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UN PEU DE TOUT - Page 249

  • Une résolution de l'U.E. qui passe à la trape médiatique

    On ne peut donc qu'être étonné, voir révolté, face aux lignes éditoriales uniformes, voir partisanes, qui prévaut chez la quasi-totalité des médias quand il s'agit de l’État hébreu.

    Les deux agences de presse AFP et ATS dont les articles alimentent la presse écrite et audio-visuelle standardisée ne manquent jamais une occasion de mentionner l'annexion par Israël d'une partie de la Judée Samarie en n'ayant de cesse de qualifier fallacieusement cette dernière de "territoires palestiniens occupés depuis 1967 (date à laquelle la Jordanie a attaqué l’État juif, rappelons-le). Or, au grand jamais, les deux agences ne rapportent les informations mettant en cause l'Autorité palestinienne ou le Hamas. Aucune ligne n'a été consacrée, à la résolution du Parlement européen qui vendredi dernier a condamné l'Autorité palestinienne pour continuer d'inclure dans les manuels scolaires un narratif qui rejette la paix avec Israël et qui y est porté à la vindicte haineuse. En voici quelques exemples édifiants : se référant aux lieux saints, seuls des musulmans et des chrétiens y sont mentionnés. Les juifs y sont présentés comme des traîtres et ils complotent contre l'Humanité et Dieu. Les manuels appellent à la fin de l’État d'Israël et à son remplacement par un État palestinien. Pour arriver à cette fin, ceux-ci encouragent le martyr et la mort violente.

    Quel média a-t-il parlé de Rami Aman, arrêté, le 6 avril 2020 par le Hamas, pour crime de « normalisation avec Israël », après avoir organisé une session Zoom avec des Israéliens. Thème de l’échange vidéo était: « le coronavirus et la paix ». Depuis son arrestation, nul n’a eu de nouvelles de Rami.

    Ce que j'ai rapporté n'est de très loin pas exhaustif de la manière dont la presse écrite et audiovisuelle occulte les faits et gestes de ceux qui rêvent d'annihiler le seul État démocratique du Moyen-Orient, guère plus grand que deux départements français.

  • Bleu et variations... Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (XVII)

     

    Bleu comme un ciel sans nuage

    Enduisant les variétés

    D'une inventive nature

    Les rêveries qui surnagent

    Enveloppent de bleuté

    Les soucis qui nous peinturent

     

    Azuré comme la mer

    Étendant son eau salée

    Jusqu'aux horizons lointains

    Les larmes sur l'air amer

    Se sont ce jour étalées

    Sur les bleus de mes matins

     

    Comme un lapis-lazuli

    Illuminant de son bleu

    La figure d'une ancienne

    Les vers brillamment polis

    Comblent un esprit calleux

    De poésies parnassiennes

     

    Comme un bleu feu d'artifice

    Éclatant en maintes fleurs

    Au sortir de la froideur

    Ô déclin, ô maléfice

    Céruléenne douleur

    Explose en luisante ardeur

     

    Comme le paon azuré

    Colorant la séduction

    D'un étalage de plumes

    Le soupirant égaré

    Étale son ambition

    Lorsque la fleur bleue s'allume

     

    Comme des yeux bleu cobalt

    Dardant la concupiscence

    Sur l'amour d'une âme sœur

    La lune bleue sur l'asphalte

    Éclaire sans réticence

    Un baiser plein de douceur

  • Le bistrot à l'heure du coronavirus

    Les restaurants, les cafés, les troquets, sont les poumons de la vie sociale de bien des gens. Ces établissements sont à la fois des emplacements conviviaux, des lieux de détente et des endroits de dépaysement. Après une journée de travail harassante, rien de mieux qu’un bistrot pour s’y détendre en sirotant un breuvage. Loin des habitudes confinées, bien des couples se régénèrent en se sustentant autour d’une bonne table de restaurant. Rongés par la solitude, nombre d’individus cherchent la compagnie dans un bar qui manie l’ambiance conviviale.

    Le coronavirus s’en était pris à ces poumons citadins et villageois qui faisaient la joie des gens harassés, des couples coincés, des individus délaissés. Après que ces poumons se sont bien essoufflés, voilà qu’ils reprennent vie. Cependant, ils sont encore bien en convalescence. Ceux qui se réveillaient le matin en buvant leur petit noir, journal ouvert devant eux, se frustrent de ne pouvoir le lire suite au holà mis par les autorités pour cause d’insalubrité.

    Quant aux poumons nains de nos quartiers que sont les estaminets, ils sont encore à bout de souffle. Ne pouvant souffler la distance, il ne peuvent même pas servir par intermittence. Alors, en attendant que les clients leur apportent une bouffée d’oxygène, ils doivent faire face à une situation anxiogène. Si cette situation devait perdurer sans s’améliorer, le risque pour les petits bistroquets, c’est de devoir mettre la clé sous le parquet.