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  • Le bistrot à l'heure du coronavirus

    Les restaurants, les cafés, les troquets, sont les poumons de la vie sociale de bien des gens. Ces établissements sont à la fois des emplacements conviviaux, des lieux de détente et des endroits de dépaysement. Après une journée de travail harassante, rien de mieux qu’un bistrot pour s’y détendre en sirotant un breuvage. Loin des habitudes confinées, bien des couples se régénèrent en se sustentant autour d’une bonne table de restaurant. Rongés par la solitude, nombre d’individus cherchent la compagnie dans un bar qui manie l’ambiance conviviale.

    Le coronavirus s’en était pris à ces poumons citadins et villageois qui faisaient la joie des gens harassés, des couples coincés, des individus délaissés. Après que ces poumons se sont bien essoufflés, voilà qu’ils reprennent vie. Cependant, ils sont encore bien en convalescence. Ceux qui se réveillaient le matin en buvant leur petit noir, journal ouvert devant eux, se frustrent de ne pouvoir le lire suite au holà mis par les autorités pour cause d’insalubrité.

    Quant aux poumons nains de nos quartiers que sont les estaminets, ils sont encore à bout de souffle. Ne pouvant souffler la distance, il ne peuvent même pas servir par intermittence. Alors, en attendant que les clients leur apportent une bouffée d’oxygène, ils doivent faire face à une situation anxiogène. Si cette situation devait perdurer sans s’améliorer, le risque pour les petits bistroquets, c’est de devoir mettre la clé sous le parquet.

  • Coronavirus : une video qui fait le buzz

    1)

    Alors que Mahmoud Abbas et le Hamas se servent de la Palestine (dont rappelons-le les frontières n’ont pas été définies, car elles sont soumises selon les accords d’Oslo de 1993 à négociation) pour livrer Israël à l'exécration, voila que nombre d’arabes israéliens étant corps et âmes au service de leur pays sont qualifiés de héros dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux. Elle bénéficie déjà d’un bouche à oreille formidable.

    Le coronavirus tort le cou aux idées reçues selon lesquelles juifs et arabes ne sont pas faits pour s’entendre. Lors de cette pandémie ils ont travaillé la main dans la main pour le bien de toute une population, toutes religions et toutes ethnies confondues. Et que dire de la photo (voir ci-après) qui montre un juif et un arabe, ambulanciers au service de l’ONG «Maguen David Adom» MDA («bouclier rouge ou étoile rouge de David») priant devant l’ambulance. MDA est une organisation non gouvernementale affectée aux urgences nationales pré-hospitalières et de la gestion des catastrophes ainsi que le garant de la collecte, du traitement et de la distribution du sang aux hôpitaux du pays.

    Alors sus aux deux oligarchies despotiques, j’ai nommé l’Autorité palestinienne et le Hamas, dont les castes dirigistes détournent les subventions reçues de l’étranger à des fins d’enrichissement personnels. Pour étouffer toute révolte de la rue contre le bas niveau de vie, ces dernières cultivent la haine d’Israël et des juifs, que l'ONU a condamnée2), et s’en servent comme moyen de diversion. Cependant, nonobstant cette haine, Gaza et Ramallah ont été unis par Israël pour la formation du personnel de santé ainsi que pour la fourniture d’équipements médicaux en tout genre. L’ONU a mis en avant cette coopération israélo-palestinienne aux fins de lutter contre le coronavirus.

    Par ailleurs, on trouvera sur le lien que voici (https://lphinfo.com/rencontre-inedite-en-samarie/) un bel échantillon de ce qui pourrait être le vivre ensemble israélo-arabe débarrassé des discours de déni qu'adoptent certains chefs.

    David Frenkel

    1) Voir la video sous https://www.israelvalley.com/2020/05/la-video-saluant-les-professionnels-de-la-sante-arabes-disrael-a-ete-vue-plus-de-deux-millions-de-fois/

    2) https://fr.timesofisrael.com/un-panel-de-lonu-denonce-les-discours-de-haine-palestiniens-une-premiere/

  • Rouge et variations... Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (XVI)

    L'étoffe rouge enrage les taureaux ;

    Les drapeaux galvanisent les humains ;

    Servant leur pays, ils sont des héros,

    Pourtant l’infamie coule entre leurs mains.

     

    Les fous endoctrinés ont le béguin

    De ces vierges immaculées de sang

    Les recouvrant de rouge, de sanguin,

    Dans un paradis qui tue l'innocent.

     

    L'âme vaurienne rouge de vergogne

    Se morfond sous la chape des remords ;

    Aux peines des martyrs elle se cogne ;

    Les sanglots la hantent jusqu'à la mort.

     

    La couleur rouge de maintes passions

    Scintille dans l'antre de la folie ;

    La haine flamboie dans l'aberration ;

    L'amour rallume la chair ramollie.

     

    Rougit par le désir, il court la gueuse ;

    Lorsqu'il l'aperçoit, son âme frémit ;

    Félicité suprême ou passion nargueuse,

    Aux brumes du matin, l'amant gémit.

     

    Le fil rouge du défavorisé

    Entoure la révolte ensemencée

    Dans les joies qui se sont vaporisées

    En de vertes chimères insensées.

     

    Elles ont été marquées au fer rouge ;

    Sous l'horrible cagnard, les femmes pleurent,

    La faim tenaille l'homme dans un bouge ;

    Jour après jour, des milliers d'enfants meurent.

     

    L'homme repu manquant de fantaisie

    Se noie dans un vin rouge capiteux ;

    Les malheurs du monde s'anesthésient,

    Ailleurs, on entend hurler les miteux.

     

    A l'aube de la nuit, l'astre rougit ;

    En colère devant la destinée,

    Il éclaire la chance qui surgit

    Dans les infortunes abandonnées.

     

    David Frenkel