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UN PEU DE TOUT - Page 60

  • Aspects genevois

    Genève, ma ville.

    Empreinte de mon bien-être,

    Cité de mes souvenirs.

    Les immeubles ceignent mon horizon ;

    Les enseignes balisent ma perspective ;

    Dans le clinquant des rues basses,

    Genève, l’éternelle brille.

    Au-delà des quartiers s’agite le passé ;

    Au-delà des tours il règne une nostalgie.

    Mon vécu pend aux aspérités d’un trottoir ;

    Mon ornière suit la zébrure d’un mur.

    Genève, ma route balisée.

    Bleu lorsque le ciel le regarde,

    Gris quand l’azur est voilé,

    Le lac élève les larmes irisées

    Des nuages pleurant auprès du soleil.

    Il brandit la colère blanche des nimbus

    Quand l’astre, ce voleur d’eau, se cache derrière eux.

    Genève, ma magie.

    Un essaim de touristes bourdonnent sur les quais ;

    Sous un teint cireux, les quais ne sont pas mielleux

    Lorsque les popotins des bateaux sont à l’air.

    Genève, la désordonnée.

    Les canons posent pour la vieille ville

    Non loin d’une rue cultivant son cachet

    Et où les m’as-tu-vu s’engrangent1).

    Le canon genevois est baigné de lumière,

    La réforme et l’orthodoxie y brillent :

    Une flèche en feu surmonte la cathédrale,

    La couleur ocre d’un dôme illumine la nuit.

    Genève, ville de tolérance.

    Genève, bouche aux milles langues étrangères ;

    Genève, tête aux multiples mentalités ;

    S’adresse à tant d’inimités,

    Déplore tant de monstruosités.

    Genève, ville d’espérance.

    David Frenkel

    1) clin d’œil à la rue des Granges sis en vieille ville

  • De l’accord de Minsk II à l’envahissement de l’Ukraine

    Souvenons-nous en : la région de Donbass située dans l’Est de l’Ukraine, avait été en proie à de violents affrontements entre les forces fidèles au régime établi et ceux qui désiraient adhérer à la Russie. Cette dernière, après avoir annexé la Crimée en 2014, avait soutenu les séparatistes pro-russes. Ce fut alors que fut signé le 5 septembre de cette année là, en la capitale de la Biélorussie, l’accord de Minsk I ayant pour objectif de mettre fin à la guerre au Donbass. Toutefois, l’accord ne dura pas, car il avait été violé par l’Ukraine et la Russie, provoquant la reprise de la guerre huit mois après. Suivirent alors les initiatives prises par le président François Hollande et la chancelière Angela Merkel pour rédiger un nouvel accord. Il fut élaboré le 12 février 2015 et fut signé par le président russe, Ukrainien, français et par la présidente allemande. Les termes de l’accord, appelé Minsk II, stipulent ce qui suit :

    - Cessez-le-feu le 15 février à minuit 
    -
    Retrait des armements lourds - Vérification de la trève 
    -
    Dialogue 
    -
    Grâce et amnistie par la promulgation d'une loi
    -
    Libération et échange "de l’ensemble des otages et des personnes retenues illicitement sur la base du principe « tous contre tous »"
    Garantie de la sécurité de l’accès à l’aide humanitaire
    -
    Définition "des modalités du plein rétablissement des rapports socio-économiques"
    Rétablissement du contrôle total de la frontière d’État par le gouvernement de l’Ukraine dans l’ensemble de la zone du conflit
    -
    Retrait d'Ukraine de toutes les formations armées étrangères
    - Mise en œuvre d’une
    réforme constitutionnelle en Ukraine
    - Discussions sur les
    élections locales 
    - Mise en place de
    groupes de travail 

    Après en avoir pris connaissance, constatons, comme l’a constaté le journaliste, Jean-Patrick Grumberg travaillant pour Dreuz Info, que le nom de la Russie n'y figurant aucune fois, elle ne peut donc être considérée comme partie contractuelle aux dits accords, d’où l’imbroglio actuel !

    Par l’impéritie de la France et de l’Allemagne, co-autrices de l'accord, n'ayant pas insisté que la Russie y soit explicitement mentionnée, celle-ci se réfère au protocole de Minsk II, à son propre avantage, ce que l'Ukraine refuse à juste titre. Complètement indifférente aux objections de son voisin ukrainien, la Russie forte d'une armée aux mains de Poutine, l’autocrate, ne considère pas que les forces présentes au Donbass soient une armée étrangère, mais une armée défendant les droits de la patrie russe sur une région ukrainienne que cette dernière considère lui appartenir. Ainsi piétine-t-elle à qui mieux mieux les devoirs qui, selon les accords de Minsk II, enjoignent à l’armée envahisseuse de s'en retirer,

    Pour autant, cela ne justifie aucunement le fait que la Russie prenne toute l’Ukraine pour le Donbass et l’envahisse en mettant toute la population Ukrainienne à feu et à sang.

    David Frenkel

  • La Suisse officiellement élue au Conseil de sécurité de l'ONU pour 2023-2024. Et alors ???

    La levée de bouclier que suscite de la part de l’UDC, principalement, la participation de la Suisse au Conseil de Sécurité de l’ONU est une hypocrisie. De toute façon, la neutralité suisse n'est qu'un leurre, n'a-t-elle pas voté nombre de résolutions à l'Assemblée générale onusienne condamnant des pays en conflit ? Aussi, la Confédération helvétique ne s'est guère abstenue lors du vote onusien du mois de décembre dernier qui désavouait les liens juifs avec le mont du Temple 1), prenant ainsi parti dans le conflit israélo-palestinien. Je ne vois donc pas en quoi la participation de la Suisse au dit Conseil altérerait une neutralité qui n'existe plus dans les faits depuis belle lurette. Et cela, sans verser dans la controverse des historiens quant à la neutralité de la Confédération helvétique durant la deuxième guerre mondiale.

    Pour terminer, rappelons que la différence principale entre l’Assemblée générale de l’ONU, une organisation à laquelle la Suisse a adhéré suite à l'initiative populaire acceptée par le peuple et les cantons le 3 mars 2002, et son Conseil de sécurité consiste dans l’adoption par ce dernier d’actions concrètes pour régler les conflits. Il n'y a donc pas de quoi fouetter un chat !

    David Frenkel

    1) par 129 voix pour, 11 contre et 31 abstentions

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