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UN PEU DE TOUT - Page 91

  • S'aimer autrement

     

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    Aux brumes d’un désespoir il se souvient

    Dans un brouillard de misère elle se rappelle

    Il enlace son sourire

    Elle caresse sa sympathie

    Mais la passion ne les effleure pas

     

    Il ne perçoit pas sa plastique

    Elle ne saisit pas sa beauté

    La volupté s’épanche des yeux de la belle

    Un air lascif enrobe la voix du bonhomme

    Les deux cheminent dans la tendresse

    L’homme et la femme promènent l’affection

    Au grand dam de l’amour

     

    Le corps garde ses distances

    L’esprit érige ses barrières

    Le malheur unit l’homme et la femme

    Ils se complaisent dans leurs misères

    La clabauderie les soude

    Les cancans engourdissent leurs peines

    Le babillage les entraîne

    Au pays du futile ils deviennent complices

    L’art les emmène

    L’esthétique les transporte

    La grâce s’accorde à leur amitié

    Mais le désir ne s’invitera pas

     

    Ses narines vibrent d’émotion

    Ses joues rougissent de plaisir

    Les deux décorent un estaminet

    Ils fleurissent une rue

    Leur entente est une rose sans épines

    Leur bonne intelligence est un fruit sans pépin

    Mais ils n’ont l’un pour l’autre aucun béguin

     

    Il lui ouvre ses portes intimes

    Elle lui dévoile son secret

    Les deux jettent leur masque

    Leur âme nue se couvre de sentiments

    Ensemble ils s’élèvent et se rient de l’éphémère

    Leurs jours heureux plein de soleil

    Leurs quotidiens gris où pleut l’ennui

    Se mélangent et forment un bel arc-en ciel

    Qui ne disparaîtra qu’à la nuit éternelle

    David Frenkel

    (Illustration De Plume en Plume)

  • Ah bon, vous ne l'avez lu nulle part ?

    Les tueries entre israéliens et arabes palestiniens font régulièrement objet d’articles dans nos médias en langue française, qui sont repris tels quels de l’AFP et de l’ATS. Ces derniers détiennent le monopole pour réécrire l’histoire entourant une région biblique. «Cisjordanie», « territoires palestiniens occupés » sont devenus des leitmotivs pour condamner un État juif. Cependant, lorsque les arabes palestiniens s’assassinent entre eux nul journaliste de langue française ne trempe sa plume dans l’encre des dépêches. Cela donne à croire qu’aux yeux de notre presse, seule l’implication de juifs israéliens dans un conflit armé doit susciter l’intérêt indigné pour la cause palestinienne. Cette cause est un exutoire qui plaît à une gent européenne n’ayant pas encore digéré la Shoah, le poison nazi qui régurgite dans le ventre des générations.

    Alors, sachez qu'Israël ayant plus de journalistes étrangers au mètre carré que la plupart des pays au monde, ceux-ci ne seraient pourtant pas au courant de ce qui se passe près de chez eux.

    Mahran Khalilieh, 21 ans, a été tué samedi lors d’une violente bagarre qui a éclaté dans les environs de l’université entre plusieurs étudiants. Il a été poignardé à mort, tandis que trois autres personnes ont été blessées dans cette querelle qui a commencé jeudi et repris deux jours plus tard.

    Malgré l’annonce par les forces de sécurité qu’elles avaient arrêté toutes les personnes impliquées dans la dispute, et malgré l'assurance du Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh  que l’AP prendrait les mesures nécessaires pour empêcher la répétition de tels actes, la colère et l’inquiétude quant au taux élevé de violence dans les territoires disputés, qui a été imputé par un responsable de la sécurité palestinienne à l’absence de mesures judiciaires dissuasives, ont amené des Palestiniens en colère à fermer dimanche plusieurs routes principales à l’extérieur et à l’intérieur du gouvernorat de Jénine, au nord de la Judée Samarie, et à attaquer des véhicules de sécurité palestiniens.

    Marwan Khalilieh, un parent de la victime, a déclaré lors d’une interview téléphonique avec une émission de télévision locale :

    « Tuer est devenu une chose normale. Tout le monde ose tuer parce qu’il n’y a pas de réelle punition ou dissuasion… Nous pensons qu’il faut prendre des mesures pour mettre fin au crime dans les gouvernorats de la patrie. »

    Les réactions se sont poursuivies jusqu’à tard dimanche, et des hommes armés ont ouvert le feu sur des propriétés privées à l’entrée sud de Jénine, et dans le village de Masliya, lieu de naissance de l’un des suspects dans l’incident.

    On peut voir sur https://twitter.com/i/status/1467579841079771136, des Palestiniens jetant des pierres sur les forces de police en guise de protestation contre le meurtre de l'étudiant universitaire par ses collègues de l’Université arabe américaine de la ville.

    David Frenkel

    Source:  Equipe de rédaction Israël 24/7

     

  • Gaza, ce que vous ne lirez point

    Je ne résiste pas au devoir d'informer les lecteurs sur le drame des Gazaouis. Lorsque je mentionne le mot drame, je ne parle pas de celui qui correspond à l'image que ne cessent de véhiculer les médias, mais du drame que vivent au quotidien ceux qui sont pris en otage par le Hamas.

    Rappelons qu'en 2005 Ariel Sharon pris une décision stratégique --- mais qu'on peut aussi considérer comme étant un geste de  paix --- d'y démanteler toutes les implantations juives au grand dam des israéliens concernés, et en remettant la gouvernance de Gaza aux mains de l'Autorité palestinienne.

    En 2007, le Hamas s'empara de force de l'enclave gazaoui, et cela sans manquer de provoquer un bain de sang. La Croix-Rouge internationale estime que plus de 550 personnes ont été blessées et au moins 116 tuées au cours de ces affrontements.

    Sachons donc gré au journaliste arabe israélien Khaled Abu Toameh d'avoir par son article que je vous reproduis en entier mis certaines choses au point.

    Pourquoi les Palestiniens Fuient la Bande de Gaza