réviser leur opinion à la suite de la parution du livre de John Bolton, l'ex-conseiller du président américain, The Room Where It Happened où celui-ci pris d'une flambée hystérico-revancharde distille son venin contre le président des États-Unis. Je rappelle que John Bolton ayant été limogé en 2019, entre autres, aux motifs :

    - qu'il voulait  entreprendre des frappes contre l'Iran à la suite  de la destruction d'un drone américain,

    - qu'il voulait frapper en premier une Corée du Nord se dotant de l'arme nucléaire,

    - qu'il était opposé à un accord en Afghanistan et partisan d'une guerre à tout va contre ce pays,

    a tout d'un hystérique qui cherche à en découdre.

    De plus, voici deux exemples jusqu'où peut mener l'hystérie mensongère :

    1) Selon John Bolton, Trump aurait sollicité Xi Jinping de faire son possible pour qu'il soit réélu en novembre prochain, et pour cela il se serait aplati devant le président de la république populaire de Chine. Or les faits avérés lui donnent largement torts, car Donald Trump est le premier à avoir pris au sérieux la menace que le régime chinois fait peser sur le monde en prenant de multiples sanctions destinées à le faire plier. Le budget du Pentagone, promulgué en décembre de l'année dernière, interdit le recours à des fonds fédéraux pour l’achat de wagons et de bus électriques auprès d’entreprises chinoises. Cette mesure semble dirigée contre le fabricant chinois de matériel ferroviaire CRRC et le constructeur de véhicules électriques BYD. La loi de finances contient aussi des dispositions concernant Huawei, le géant chinois des télécoms que Washington soupçonne d’espionnage potentiel au profit de Pékin. Elle interdit à l’administration de retirer Huawei de la liste noire qui empêche des entreprises américaines de travailler avec lui.

    2) Selon les dires de John Bolton, Mike Pompeo, le Secrétaire d’État des États-Unis, aurait adressé à celui-ci un message dont la teneur serait "Trump est plein de merde". Comment pouvait-il proférer de telles insanités lorsqu'il est de notoriété publique que le Secrétaire d'Etat est un fidèle lieutenant du président américain ?

    Il est édifiant que le déploiement de mensonges hystériques dont le livre de John Bolton est parsemé n'aient pas soulevé cette question parmi aucun des médias qui en font leurs choux gras : si tout ce qui y est écrit étaient vrais, pourquoi le sieur n'a-t-il pas démissionné ?

    David Frenkel