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Ah bon, vous ne l'avez lu nulle part ?

Les tueries entre israéliens et arabes palestiniens font régulièrement objet d’articles dans nos médias en langue française, qui sont repris tels quels de l’AFP et de l’ATS. Ces derniers détiennent le monopole pour réécrire l’histoire entourant une région biblique. «Cisjordanie», « territoires palestiniens occupés » sont devenus des leitmotivs pour condamner un État juif. Cependant, lorsque les arabes palestiniens s’assassinent entre eux nul journaliste de langue française ne trempe sa plume dans l’encre des dépêches. Cela donne à croire qu’aux yeux de notre presse, seule l’implication de juifs israéliens dans un conflit armé doit susciter l’intérêt indigné pour la cause palestinienne. Cette cause est un exutoire qui plaît à une gent européenne n’ayant pas encore digéré la Shoah, le poison nazi qui régurgite dans le ventre des générations.

Alors, sachez qu'Israël ayant plus de journalistes étrangers au mètre carré que la plupart des pays au monde, ceux-ci ne seraient pourtant pas au courant de ce qui se passe près de chez eux.

Mahran Khalilieh, 21 ans, a été tué samedi lors d’une violente bagarre qui a éclaté dans les environs de l’université entre plusieurs étudiants. Il a été poignardé à mort, tandis que trois autres personnes ont été blessées dans cette querelle qui a commencé jeudi et repris deux jours plus tard.

Malgré l’annonce par les forces de sécurité qu’elles avaient arrêté toutes les personnes impliquées dans la dispute, et malgré l'assurance du Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh  que l’AP prendrait les mesures nécessaires pour empêcher la répétition de tels actes, la colère et l’inquiétude quant au taux élevé de violence dans les territoires disputés, qui a été imputé par un responsable de la sécurité palestinienne à l’absence de mesures judiciaires dissuasives, ont amené des Palestiniens en colère à fermer dimanche plusieurs routes principales à l’extérieur et à l’intérieur du gouvernorat de Jénine, au nord de la Judée Samarie, et à attaquer des véhicules de sécurité palestiniens.

Marwan Khalilieh, un parent de la victime, a déclaré lors d’une interview téléphonique avec une émission de télévision locale :

« Tuer est devenu une chose normale. Tout le monde ose tuer parce qu’il n’y a pas de réelle punition ou dissuasion… Nous pensons qu’il faut prendre des mesures pour mettre fin au crime dans les gouvernorats de la patrie. »

Les réactions se sont poursuivies jusqu’à tard dimanche, et des hommes armés ont ouvert le feu sur des propriétés privées à l’entrée sud de Jénine, et dans le village de Masliya, lieu de naissance de l’un des suspects dans l’incident.

On peut voir sur https://twitter.com/i/status/1467579841079771136, des Palestiniens jetant des pierres sur les forces de police en guise de protestation contre le meurtre de l'étudiant universitaire par ses collègues de l’Université arabe américaine de la ville.

David Frenkel

Source:  Equipe de rédaction Israël 24/7

 

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